Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
« Si nous pouvions disposer de l’immortalité, c’est notre mère que, la première, nous rendrions immortelle. »
de Philippe Gerfaut
Tu étais perdu, affamé, assoiffé même. Ton petit ventre grognait tout ce qu'il avait de faim et tu n'arriverais sans doute pas a le satisfaire d'air. Mais où était maman ? Tu l'attendais depuis si longtemps maintenant, caché sous cet amas de roche en suspension entre deux morceaux de métal. Une portière soutenait les débris et tu étais bien chanceux que rien ne te soit encore tomber sur le coin du museau. Finalement, poussé par la faim qui te tordait le ventre dans tout les sens, tu te décides a sortir. La voie semble libre et tu te faufiles entre les carcasses de voiture de petits bonds espacés. Tu es très fort à cache-cache, personne ne te trouvera si tu continues, pas même maman ! Peut-être qu'elle te cherche encore...
▬ Maman, je suis là ! Jappes-tu en long écho dans le tunnel.
Une bruit en réponse, un bruissement tout au plus un chuchotement. C'est sans doute maman qui te cherche ! Tu commences a courir. Tu sautes, tu roules, tu cavales tout ce que tu as de souffle. C'est sûrement elle. Agile comme elle est, elle a semé les chiens des hommes et est revenue te chercher. Un mur de ruines t'empêches de voir. Tu grimpes, et une fois en haut, tu glisses maladroitement sur une pièce métallique qui te fait dévaler la colline d'ordures. Tu finis dans les pattes du loup que tu crois d'abord être ta mère. Yeux pétillants, queue battante tu redresses ton museau pour chercher caresse jusqu'à ce que tu te rende compte qu'il s'agit en réalité d'une autre louve. Oreilles instinctivement plaquées contre le haut de ta tête, poils hérisses de peur, tu te figes, silencieux.
Errant encore et toujours dans ce dédale de tunnel, en quête de nourriture, malgré son estomac presque tendu. La louve s'était amélioré à la chasse, ce qui lui permettait de gagner en force mais, si physiquement, elle était bien, mentalement, il s'agissait d'une tout autre histoire … Son loup n'était plus là ... Il était partie à la recherche de son passé et, elle l'avait laissée faire malgré l'immense solitude qu'elle ressentait depuis son départ. Elle ne cessait de penser à sa famille, chercher à savoir s'ils étaient toujours en vie ou, perdu à jamais … Elle repensait également à ce qu'elle avait dit à ce jeune Hordien, la façon dont elle s'en était prit à lui alors qu'il était innocent, qu'il ne semblait pas être de ces loups qui n'en ont que faire de la vie d'autrui, comme elle ce jour là enfin de compte … Elle se demandait si, un jour, elle le croiserait de nouveau, à ce moment-là, elle s'excuserait, s'excuserait de s'en être ainsi prit à lui alors qu'il n'y était pour rien …
Elle souffre de solitude, elle souffre du fait que son loup ne soit plus là, elle souffre de ne plus avoir sa famille auprès d'elle. Si les laisser derrière elle n'avait pas été un problème, les savoir peut-être mort l'était … Avant, elle les savait non loin d'elle, elle savait qu'elle pouvait aller les voir à tout moment mais … Et maintenant ? Elle n'en savait rien et, cela ne cessait de la tourmenter …
Perdu dans ses sombres pensées, les oreilles baissés, ces dernières se redressèrent alors qu'un faible hurlement fit échos entre les parois de ce tunnel sombre et humide. Levant la tête, elle chercha d'où cela provenait, au début, elle voulu partir, ne souhaitant tomber sur personne mais, dans l'écho, il y avait comme un cri de détresse, une détresse qu'elle ne pouvait ignorer. Elle ne comprenait pas pourquoi mais, elle devait y aller, son instinct le lui dictait tout comme ses pas qui accélérèrent un peu plus à chaque fois. Essayant de capter une odeur, elle dût se fier à l'endroit d'où aurait pu provenir l'écho.
Arrivant non loin d'un mur de pierre qui lui barrait la route, probablement dû à un éboulement, la louve s'arrête, se met à humer le mur de ruine et d'ordures, quelque chose se trouvait de l'autre côté … Quelque chose, quelqu'un … Elle gratta la pierre de ses pattes mais, s'arrêta très vite alors qu'une pierre petite pierre lui tomba sur la tête et, levant la tête, elle vit qu'il n'y avait pas qu'une pierre qui lui tombait dessus … Elle se recula avant que ce qui était en train de tomber se retrouve à rouler entre ses pattes. Observant la chose minuscule qui se trouvait là, noir, elle pencha la tête d'un côté, puis d'un autre et identifia rapidement l'animal qui se trouvait entre ses pattes. La boule de poil leva la tête vers elle, son petit minois et ses yeux frappèrent la louve. Que faisait un si jeune louveteau seul ici ?! Le louveteau dû croire qu'il s'agissait là d'une louve qu'il connaissait car, il s'exprima joyeusement mais, se rendant enfin compte que ce n'était guère le cas recula, comme apeuré.
La louve le laissa faire, l'observant longuement sans montrer le moindre signe d'agressivité, pourquoi le ferait-elle ? Ce n'était qu'un petit loup probablement perdu …
« N'ai crainte petite loup, je ne te ferais pas de mal. »
Jappa-t-elle doucement pour ne pas l'effrayer.
« Que fais-tu seul ici ? Où se trouve ta maman ? »
Elle ne s'approcha pas de lui, ne voulant pas le faire partir alors qu'il risquerait de faire une mauvaise rencontre ou, pire, être victime d'un éboulement qui pouvait avoir lieu à tout moment. Elle s'assit, ses yeux ambrés posés sur le louveteau apeuré, attendant patiemment qu'il se délit la langue pour lui répondre, si toutefois il le voulait ...
« Si nous pouvions disposer de l’immortalité, c’est notre mère que, la première, nous rendrions immortelle. »
de Philippe Gerfaut
La peur est foudroyante, tu restes figé l'espace d'un instant pendant que ton instinct prend doucement le dessus, te forçant a reculer de quelque pas. Elle est là, si grande, si louve et pourtant il ne s'agit pas de maman. Comment réagir ? Fallait-il fuir ? Mais pour aller où ? Une montagne de déchets te barre la route, tandis que la silhouette de l'inconnue t'empêcher d'aller de l'avant. Tu regardes a droite, puis a gauche, perdu, désorienté. Tu n'as qu'une seule envie c'est d'appeler à l'aide mais ta gorge reste nouée par la peur. Tu ne tremble pourtant pas, ce courage qui est le tiens te garde debout, dos courbé, oreilles basses et queue sous ventre.
Soudainement sa voix s’élève. Elle se fait douce et tu crois reconnaître le glapissement de ta mère. Si familier sans pourtant l'être tu ne sais plus où donner de la tête. Tu ne sais reconnaître la sincérité dans un timbre de voix et pourtant la mélodie de son jappement te détend un peu. Disait-elle vrai ? Comment en être certain... Maman disait toujours qu'il ne fallait jamais parlé au étrangers. Mais cette louve était la première étrangère sur qui tu posais tes yeux. A bien y regardé, elle ne semblait nullement agressive. Ses poils étaient posés sur son dos gris, tandis que ses babines exprimées plus l’inquiétude que l'envie de meurtre. Si maman était une gentille louve, alors pourquoi celle ci serait différente ? Tes oreilles se redressent d'elles même, ta queue en panache de poils hérissés se détendit de toute ta nervosité et remonta de sous tes pattes.
▬ On a été séparé et je la cherche ! Tu ne l'- Politesse mon petit Keres. Politesse, comme maman t'a appris. Vous ne l'auriez pas vue par hasard ?
Yeux brillants d'espoir, la queue déjà en balancement de joie, tu la fixes avec attention.
Le louveteau était apeuré mais, semblait prendre peu à peu sur lui et, se détendit enfin. La louve continuait de l'observer, son museau qui commençait à s'allonger, ses oreilles bien dressés sur sa tête, ses yeux bleu remplit de curiosité … Comment ne pouvait-elle tomber sous le charme de cet adorable petit bout ? Elle s'était occupé de bien des louveteaux au court de sa vie pour aider les louves mais, elle ne s'en était jamais réellement intéressé que depuis quelques temps. Ses rêves ne cessaient de la montrer, elle, en compagnie de son loup et de jeunes louveteaux. Plus d'une fois elle avait rêvée de cette famille dans un petit coin de paradis mais, jamais elle n'en avait fait part à son compagnon et, jamais son compagnon n'avait montré d'intérêt quant à procréer avec elle encore. Elle se demandait pourquoi d'ailleurs … Est-ce à cause de son lourd passé ? Est-ce à cause des événements qui se sont succédais ou, jugeait-il seulement que ce n'était guère le moment pour cela ? Elle n'en savait rien et n'avait jamais rien dit à ce sujet … Il est vrai que les événements ne se prêtait pas à la conception. Qui voudrait mettre au monde de pauvre petits dans un monde pareil ? Vivant sous terre, luttant pour pouvoir se nourrir ? Non, ce n'était guère le moment pour cela … De toute manière, il était partie et, elle ne savait quand il reviendrait et, si il reviendra un jour d'ailleurs ...
La boule de poil répondit à sa question, maintenant qu'il était enfin détendu. Ils avaient été séparé ? La louve commença à échafauder diverses scènes dans son esprit. Comment ? Est-ce à cause des bombardements ? D'une attaque de loup ? D'un éboulement ou, même, des Hommes ? Il y avait plusieurs possibilité mais, ce que craignait la louve, c'est que la mère de ce petit n'ai pas survécu … Cette idée attrista la louve qui ne pouvait que se mettre à la place de ce jeune louveteau car, elle aussi ignorait complètement où se trouvaient ses parents …
Que pouvait-elle lui répondre ? Face à ses petits yeux brillants emplit d'espoir ? Face à la joie qu'il semblait manifester quant à l'idée de retrouver sa génitrice, sa mère, sa protectrice ? La louve eut l'estomac noué alors qu'elle cherchait quoi répondre à ce louveteau pour ne pas anéantir son espoir mais, en même temps, elle ne pouvait lui mentir, il faudrait un juste milieux …
« Non désolé, je n'ai croisé aucune louve dernièrement … Mais elle s'est peut-être réfugié quelque part, après tout, les souterrains sont immenses. On peut aller chercher si tu le souhaites. »
Était-ce une bonne idée que d'alimenter son espoir ? En même temps, elle ne pouvait condamné la mère de ce louveteau, peut-être était-elle en vie et, se cachait quelque part, peut-être était-elle blessé quelque part et avait besoin d'aide ? Non, elle ne pouvait ne pas imaginer ce genre de possibilité, elle ne voulait pas voir le désespoir et la tristesse dans le regard de ce louveteau, alors, elle essayerait de l'aider car, après tout, il était hors de question qu'elle le laisse seul livré à lui-même …
« Je me nomme Nymeria, et toi ? Comment t'a nommé ta maman ? »
« Si nous pouvions disposer de l’immortalité, c’est notre mère que, la première, nous rendrions immortelle. »
de Philippe Gerfaut
Tes oreilles s’affaissent, non pas de peur, mais de tristesse. Cette louve, aussi gentille soit-elle, n'avait pas rencontrer d'autre loup et ce depuis un certain temps. Tu ne peux t’empêcher de lâcher un petit soupire de déception. Plus vite tu retrouverais maman, plus vite tu pourrais raconter ton escapade en solo a tes frères et sœurs qui eux même te raconteront ce qu'ils ont vécus alors qu'ils étaient comme toi séparé de votre maman.
Tu te voyais déjà, grimpant une petite petite montagne d'ordures, le torse bombé de cette fierté qui fait tant plaisir a maman. Tu n'aurais pas mentis. Tu n'aurais pas tisser de mensonge vis à vis de ton aventure car déjà survivre en était une et vous en étiez tous plus ou moins conscient. Et puis, tu n'avais jamais eu grand besoin d'artifice pour faire sourire les tiens. Toujours attentif, ils savaient te faire rire autant qu'ils pouvaient te faire pleurer. Ils étaient tout ce que tu avais en ce monde et bien que tu ne voulais pas y penser, tu espérais sincèrement que rien de grave ne leur soient arrivés... Mais la louve semblait vouloir te donner un coup de patte. C'est si gentiment proposé que tu en perds instantanément ta déception faciale.
Raclant ta petite gorge pour ne pas te laisser avoir par les mauvais sentiments qui écrase la poitrine, tu redresses ton museau, le tout accompagné d'un petit sourire lupin. La grande louve se présente enfin. Oui, grande, plus grande et plus robuste que maman.
▬ Nymeria.. Tu le répètes plusieurs fois, technique infaillible de maman pour se rappeler de choses qu'on ne doit absolument pas oublier ! Je m'appelle Keres !
Après ces charmantes présentations, tu te permets de bondir dans sa direction, passant sans gène entre ses pattes afin de ne pas perdre de temps et de poursuivre les recherches. Mais soudainement, un grognement résonne. Il est si fort qu'il te fait presque sursauter de peur. Presque oui, car il s'agit en vérité de ton estomac. Depuis que tu as été séparé de ta famille tu n'as rien avalé et la faim a toujours main mise sur ta petite carcasse noire.
Attendrit comme jamais elle n'aurait pensé pu l'être, elle garda son regard ambré posé sur le louveteau qui répétait le nom de la louve, comme pour pouvoir se forcer à le retenir. Peu avant, quand elle lui avait répondu n'avoir croisé aucun loup, le petit avait commencé à perdre de nouveau espoir mais, maintenant, il semblait s'être reprit en main. Est-ce parce qu'il est si jeune que ses émotions bascules d'un côté à un autre ainsi ? Possible, malgré qu'elle en ai côtoie plus d'un, elle ne s'en était jamais intéressé plus que cela. Oh elle a toujours eu cette petite fibre maternelle quand il fallait s'occuper d'eux mais, pas comme elle la possède depuis quelques temps. Est-ce parce que, avant, elle était trop jeune ? Pas suffisamment indépendante ? Aucune idée mais, elle sentait que son instinct maternelle commençait à prendre de l'ampleur et, d'être face à ce louveteau perdu, n'arrangeait rien.
Ainsi le louveteau ce nommait Keres, un nom adorable pour une bouille adorable … A peine les présentations faites, la petite boule de poil noir passa entre les pattes de la louve qui, malgré la surprise, essaya de ne pas bouger pour éviter de lui marcher dessus. Lorsqu'elle ne le sentie plus sous ses pattes, elle se retourna pour le regarder. Visiblement, il était d'humeur à partir directement à la recherche de sa mère mais, fut stopper bien vite et, la solitaire également. Levant la tête en regardant autour d'elle, elle finit par poser son regard sur la petite chose qui se trouvait là. Est-ce que cela venait de lui ? Oui, nulle doute. Ce grognement provenait du louveteau. La louve sourit alors qu'elle se rapproche de la petite chose.
« Je crois qu'il faudrait mieux te trouver quelque chose à te mettre sous la croc, si tu veux retrouver ta maman. »
Se rapprochant un peu plus de la boule de fourrure noir, elle lui donna un petit coup de museau affectif, l'incitant à la suivre. Elle ne pouvait partir à la recherche de sa génitrice tant que l'estomac de ce louveteau ne serait pas remplit. Depuis quand était-il seul d'ailleurs ? Depuis quand n'avait-il pas manger ? Depuis un moment, au vu de comment son estomac c'est contracté et grogné. Qu'était-il arrivé ? Tout en marchant et, en s'assurant que Keres la suive, elle le questionna, son flair la guidant.
« Depuis combien de temps es-tu séparé de ta maman ? Et pourquoi ? »
H.R.P Je lance un dé de chasse, si jamais c'est réussi, tu pourras toujours dire qu'on croise quelque chose =)
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Lun 2 Mar - 19:53
Souffle Maternel
Keres feat. Nymeria
« Si nous pouvions disposer de l’immortalité, c’est notre mère que, la première, nous rendrions immortelle. »
de Philippe Gerfaut
Tu avais bien de la chance d'être tombé sur une louve aussi gentille. Tu savais des récits de Maman qu'il y avait beaucoup de méchants loups qui n’hésiteraient pas a vous croquer tout crue, toi et tes frères et sœurs. Ce n'était d'ailleurs pas rare d'en croiser, dans ces tunnels sombres. Tu te rappel de l'un d'eux. Grand, fort, doté d'une aura si dominatrice qu'il n'avait pas eut a poser ses yeux luisants sur vous pour vous en faire trembler de peur. Tu te souviens très bien que l'une de tes sœurs, a défauts de pouvoir ramper vers Maman c'était caché le museau contre ton flanc noir, terrifiée au possible.
Tu n'es pas le plus brave des louveteaux et sans doute te mettrais-tu a trembler si tu revoyais ce monstre a fourrure grise. Mais plus que tout au monde tu avais envie de retrouver les tiens et tu étais prêt a affronter une horde de chiens d'hommes pour cela. Parole de Keres ! Tu apprendrais a chasser, seul si il le fallait et mieux encore a te battre pour te protéger toi et ceux que tu rencontrerais sur ton chemin. Mais la volonté ne suffit pas, ton ventre vide te le fait bien vite comprendre. Tu ris doucement essayant de cacher les grognements tordus de ton estomac affamé. Tu aurais voulu t'excuser, mais Nymeria ne t'en laissa pas le temps. Il fallait que tu avales quelque chose et vite, avant que ta tête ne te tourne et que tu faiblisses d'avantage.
Tu te mets alors maladroitement en chasse. Museau flairant le sol sale du long et large tunnel dans lequel vous vous trouviez, tu tentes de mettre patte mise sur une piste. Tu n'es pas très discret et encore moins en position pour te mettre a courir comme une fusée dans l'espoir d'attraper quelque chose. Mais tu avances un peu, prenant les devants avant que la grande louve ne vienne te pousser du bout du museau comme l'aurait fait Maman. Tu jappes de joie et continue ton petit bonhomme de chemin en marchant dans ses traces de pas.
▬ Cela va faire deux jours. Je suis resté cacher ici pensant que Maman viendrait me chercher, mais je crois que c'est nous qui allons devoir la retrouver !
[hrpg : comme toi avant, si on trouve un truc, on fonce /pam/ ]
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Lun 2 Mar - 19:53
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'Dé de chasse' : 7
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Lun 2 Mar - 21:30
reste-t-il un espoir ?
f. 21 - a. 32 - e. 30
Keres avait commencé à avancer, truffe rivé sur le sol avant que la louve ne lui donne un petit coup de museau et, l'interrogea quant à sa mère et afin de savoir depuis combien de temps il est seul. Joyeusement, avançant auprès de la solitaire, il lui raconta. Deux jours qu'il était seul ?! La louve posa son regard sur le louveteau avant de regarder devant elle, soudainement inquiète. Comment se faisait-il que sa mère ne soit toujours pas revenu le récupérer ? Y a-t-il eu un problème ? Elle commençait à redouter la réponse et, n'osa même pas imaginer comment réagirait ce petit bout en apprenant que, désormais, il y avait peu de chance qu'il retrouve sa mère … Oui, elle ne voulait pas l'imaginer mais, elle l'imaginait très bien car, après tout, elle aussi était dans le même cas que lui … Pauvre petite chose … Livré à lui même depuis deux jours … Pas étonnant qu'il ai ainsi faim, il fallait à tout prix lui trouver quelque chose à se mettre sous la dent. Malheureusement, les rongeurs fuyaient rapidement en entendant le pas des deux loups, entendent leurs griffes tinter sur le sol rocheux du tunnel, leur odeur de prédateur. Elle doit lui trouver quelque chose, il le faut … Au moins, d'aller chasser lui permettait du gagner du temps quant à la déception et la tristesse que risquait d'avoir le louveteau en apprenant que cela était peine perdu de retrouver sa génitrice. Quoique … Pouvons-nous réellement la condamné de suite ?
« Oui, une fois que tu auras le ventre bien remplit, on ira la chercher. »
Lui dit-elle en essayant de garder un ton optimiste, même si au fond d'elle, elle commençait à en douter. Après tout, qui sait ce qu'il peut se passer dans ces souterrains ? Un éboulement peut tellement avoir rapidement lieu puis, qui sait ce que la Horde aurait pu faire également ? A moins qu'il y ai autre chose … Elle devait savoir …
« Tu dis qu'elle pourrait te chercher, vous avez été séparé ? Pour quelle raison ? »
Elle espère ne pas créer de trouble auprès du petit en lui faisant se rappeler ce qu'il s'était passé, espérant que leur séparation n'est pas dû à un quelconque problème mais, en même temps, elle avait besoin de savoir, afin de se faire une idée de la situation …