Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Je revenais d'une chasse à la surface. Une chasse qui s'était révélée une fois de plus infructueuse. Mais qu'est ce qu'il se passait bon sang. Mes talents de chasseurs s'étaient ils émoussés depuis que nous vivions comme des rongeurs sous terre. Ou alors il n'y avait tout bonnement plus aucune proie la haut. Ces saletés de bipèdes ont du les faire fuir avec leurs foutus bombardements ou peut être que ces mêmes bombardements les avaient éliminés. Toujours est 'il que je revenais les pattes vides. J'avais le moral dans les chaussettes. Non pas le fait de vivre dans la faille. Pas cette fois. C'était même le cadet de mes soucis. Non, je n’arrêtais pas de gamberger au sujet d'Elérina. Elle ne m'avait pas rejeté mais elle ne m'avait pas confirmé ses sentiments non plus. Peut etre que c'était cela la raison qui expliquait mon faible rendement à la chasse. La faille était fidèle à elle même. Rien n'y avait changé et certainement pas la mauvaise ambiance entre Sekmets et hordiens. La haine latente empestait dans tous les recoins de l’immense cavité. Mais moi je n'en avais rien à faire. J'avais bien changé d'avis depuis mon entrée dans la meute. Je ne soutenais plus Skull. Et était d'accord avec mes frères et sœurs de meute mécontents à cause de la présence hordienne. Le garde manger se vidait vite beaucoup trop vite et de l'autre coté les proies se faisaient de plus en plus rare. En plus de cela les hordiens martyrisaient tous les loups se trouvant sur leur passage et cela souvent sans raisons. Je ne suis pas un louveteaux pour me plaindre de m’être fait bousculer. Mais quand vous êtes chasseur et que vous vous crevez à ramener à manger pour plus de monde que la normale et qu'en plus vous vous faites emmerder par des loups dont la seule mission est de vous surveiller. Oui, vous êtes très vite excédé par la situation. Je m’apprêtais à me trouver un petit coin pour pioncer au calme. Lorsqu'un loup attira mon attention. C'était l'imposant loup fauve qui nous avait confié le jeune louveteau à l'autre hordien. Quel est son nom déjà. Tybalt il me semble. Et à moi. Ce hordien m’impressionnait bien plus que Skull. Car la louve commençait à se faire vieille. Mais ce loup était dans la fleur de l'age. Il dégageait une aura de mort qui dissuadait les inconnus de s'approcher. Pourtant, je le rejoignis puis une fois à ses cotés. Je lui dis : Pourquoi m'as tu confié la formation de ton fils ? Je veux dire on ne se connait même pas. Oui pas de bonjour. Comment ça va hordien. Non très peu pour moi. Les formules de politesse à deux balles ce n'est pas mon genre. En l’occurrence, j'étais réellement curieux de connaitre ses raisons. Il y avait bien d'autres chasseurs et plus vieux que moi dans la meute.
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Jeu 26 Fév - 23:52
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Pause. Enfin. J'en ai mare de monter la garde devant la prison, chasser, entraîner les recrues et chasser encore. J'ai besoin de repos, d'une bonne permission durement méritée. Je veux profiter d'un peu de temps pour moi, pour aller fermer les yeux dans une cavité silencieuse ou pour observer mes petits à distance, sans jamais me faire surprendre par l'un d'eux. Ils ont l'air si heureux, sans moi, que je me sens inutile et désappointé. C'est égoïste, mais j'aurais aimé lire dans leurs regards innocents que je leur manquait, ne serait-ce qu'un peu. Pourtant ils jouent, apprennent et grandissent sans moi, et ne paraissent pas éprouver la moindre carrence affective. Au moins je sais qu'Atom joue son rôle de mère comme une reine. Le temps nous sépare, c'est l'impression que j'ai. Ca me rend malheureux, et j'ai peur que la distance ne finisse par rompre nos liens. Je suis inquiet aussi pour ma soeur qui n'a toujours pas vu naître ses petits alors qu'ils devraient déjà avoir vu le jour. Encore un peu de temps, et sa vie sera en danger à cause de cette grossesse imprévue. J'ai de plus en plus peur que ma soeur risque sa vie pour faire naître ses bâtards de rejetons. Je leur en veux, d'une certaine manière, de la voir souffrir ainsi, quotidiennement.
J'arpente les tunnels sans grande conviction, à la recherche de la bonne planque pour profiter de mon repos en paix. Assez loin des Sekmets pour ne pas les entendre, mais suffisamment proche pour intervenir rapidement en cas de besoin. Vivement que tout cela soit terminé. Vivement que je vois le bout de ces foutus sous-terrains. Je veux ma liberté, cela fait bien trop longtemps que j'ai laissé mon corps enchaîné à la horde. J'ai besoin de retrouver mon esprit, laissé là-haut, à la surface, à l'air libre. J'envisage de remonter à la surface rien que pour m'éloigner de ces loups qui m'insupportent, lorsqu'une ombre retient toute mon attention. De mon oeil inutile, je fais mine de le regarder arriver. Mais ce sont mes oreilles qui le guettent, et tout mon corps est en alerte. Les Sekmets nous mettent régulièrement à l'épreuve, et je suis l'un des rares à les tenir tous en respect. Parce que même s'ils décidaient de me tendre une embuscade, l'étroitesse des lieux les empêcheraient d'attaquer à plusieurs et j'aurais malgré leur nombre, toutes mes chances de remporter un quelconque combat. Cependant, je me tiens toujours sur mes gardes. Mais le jeune mâle sombre n'a aucune intention néfaste en m'approchant, sinon il se montrerait bien plus discret. Au contraire, il vient se placer à mes côtés comme s'il était mon égal, ce qui lui faut un grondement sourd.
- Pourquoi m'as tu confié la formation de ton fils ? Je veux dire on ne se connait même pas.
Je tourne entièrement la tête vers lui, mes yeux saphirs le scrutant dans la pénombre des sous-terrains, et mon poil se hérissant par automatisme. Pour qui se prend-il, à se croire mon égal ? Ainsi placé à mes côtés, il semble penser que parce que je lui ai confié mon petit, il est invulnérable. Il n'a apparemment pas enregistré mes menaces, le jour des "présentations". Je me retourne pour lui faire face et je montre les dents, le forçant à reculer en m'avançant vers lui. Hors de question de faire des traitements de faveur, encore moins pour un foutu sekmet. Il n'est pas différent des autres, il nous haie et je suis même certain qu'il prépare tout autant que les autres, des représailles. La queue haute, les oreilles plaquées contre mon crâne et les dents apparentes, je m'apprête à le sonner, l'envoyant au sol d'un puissant coup de crocs pour lui rappeler sa place. Mais le visage de mon fils me revient en mémoire. Ebène n'est pas là pour se battre. Seulement pour comprendre. Alors je recule d'un pas sans le quitter du regard, et lentement je décide de ranger mes armes de destruction. Je le fixe longtemps dans les yeux, puis je souffle d'une voix rauque, ne laissant aucun doute sur mes intentions en cas de dérapage de sa part. Prêt à tout.
- Je suis un hordien. Je n'ai pas de fils.
Personne ne sait, et personne ne doit savoir. Je m'éloigne de quelques pas, sachant pertinemment qu'il me suivra pour avoir la réponse à sa question.
- Tu te demande pourquoi, hein ? Je sais que tu ne rapporte rien pour nourrir les tiens. Tu n'es pas le meilleur élément parmi les chasseurs. Mais je t'ai longtemps observé. Tu n'attends pas les ordres pour les suivre bêtement. Tu fais preuve d'initiative, tu es indépendant. Et surtout, tu es loyal. Je veux que le petit apprenne ces valeurs fondamentales.
Je me tais un instant, je lui jette un regard inquisiteur et je continue de marcher, le loup noir à mes côtés.
- Tybalt est fort et un guerrier redoutable. Mais seul le sang et la destruction l'intéressent. Le combat est vital pour les louveteaux, mais ils doivent apprendre qu'il n'y a pas que ça.
Nul doute qu'Adriel est mon fils. Un hordien ne s'occuperait pas d'un louveteau sans qu'il soit le sien. Mais tant que je nierais, aucune preuve ne sera apportée à cette potentielle rumeur et personne ne sera susceptible de vouloir du mal à mes petits.
Je viens me placer au coté de l'imposant loup fauve. Il émet un grondement sourd qui me laisse de marbre. Je suis un peu étonné car je suis venu à lui en paix. Sans aucune intentions agressives. De plus j'ai été un soutien de Skull pendant les dernières semaines. J'ai récemment changé d'avis mais je ne déteste pas tous les hordiens. Bien au contraire. Cependant c'est leur attitude qui m’exaspère. Ils ont pris le contrôle de la meute. Ce qui a irrémédiablement tendu l'ambiance au sein de la meute.Et au lieu de l'apaiser ils jettent de l'huile sur le feu. C'est la seule et unique raison qui m'a poussé à tourner le dos à Skull. Je veux que cette meute soit sure pour diverses raisons. Principalement en raison de deux louves sur lesquelles je me suis promis de veiller. Or comment pourrais je y arriver si l’atmosphère est saturée de haine que les conflits sont journaliers et peuvent très vite dégénérer.C'est cette faille qui nous rendra tous fous avant la fin de l'année. Mais nous n'avons nulle part d'autre ou aller. Je hais ces bipèdes plus que tout au monde. Je n'ai jamais vraiment réussi à haïr mes congénères même ceux que j'ai du tuer pendant ma vie de solitaire. Peut être parce qu'ils ne pourront jamais me faire aussi mal que ces monstres à deux pattes. Je pose ma question au grand loup mais au lieu de me répondre. Il tourne ses yeux saphirs vers moi et dévoile les crocs. Je ne bouge plus d'un cil profondément perplexe. Il s'avance vers moi de manière agressive me forçant à reculer ce que je fais à contre cœur. La peur pointe le bout de son nez au moment ou il s’apprête à m'attaquer. Je n'essaye même pas de me défendre et le fixe impassible, totalement maître de moi en apparence. Mais, il interomp son geste à mon plus grand étonnement. Et recule même d'un pas ou deux.Il me fixe longuement comme s'il sondait mon âme. C'est peut être le cas. Je comprends d'un coup sa colère. J'ai envahi son espace personnel. La plupart des loups détestent cela. Ce n'est pas vraiment ma faute. J'ai été élevé par une alpha et je pense que j'oublie très souvent que ne suis plus prince mais un simple chasseur ordinaire. Ma meute décimé, ma famille massacré et une nuit qui me hantera pour l’éternité. Je recule alors de quelques pas. Mais il prend enfin a parole et me dit : Je suis un hordien. Je n'ai pas de fils. Puis, il s'éloigne. Je comprends tout de suite ce que cela veut dire. Aucun Sekmet n'est au courant à part la mère du petit. Il doit avoir peur des représailles. Un loup comme lui doit avoir une myriade d'ennemi. Je le rejoins d'un pas assuré. Il enchaîne : Tu te demande pourquoi, hein ? Je sais que tu ne rapporte rien pour nourrir les tiens. Tu n'es pas le meilleur élément parmi les chasseurs. Mais je t'ai longtemps observé. Tu n'attends pas les ordres pour les suivre bêtement. Tu fais preuve d'initiative, tu es indépendant. Et surtout, tu es loyal. Je veux que le petit apprenne ces valeurs fondamentales. Sympa, dis que je suis un bras cassé pendant que tu y es. Mais il a parfaitement cerné qui je suis et il m'estime pour cela. Je ne peux que m'en sentir honoré. Surtout venant d'un loup comme lui. Il se tait puis me jette un regard inquisiteur que je soutiens sans détourner la tète. Puis, il poursuit : Tybalt est fort et un guerrier redoutable. Mais seul le sang et la destruction l'intéressent. Le combat est vital pour les louveteaux, mais ils doivent apprendre qu'il n'y a pas que ça. Ça c'est clair une brute épaisse celui là. Mais bien malgré moi, je me suis habitué à sa présence et ne la trouve plus aussi désagréable qu'avant. Nos échanges de piques à l'entrainement sont mêmes très distrayant. Je continue de marcher au coté de l'imposant loup. Je lui dis après un instant de réflexion : Ne t'inquiètes pas pour Adriel. Je ne te trahirais pas. Personne ne saura. Je ne sais pas s'il me croit ou non. Tant pis si ce n'est pas le cas car je suis parfaitement sincère. J'aime bien ce petit. Je l'aime beaucoup même. Il est travailleur, il a du potentiel et sa petite bouille n'en parlons pas. C'est mon apprenti je ne laisserais personne lui faire du mal. Je continue : Ecoute Isha. Il écarquille les yeux étonné que je connaisse son nom. Tybalt me l'a dit lorsque je le lui avais demandé. Je poursuis: Excuse moi d'avoir déboulé comme ça tout à l'heure. Il n'y a aucune raison que l'on soit ennemis toi et moi. Tu le sais ? Je m’arrête et le fixe du regard.
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Jeu 5 Mar - 18:53
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J'ai longtemps suivis Ebène sans jamais entrer en contact avec lui. Trop fier pour aller chercher de l'aide là où je n'en n'avais jamais trouvé à l'époque où j'en ai eu besoin, j'ai appris au fil des années à devenir un spectateur silencieux. J'ai appris à voir et à entendre ce que les autres ignorent, volontairement ou non. Je connais les valeurs qui régissent la vie de ce chasseur, tout comme je suis conscient du danger que représente Tybalt pour mes petits. S'il sera à jamais un excellent hordien, il n'en n'est pas moins un assassin dépourvue de raison. Je sais qu'il ne touchera jamais un poil de mes petits, mais je sais aussi que tout ce qu'il est capable de leur apprendre, c'est la haine et le goût du sang. Hors, ce n'est pas dans cette optique que je veux élever mes louveteaux. Alors, en attendant que je puisse me dévoiler à leur connaissance, je suis obligé de remettre leur apprentissage primaire entre les pattes de loups que je ne connais que bien peu. Il me fallait un hordien pour veiller sur eux. Tybalt est le seul en qui j'ai confiance. Sora a disparu depuis longtemps, Skull a bien d'autres choses à penser, et tous les autres ne sont que mes apprentis. Chez les sekmet aussi, le choix n'a pas été difficile. Ils sont tous totalement inutiles, tous sauf Ebène.
J'explique mes choix au jeune mâle, qui écoute sans broncher ce que j'ai à dire. Au moins, il a l'intelligence de ne pas chercher trop loin. Après tout, en bon sekmet, il pourrait tenter des échanges, voire du chantage. Qu'importe. Si un sekmet sur tous peut être intelligent, je ne vais certainement pas m'en plaindre. Alors le loup obscur décide de garder son point de vue malgré mes dires. Il me "rassure" en affirmant que personne ne saura pour ma paternité, qu'Adriel est en sécurité. J'affiche un sourire légèrement narquois en le regardant dans les yeux, et je retiens un léger rire moqueur.
- J'n'ai pas d'fils. Et si tel était le cas, et que j'apprenais que tu as craché le morceau, tu serais mort avant d'avoir pu t'expliquer.
Je sous-entends sérieusement les menaces, juste au cas où, parce que je sais bien qu'il n'a pas l'intention de lâcher prise. Il est persuadé que le petit est de moi, et à raison malgré mon insistance à le nier. Alors le sekmet prononce mon nom, ce qui m'étonne grandement. Je le fixe avec intérêt, me demandant bien où il a pu l'apprendre alors que je ne lui avais jamais parlé avant aujourd'hui. Puis je suppose que ma réputation me précède. Pourquoi pas, après tout ? C'est tout à fait possible.
- Excuse moi d'avoir déboulé comme ça tout à l'heure. Il n'y a aucune raison que l'on soit ennemis toi et moi. Tu le sais ?
Je continue de marcher, l'air de rien, regardant les parois et le chemin que nous empruntons comme si ce que je m'apprête à dire n'avait aucune importance, aucune lourdeur dans les mots.
- Si tu étais mon ennemi, tu serais mort.
Cependant je m'arrête, et je lui lance un regard dans lequel ne brille aucune animosité. Il est vrai que j'ai parfois l'air rigide, dur, peut-être impitoyable. Mais je vaux mieux que mon père, alors je lui adresse un léger sourire, presque complice.
- Et si tu étais mon ennemi, je n'te confierais pas mon fils. Cependant, mes menaces sont bien réelles.
Je lui tends symboliquement la patte, comme pour lui signifier qu'il est en bonne voie pour être mon allié même s'il y a un gouffre entre être le mentor de mon fils, et devenir mon ami.
Je sais que je me contredis mais bon tu vois ce que je veux dire et désolé pour le retard
L'imposant loup au pelage fauve me regarde dans les yeux un sourire narquois sur les babines. Puis me répond : - J'n'ai pas d'fils. Et si tel était le cas, et que j'apprenais que tu as craché le morceau, tu serais mort avant d'avoir pu t'expliquer. Je me retiens de soupirer d'exaspération. Je pensais qu'il m'avait choisi parce qu'il me connaissait. Mais ce n'est visiblement pas le cas. Je ne m'abaisserais jamais à utiliser un louveteau comme moyen de pression. Je ne menacerais jamais un louveteau. Et surtout pas Adriel. Je me suis attaché à mon jeune apprenti beaucoup plus rapidement que prévu. Il est intelligent, motivé et travailleur. Il apprend vite et respecte ses aînés. Je pense qu'il deviendra un loup exceptionnel. Et, je ne suis pas peu fier d’être celui qui va faire de lui un loup digne de ce nom. Mais le loup fauve n'a pas besoin de savoir cela. Qu'il pense que je tuerais ou ferais du mal à son fils en guise de représailles si cela lui chante. Qu'il ne me fasse pas confiance si cela lui chante, après tout je n'en ai rien à faire. Je voulais juste savoir c'est tout. Il écarquille les yeux de surprise lorsque je l'appelle par son nom. Puis je lui dis : - Excuse moi d'avoir déboulé comme ça tout à l'heure. Il n'y a aucune raison que l'on soit ennemis toi et moi. Tu le sais ? C'est vrai, j'ai beau être un Sekmet je ne déteste pas tous les hordiens pour autant. Enfin, si à part un ou deux. Et Isha en fait partie. Nous continuons de marcher en silence, observant les parois et surveillant le chemin que nous empruntions lorsqu'il reprit : - Si tu étais mon ennemi, tu serais mort. Je reste impassible cachant mes émotions au hordien au pelage fauve. Ma maîtrise est ma meilleure arme. Elle peut déstabiliser des loups bien plus forts que moi. Malheureusement, je ne me fais pas d'illusion. Je sais très bien qu'Isha sait l'effet que ces paroles ont sur moi. Au fond j'ai peur. Je sais bien que je ne ferais pas le poids face à lui et que s'il le voulait, il pourrait me broyer très facilement. Le loup fauve s’arrête d'un coup. Puis me lance un regard dans lequel ne se trouve ni haine ni animosité. Il m'adresse même un léger sourire, presque complice. J'écarquille les yeux d'étonnement. A mon tour d’être surpris. L'imposant loup reprend : Et si tu étais mon ennemi, je n'te confierais pas mon fils. Cependant, mes menaces sont bien réelles. Oh ça, j'en suis parfaitement conscient. Je suis très honoré d'avoir été choisi vu la haine d'Isha envers les Sekmets. Je suppose que la vieille génération des Sekmets a fait pas mal de conneries. Peut être qu'il est temps à la nouvelle de prendre les rênes. Je rejette cette pensée qui je le sais plairait beaucoup à Silas. Et fixe le loup fauve. Celui ci me tend symboliquement la patte et tout en la lui serrant je lui dis : Ne te fais pas d'illusion nous serons toujours ennemis demain mais même les ennemis peuvent se respecter. Mais toi je ne te considère pas comme un ennemi malgré notre situation. Je t'apprécie Isha.
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Dim 22 Mar - 20:46
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HRP:
Hey ! Désolée du retard ! Juste pour dire, j'avais relu mon post l'autre jour et je m'étais demandé pourquoi j'avais fait lever la patte à Isha. En fait, je viens de comprendre ce que j'avais voulu dire xD Il ne lève pas physiquement la patte, mais j'avais modifié l'expression "tendre la perche" par "tendre la patte" comme pour dire qu'il signifiait par ses mots à Ebène, qu'il le considère comme un Désolée de ne pas avoir été claire, même moi j'ai eu du mal à me comprendre en relisant haha
- Ne te fais pas d'illusion nous serons toujours ennemis demain. Mais même les ennemis peuvent se respecter. Toi, je ne te considère pas comme un ennemi malgré notre situation. Je t'apprécie Isha.
C'est bien la première fois de ma vie qu'un loup ose me faire cette recommandation, de ne pas me faire d'illusions. Je me demande si ce n'est pas lui qui s'en fait, à cet instant. S'il ne pense pas que tant qu'il aura mon fils sous les pattes, il sera une sorte de loup invulnérable. Peu importe, finalement. Je n'ai aucune envie de l'attaquer, là tout de suite, et je reste parfaitement stoïque face à ses mots. Et puis il le dit lui-même, il ne me considère pas comme un ennemi. Peut-être devrais-je le remettre à sa place. Ce n'est certainement pas parce qu'il a la charge de mon fils, qu'il est exempt de respecter les lois imposées par Skull. Cela jusqu'à ce qu'elle soit défaite de ses fonctions. Après tout, je réprimande vigoureusement mes jeunes lorsqu'ils se montrent cléments envers d'autres que leurs frères de meute, et me voilà à bavarder avec un Sekmet sans même montrer les dents. Boarf ... Pas aujourd'hui. Je serais un meurtrier demain, et après-demain, ainsi que tous les jours qui suivront. Mais pas aujourd'hui. Je suis fatigué, et j'exige une pause dans ma vie d'assassin. Alors, acquiesçant de mon regard froid et dur, j'accepte ses flatteries sans chercher à comprendre si elles sont sincères ou totalement dénuées de vérité. Peu m'importe aujourd'hui. Je tourne dans un tunnel transverse sans prendre garde à être suivi par Ebène, mais je ne doute pas qu'il est tout près et il revient rapidement à ma hauteur pour marcher à mes côtés. Je regarde devant moi, et mes oreilles pivotent dans tous les sens. Même si je discute avec lui depuis plusieurs minutes, ça ne m'empêche pas d'être attentif à tout le reste, autour de nous.
- Apprends à Adriel tout ce que tu peux. Lorsqu'il aura cinq mois, c'est moi qui le prendrais en charge. Jusque là, tu es responsable de lui au même titre que Tybalt.
J'entends à travers les parois les plus fines, quelques murmures m'indiquant que des loups rôdent dans les parages. Et comme je n'ai aucune envie de tomber sur un quelconque conflit à régler, je décide de contourner le potentiel problème et de prendre le chemin opposé aux voix. Rien ne me dit qu'il y a problème puisque je ne perçois pas les mots échangés, mais je n'ai pas la force morale d'aller m'assurer que tout va bien. Un autre hordien s'en occupera si nécessaire. Moi, je veux seulement me trouver un coin paisible où m'installer pour les prochaines heures, et profiter de ce temps pour récupérer un peu de mon énergie perdue à chasser et à surveiller les prisonniers. D'autant que ces derniers dorment la plupart du temps, alors l'ennui là-bas est vraiment palpable. Je soupire légèrement, lorsque j'aperçois une légère crevasse, surélevée dans la roche. Ma chance est là. En m'installant là-haut, je pourrais observer le passage sans me faire repérer, tout autant que je pourrais dormir sans perdre une miette de ce qui se passe en contre-bas. L'endroit idéal pour faire une sieste en gardant un oeil sur le monde en mouvement. Je jette un oeil à Ebène pour m'assurer qu'il en a fini avec ses questions, et je tente ma chance pour un départ furtif.
- Bien, Ebène. Je pense que les choses sont claires entre nous. Je suppose que tu as d'autres choses à faire que suivre un hordien comme son ombre ?