Force → 10
Agilité → 13
Endurance → 06

Tu avais été convié par Atom elle-même à chasser en sa compagnie. Cette louve, dirigeante de ta meute, n'était pas une femelle que tu pouvais classer dans les ennemis, ni dans les amis à proprement parlé. En effet, tu entretenais une relation des plus étranges avec elle et des plus malhonnêtes. En échange d'une fausse sympathie allant à son encontre, tu espérais profiter de son rang et donc de sa place dans la meute pour t'en faire une importante. Tu n'aspirais qu'à une chose, évoluer au sein de cette meute dans laquelle tu commençais à te sentir comme chez toi. Tu y avais bien pris tes aises, créant un lien avec presque tous les loups y étant présent. Tu les avais déjà tous croisés de nombreuses fois, tu avais parfois eu l'occasion de partager une activité avec certains, quelques mots avec d'autres, ainsi va le monde. Tu avais alors trouvé bon nombre de loups « non-amicaux » avec qui, il n'était pas bon de bavarder. Atom faisait exception, de part le profit qu'elle pouvait occasionner. Loin d'être la louve la plus joyeuse et la plus sympathique, elle se montrait le plus souvent d'une compagnie bien médiocre, mais tu t'en contentais au nom de ton ambition. Tu étais avec Atom depuis maintenant quelques temps. Cette dernière t'avait expliqué en détail le plan qu'elle avait concocté. En bon ami et en bon petit espion que tu étais, bien en dessous hiérarchiquement parlant d'elle, tu avais accepté d'un grognement se voulant amical. Ce plan qu'elle t'avait proposé, plutôt ordonné, sans grande surprise, ne te mettais pas grandement en valeur. Tu avais le bouleau du rabatteur. Elle se servait de son rôle pour te laisser les tâches les plus pénibles tandis qu'elle, aurait le plus simple et aurait en plus de cela le mérite d'avoir achevé la bête. Seulement, tu ne comptais pas rester à ta place. Quitte à risquer cette pseudo amitié de profit. Tu comptais bien participé plus qu'à l'attraction de la proie dans le piège, tu voulais participer à la battue. Tu voulais aider à mettre fin aux jours de cet animal que vous comptiez chasser. À en croire les dis d'Atom, il nous fallait trouver du gros gibier, proies rares en ces temps de bombardements. Tous tes sens en éveil, tu te dis que repérer la proie serait un avantage. Ta truffe au vent, tu avances, tu progresses aux côtés de la louve blanche. Tu bandes tes muscles, prêt à débusquer la proie que vous étiez venus tous les deux chercher.

HRPG:

Force → 10
Agilité → 13
Endurance → 06

Tu cherches ta proie du regard et du museau. Tu l'auras plus facilement à l'odorat qu'à la vue. C'est bien connu, les loups sont de bien meilleurs pisteurs. Bien meilleur que des guetteurs, et pourtant, tu n'es pas trop mal de ce côté-là. Une odeur alléchante vient flotter autour de toi. Une odeur que tu n'as pas l'habitude de sentir. Elle est si alléchante. Si délicieuse. Ce n'est pas du petit gibier. Tu mets un certains temps à reconnaître l'odeur caractéristique d'une vache. Finalement, en suivant Atom, tu tombes presque museau contre museau avec la vache. Tu vois son pelage taché. Ce pelage blanc immaculé, parsemé de grosses taches noires sombres. De loin, tu peux seulement sentir l'odeur de terre sèche qui se mêle à l'odeur de sa viande. Au final, tu sens plus l'odeur insupportable et bestiale qu'elle porte plutôt que celui de sa chair. Mais en imaginant sa chair dans ta gorge, dans ta gueule. Tu rêves de planter tes crocs blancs dans sa gorge. Sentir son sang chaud couler dans ton gosier. Savourer chacun de ses soubresauts de vie. Néanmoins, il te faudra patienter pour le faire. Une odeur musquée vient s'ajouter à celle de la vache. Tu vois cette dernière remplacée par une imposante créature brunâtre. Tu reconnais cette forte odeur de charogne. Cette imposante carrure. Un ours. Vous voilà dans de beaux draps. Tu espères simplement qu'Atom a un plan. Seul, tu n'aurais certainement aucune chance de survie. Tout du moins, tu aurais peut-être une chance de fuite, mais au combat contre un ours, tu ne survivrais pas. Ces épais crocs jaunes, armés sur sa grosse mâchoire, ses grands, longues et solides griffes noires accrochées sur ses énormes pattes. Tu finirais aplatit ou complètement découper par le carnivore. Il devait être venu pour la vache lui aussi. Tout du moins, avant de t'apercevoir. Atom et toi. Tu ne vois luire dans les yeux d'Atom aucune crainte. Tu connais la louve depuis maintenant deux ans. Tu sais qu'elle n'est pas du genre à abandonner. Elle ne se laissera certainement pas faire par ce colosse de muscles. Et pourtant, seule, elle n'avait pas grande chance. Est-ce que tu devais fuir avant de te faire déchiqueter ? Est-ce que tu devais rester fidèle à Atom, au risque d'aller droit à une mort certaine ? Tu n'eus ta réponse que lorsque tu vis la louve blanche filer vers le puissant plantigrade. Tes yeux se remplirent alors d'une lueur nouvelle. Ton coeur se mit à battre et l'appel du sang te fis prendre ta décision ultime. Tu ne laisserais pas Atom s'amuser seule ! Tu filas aussi vite que tes pattes purent te porter en direction de l'ursidé. Tu avais néanmoins tardé et Atom t'avait devancé. Elle avait bondit sur l'animal brun et s'attaquait à tout ce qui lui tombait dans la gueule. Plus astucieux, tu décidas de le prendre à revers. Profitant de la diversion que provoquait la louve, tu passas silencieusement et rapidement le combat des deux animaux. Ce combat était réellement impressionnant et semblait dangereux pour les lupins, pourtant, tu ne ferais plus demi-tour. Tu pris un peu d'élan et profitant de la diversion qu'offrait Atom, tu filas vers l'ours. Tes griffes et tes crocs se plantèrent sur le dos de l'animal. Tu tentas de grimper sur son dos, comme s'il eusse été un arbre. Malheureusement, tu ne parvins qu'à arracher une touffe de poils et un cri de douleur mêlé à de la rage de l'animal brun. Il se tourna alors dans ta direction, oubliant un instant la louve blanche qui causait bien plus de ravage que toi. Les oreilles rabattus, tu files entre les pattes de l'ours, sans trop réfléchir. En ce moment, la peur s'installe en toi. Tu la combats simultanément avec l'ours. Tu l'éjectes rapidement de ton esprit. Tu veux voir le sang de l'animal couler. Tu ne la laisseras pas t'envahir. Elle te paralysera et te tuera plus vite que l'ursidé. Tes yeux se réduisent à deux fentes. Tu es maintenant face au plantigrade. Il te dévisage et tu lis l'animosité dans ses yeux. La même animosité doit briller dans ton regard. Tu le sens. Tu le sais. Il tend la patte et d'un coup plus vif que tu ne le pensais, il t'envoie bouler à quelques mètres. Tu te relèves, une entaille te parcours le poitrail. De profondeur superficielle, mais de taille importante, elle souille rapidement ton pelage. La peur en profite pour prendre sa revanche. Néanmoins, tu ne l'as laisse pas gagner. Pas une nouvelle fois. Tu redoubles d'agressivité et de force contre elle. Tu l'inhibes littéralement de ton esprit. Tu ne peux pas t'arrêter. Tu dévoiles les crocs. Lorsque tu fais un pas dans la direction de la bête brune, une grimace te tord le visage. Tu jettes un coup d'oeil à ton corps meurtri. Après un coup de langue, tu te concentres de nouveau sur ton adversaire. C'est vous ou lui. Tu ne comptes pas lui laisser des chances supplémentaires. Tu fonces le plus vite possible, réprimant des grimaces et étouffant tes piaffements de douleurs. L'ours est de nouveau sur Atom. Il ne te voit plus, trop occupé avec la louve blanche qui continue son travail. Le prédateur géant se trouve ainsi bien amoché. Profitant une nouvelle fois de cette diversion, tu bondis sur l'ours, qui eut retrouvé une forme quadrupède. N'hésitant pas un instant, tu plantes tes griffes dans son dos et tes crocs. Lorsque l'animal tente de te déloger. Tu t'accroches plus profondément, il hurle de douleur. Tu tentes de progresser et tu y arrives plus ou moins. Tu n'es pas loin de la chute lorsque tu atteins enfin sa gorge. Tes crocs se plantent profondément dans cette dernière et alors, l'animal se redresse. Tu tombes entre ses pattes, les crocs toujours transplantés dans sa gorge. Cette fois, tu ne peux empêcher la peur de te gagner légèrement. Néanmoins, ta rage de vaincre est bien supérieure. Maintenant, c'est à celui qui craquera avant l'autre. Pendu entre ses pattes avant, tu risques la mort, mais tu ne le lâcheras pas.

HRPG:

Force → 10
Agilité → 13
Endurance → 06

La vie ou la mort ? Tes crocs fermement planter dans la gorge de l'ours, tu ne comptes pas lâcher prise maintenant ! Il veut ta peau ? Soit ! Tu veux la sienne aussi ! Ce sera donc au plus tenace, au plus fort et au plus résistant. Tu n'abandonnerais pas maintenant. Tu n'abandonnerais que mort. Du coin de l'oeil, tu vois Atom qui cesse un instant le combat, reculant. Mais à quoi joue-t-elle ? Tu l'ignores et tu commences à prendre peur. Peur de finir en chair à pâter. Avec Atom, le combat est possible et l'issue peut-être favorable, seul, tu ne parviendras certainement pas à finir ce combat en un seul morceau. L'ours t'as déjà entaillé le flanc. D'ailleurs, ce dernier commence légèrement à te démanger. Tu sens le sang qui coule le long de la blessure et continuer de se déverser sur le trajet que forma ta patte pour finalement être libéré en petite quantité dans l'air avant de retomber lourdement sur le sol. Tu sens le désespoir te gagner légèrement alors qu'Atom recule davantage. Serait-elle en train de fuir ? Toi qui pensait te l'être mise dans la poche.. Te serais-tu fourvoyé ? Est-ce qu'elle aussi aurait joué à un jeu avec toi ? Serait-elle prête à t'abandonner ici même avec cet ours ? Tu eus ta réponse lorsque cette dernière cessa de reculer. Elle planta alors son regard sur sa cible et fonça vers le plantigrade. D'un bond agile et puissant, elle vint à percuter l'ours, certainement dans le but de faire tomber ce dernier. Elle n'avait donc pas décidé de t'abandonner ! L'espoir renaît dans tes yeux et alors, ta mâchoire se resserra plus fort sur la trachée de l'animal. Tu sentis du sang couler des blessures nouvelles que tu infligeais à l'ours. Tu tentes de mettre toute ta rage et toute ta force dans ta mâchoire. Seulement, tu sens ton énergie te quitter. Au lieu de se resserrer davantage, ta prise faiblit. Tu te retrouves bientôt dans un état de faiblesse que tu pensais ne jamais pouvoir atteindre. Tu ne tiens plus que par une force ridicule. Bien que tu ne veuilles pas l'admettre, tu connais la cause de ces maux. Tu sais que c'est cette maudite plaie. Tu sais que tu ne tiendras plus longtemps et que l'ours aura peut-être raison de vous.

Contre ton gré, tu finis par lâcher prise. L'ours toujours sur ses deux pattes malgré l'assaut puissant d'Atom, lâche un grognement de surprise alors que tu commences une chute libre. Faible mais vivant, tu tentes de te rattraper à la fourrure de l'ours. Tes griffes raclent le vide. Et ta mâchoire claque à deux reprises dans le vide. Au prix d'un ultime effort, tu te retournes et parvint à te réceptionner maladroitement, mais en un seul morceau. Un grognement monte alors dans ta gorge et éclate, laissant exprimer ta colère et ta frustration. Alors qu'Atom est toujours au corps à corps avec l'ours, tu tentes un coup d'oeil sur la proie que vous visiez au début de cette aventure. Car oui, vous n'étiez pas venu pour cet ours, mais bien pour ramener un petit quelque chose à manger. Tu te rendis alors compte que l'animal que vous prévoyiez en festin était en train de se carapater. Au comble du désespoir, tu poussas un nouveau grognement. Vous ne pouviez pas tout perdre. Tu ne pouvais te permettre d'infliger cela à Atom et à ta meute. Un coup d'oeil sur ta blessure te permis de te redonner un peu de constance. Le sang coulait, mais à tes yeux, cette dernière ne risquait pas de te donner la mort. Tu avais encore un peu d'énergie. Juste assez pour permettre à Atom de s'en tirer. Au prix d'un ultime effort, tu grognas et te précipitas de toutes tes forces sur l'une des pattes de l'ours. Celui-ci tentas de t'éjecter en un coup de patte que tu évitas gracieusement. Tes crocs se plantèrent dans la patte qu'il t'envoya à la figure et se refermèrent avec violence. La gueule prise, tu marmonnas le plus fort possible pour qu'Atom puisse t'entendre :

« Atom ! Dégage ! Occupe toi de la proie ! Elle se barre alors qu'on combat cet ours. Ne t'en fais pas pour moi, je peux le retenir suffisamment longtemps pour que tu puisses abattre l'animal. »

« Atom ! Dégage ! Occupe toi de la proie ! Elle se barre alors qu'on combat cet ours. Ne t'en fais pas pour moi, je peux le retenir suffisamment longtemps pour que tu puisses abattre l'animal. »

« Abruti ! Ta vie est bien plus importante qu'une simple proie ! Je ne vais pas te laisser. Tu ne pourras retenir l'ours seul. Tu es blessé. »

Force → 10
Agilité → 13
Endurance → 06

La patte de l'ours toujours dans la gueule, tu avais réussi à atteindre le système auditif de Atom. Tu en étais certains. Pourtant, tu doutas de la réussite de tes paroles. Tu savais parfaitement qu'Atom se montrait être un être têtu et n'obéissant qu'à son libre arbitre. Il était donc peu probable qu'elle t'écoute et qu'elle aille chercher la proie. Dommage... Cette proie était relativement imposante et aurait pu nourrir bien des bouches. Par les temps qui court, ce n'est pas ce qui manque des bouches à nourrir. Tu pestes silencieusement contre toi. Tout cela ne serait jamais arrivé sans toi. Si tu n'avais pas été blessé par cet ours, le combat se serait vite finit et vous auriez pu aller chercher tous les deux la vache. Et tu avais tout fichu en l'air et te faisant blesser. Et pour couronner le tout, tu faiblissais de seconde en seconde, si bien que tu doutais de pouvoir faire entièrement le chemin du retour. L'ours rugit de fureur en sentant mes crocs s'enfoncer davantage dans sa patte. La fureur qui t'anime se répercute sur ta mâchoire et donc sur sa patte. Toute la haine, la colère qui en ce moment t'anime et se ligue même contre moi, se transforme en un regain d'énergie qui te permet de serrer plus fort la mâchoire. La réaction de l'ours ne tarde pas et il se met à secouer sa patte pour te faire lâcher. Malgré la faiblesse qui t'anime, tu tiens bon. Tu tiens bon jusqu'à ce que le coup de son autre patte te déloge, t'arrachant un rictus douloureux. Un gémissement ? Pas un. Tu sers les crocs et combat la douleur avec ton orgueil. Tes yeux luisent de rage et la voix d'Atom parvient à tes oreilles.

« Abruti ! Ta vie est bien plus importante qu'une simple proie ! Je ne vais pas te laisser. Tu ne pourras retenir l'ours seul. Tu es blessé. »

Comme tu t'y attendais. En plus d'avoir proposé ta vie contre celle de toute une tripotée de loups, tu te fais insulté par-dessus le marché. Néanmoins, tu sais que la réaction d'Atom est légitime. Cette dernière semble éprouver une certaine affection pour toi, que tu n'ignorais pas. Toi qui te fais passer pour un de ses amis. Cela ne la fait pas être plus gentil avec toi, mais au moins, certaines situations montrent à quel point elle ne veut pas te perdre. Enfin, peut-être ferait-elle la même chose avec n'importe lequel de ses camarades. Les paroles, bien que virulentes, d'Atom te réchauffe le coeur et une nouvelle fois, tu sens une énergie nouvelle inonder ton corps et aller irriguer tes veines. Atom avait donc remarqué l'état préoccupant dans lequel tu semblais être. Pourtant, cette blessure t'avais paru superficielle et peu profonde au premier abord et la douleur ridiculement petite. Tu compris un instant plus tard que si la douleur n'avait pas été plus importante, c'était sous le coup de l'adrénaline qui avait apparu en même temps que le combat avait commencé. Cette adrénaline contenu dans chaque animal qui dans les moments les plus périlleux prends le relais sur le physique et le mental. Alors que tu jetais un coup d'oeil inquiet à ta blessure, tu cesses d'entendre les cris plaintifs de l'ours. Inquiet pour Atom, tu laisses rapidement ta blessure et cherche follement du regard la boule de poils blancs. Tu finis par l'apercevoir, non loin de toi. Tu te demandes alors si elle est parvenue seule à faire fuir l'ours ou si ce dernier à tout simplement arrêter de lui-même ce combat. Tu trouves une tout autre réponse. Tes yeux rencontrent les barreaux grisonnant d'une cage qui encercle et retient prisonnier l'animal. Pour une fois, le karma commence à tourner. Un son dans le lointain éveil ton attention alors que tu délectais de la joie que tu faisais de pouvoir peut-être rattraper la vache, cet animal enfermé. Tu jettes un coup d'oeil interrogateur à Atom et tu laisses ton appétit parler.

« Tu aurais pu partir... Ma vie ne vaut rien. Mais c'est gentil d'être resté. Dit, je sais que l'on n'a que très peu de temps, mais tu penses qu'on peut encore attraper cette vache ? »