La louve Esobek dénommée Yroen se reposait, allongée sur une vieille souche d'arbre. L'Esobek roula sur le dos. Ses yeux d’or scrutaient le ciel grisâtre. De gros nuages à l’allure menaçante s’amassaient à l’horizon. Une pluie d'hiver de préparait. Il pleuvait généralement beaucoup à cette période et cette année ne ferait pas exception.

Yroen profitait d'un repos bien mérité. Depuis l'aube, elle n'avait cessé de vaquer à ses nouvelles occupations. Depuis la disparition de son père, l'Alpha de la meute, ses charges avaient été réparti entre ses enfants et son bras droit en attendant la nomination d'un nouveau meneur. Dès son réveil, Yroen s'était entretenu avec les espions de la meute. Ces derniers lui avaient rapporté des informations concernant les agissements des Sekmet et des solitaires. Ces derniers lui avaient également rapporté un fait troublant, Kiriac, un ancien prince appartenant au clan des Hurleurs de L'Aube avait été aperçu sur les terres libres. Le meute comptait donc quelques survivants ... Intéressant . Une fois les espions partis, elle avait ensuite reçu les sentinelles, qui lui firent un rapport sur les entrées des loups non Esobeks sur leur territoire. Une fois cette entrevue terminée, la louve était partie passée en revue les reverses de nourritures. Leurs provisions diminuaient dangereusement, il était grand temps de mobiliser des troupes pour remédier à cela.

Un grondement sourd à l’horizon fit sortir Yroen de sa rêverie. Les oreilles dressaient en direction des nuages, elle décida qu’il était bien temps d’aller se dégourdir les pattes. En effet, la louve aimait la pluie et ne craignait pas d’aller se promener
sous l’averse du moins quand celles-ci n'étaient que des larmes du ciel, Yroen descendit de sa souche rendues glissante à cause de l’humidité. Puis, commença sa promenade à travers le territoire Esobek. Petit à petit, la pluie se mit à tomber. De minces filets d’eau ruisselaient à ses pattes, suivant le dénivelait du
terrain. Ce n’est qu’au détour d’un chemin, que la louve tomba par hasard sur le bosquet tortueux. Avait elle vraiment marché si longtemps ?

Dè

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'Dé de chasse' : 1

[Ha la loose, on va réessayer ^^]

Yroen pénétra avec prudence dans le bosquet calciné. Au dessus d'elle, la pluie avait déjà cessée. Il était bien rare que les larmes du ciel abreuvent la terre suffisamment longtemps pour être bénéfiques à la végétation. Ces rares averses ne faisaient que mouiller la poussière et animer la meute d'un folle espoir à chaque fois que leurs nuages envahissaient l'horizon. Aujourd'hui n'avait pas été différent des autre jour. la pluie était tombée à peine quelques minutes.

Yroen huma alors une souche d'arbre calcinée, ... elle n'était pas seule ici. L'odeur fauve d'un sanglier emplissait ses narines. L'animal avait du se frotter sur cette souche avant de poursuivre sa route. La louve sourit. Si elle arrivait à rattraper cette proie, sa meute aurait de quoi manger à sa faim ce soir ...

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'Dé de chasse' : 3

[Rah j'ai pas la baraqua aujourd'hui ... je tente mon 3eme lancé lié à mes 25 points d'endurance]

La louve bondit sur la souche calcinée pour prendre un peu de hauteur. Les empruntes du sanglier filaient vers le nord. Elles n'étaient pas très fraiches et les pluies qui venaient de mouiller le sol, rendrait la traque encore plus difficile ... Mais qu'importe, Yroen devait se donner la peine de tenter cette chasse ... Elle descendit donc de sa souche d'un bond agile et après avoir humer une dernière fois l'odeur de sa proie, s’élança à toutes jambes vers le nord.

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'Dé de chasse' : 10

[Ha bah quand même ^^]

La louve suivait la piste de sa proie au travers du bosquet, slalomant à toute vitesse entre les grandes ombres calcinées. Yroen sauta pas dessus un tronc d'arbre abattu et atterrit avec souplesse sur le sol boueux. D'après les empruntes, le sanglier était passé par ici la veille, mais si la chance était encore avec elle, l'animal aura décidé de s'attarder quelques temps dans le bosquet.

La meute des Esobek avait de la chance de compter sur son territoire cet petit hameau. Hier encore, aucun animal n'aurait s'y aventuré, mais depuis peu, de jeunes poussent commençaient à écorent ci et là. Cette jeune végétation dont les herbivores étaient friands était une bénédiction pour les prédateurs.

Yroen ne prêtait pas attention au vols d'oiseaux effarouchés qui fuyaient sur son passage. Eux aussi commençaient peu à peu à repeupler le bosquet. La louve courait à perdre haleine. Un peu d’exercice lui faisait du bien après ces longues heures passées à discuter avec ses sentinelles et espions de sa meute.

Enfin, après une bonne heure de traque, passée à courir, sauter, humer, revenir sur ses pas, Yroen avait enfin repairé des empruntes plus ressentes. C'étaient bel et bien celles d'un jeune sanglier. La louve changea d'allure, préférant désormais se montrer discrète et silencieuse.

Bientôt, la proie fit son apparition. Le sanglier était entrain de creuser au pied d'un chêne mort. Espérant certainement trouver quelques racines encore consommable. C'est alors que le fauve pressenti le danger et entrepris de prendre la fuite, mais peut-être quelques instants trop tard. Quelques instants qui avaient permis à la louve de gagner une avance confortable. La course poursuite durant quelques minutes. Quelques minutes durant lesquelles la louve attendait avec avidité que sa proie fasse un faux pas. Yroen n'eut pas à attendre bien longtemps, pour que le jeune sanglier se prenne la patte dans les restes d'un vieille souche. Ce dernier tituba quelques secondes avant de reprendre sa course. Mais ce fut pour lui quelques secondes de trop. Yroen bondit avec souplesse vers sa proie et planta ses crocs dans la chaire tendre de sa jugulaire. Un sang mince filet de sang tiède ruissela sur le poitrail gris de la louve tandis que les deux adversaires roulèrent sur le sol boueux.

Le sanglier se débattait, mais Yroen tenait bon. La louve sentait le cœur de l’animal battre à tout rompre avant de finalement ralentir petit à petit jusqu'à finalement s’arrêter. La chasseuse lâcha finalement sa prise et se releva péniblement. Yroen était à bout se souffle et sentait ses pattes flageoler sous son propre poids. Elle contempla alors la dépouille inerte, un mince sourire s'étirant sur ses lèvres ... Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas fait une si belle prise ... La louve s'allongea auprès du corps de l'animal afin de reprendre son souffle. Puis, Yroen attrapa l'une des pattes du sanglier et entrepris de trainer l'animal jusqu'au repère des Esobeks.