F : 45 - A : 36 - E : 41
Vivre sous terre commençait à te peser, privé de la lumière du soleil, privé de végétation, de liberté … Cet endroit était tel une prison pour toi, une prison qui t'oppressait de plus en plus. Chassant du rat à longueur de journée, errant dans ce labyrinthe sombre et humides, réduit dans un état piètre, loin du loup, du prédateur que tu devrais être, que vous devriez tous être … Perdu dans de sombre pensée, tu décides de sortir de là, de voir ce qu'il se passe là haut, à la surface. Tu en avais marre de manger ces sales rongeurs répugnant, non, tu voulais manger autre chose, ramener autre chose à la meute mais, pour cela, il te fallait sortir, braver les danger de l'Homme.

Tu sortis, jouissant des dons rayons du soleil qui venaient se poser sur ton poil sombre, tu fermes un instant les yeux, de nouveau aveuglé par tant de luminosité. Ouvrant de nouveau les yeux, même si cela ne te servaient guère désormais, tu laisses ton flair balayer la zone de ses odeurs. Aujourd'hui, le ciel semblait calme, tu n'entendais pas le moindre bruit de bombardement, avaient-ils terminé leur massacre ? Non, tu en doutes mais, probablement se reposaient-ils ? Oui, cela est fort probable et, tu profites de ce moment de répit que t'offre les Hommes pour t'extirper complètement de ce trou et, commence à parcourir les terres, ces terres qui, autrefois, était encore un peu peuplé de gibier mais, surtout de loup, des terres qui vous ont été arraché du jour au lendemain …

Découvrant peu à peu le paysage meurtrie par ces bombes largués par ces oiseaux de fer dans lequel ta meute vivait autrefois, avant que tout ceci ne commence. Tu flaires le sol, tu ne cherches pas spécialement quelque chose, après tout, tu doutais qu'il reste la moindre vie dans ce paysage chaotique, non, tu te contentais seulement d'explorer, de constater avec tristesse l'étendu des dégâts qu'avaient fait subir les Hommes à la terre, vos terres …

Dans ton exploration sans but une odeur finit par attirer ton flair. Dressant les oreilles, la tête bien droite, tu tentes de capter la position d'où provient cette odeur et, finit par t'y rendre. Non loin de l'une des entrées des souterrains se trouve un animal, te tapissant comme tu le pouvais pour ne pas être repéré, tu observes la créature présente. Un cheval, que faisait-il ici ? Probablement vient-il du village des Hommes et, au vu de son piètre état, il avait dû subir, lui aussi, la fureur des bombardements … Te léchant les babines en le regardant, tu n'avais qu'une envie, lui sauter dessus mais, même blessé, le canassons pouvait encore se défendre mais, surtout, même si tu le tue, comment le ramèneras-tu jusqu'au garde-manger ? Impossible seul, il allait te falloir de l'aide … Jetant un dernier coup d’œil à l'animal blessé qui restait caché dans un coin, comme si il était à l'abri de tout.

Tu te faufiles dans l'une des entrées des souterrains et, lorsque tu captes l'odeur de ta meute t'arrête avant d'émettre un hurlement afin de demander de l'aide. Que ceux qui répondent à ton appel te rejoigne, tu les attendrais ici avant de les mener à cette proie de choix ...

F : 45 - A : 36 - E : 41
Deux loups avaient réagit à ton appel et, malheureusement, pas les meilleurs … Deux Hordiens arrivèrent là où tu te trouvais et, visiblement de piètre humeur.Tu pouvais voir dans leur regard que les deux loups étaient à peine réveillé et, cela était probablement pour ça qu'ils étaient d'humeur massacrante. Tu n'en fis pas la moindre remarque, tu ne tiens pas à avoir d’ennuis et, peut-être que ta trouvaille les rendra plus joyeux au moins, après tout, qui cracherait sur un proie tel que celle que tu avais trouvé ? Tu les fixes un moment de tes yeux presque aveugle avant de répondre d'un ton calme, comme à ton habitude, nullement déstabilisé par leur saut d'humeur du réveil.

« Navré de vous avoir réveillé mais, j'ai trouvé une proie susceptible de plaire à tous et, de nous remplir l'estomac pour un moment. »

Tu fis une légère pause, fixant toujours les deux loups face à toi avant de reprendre.

« Un cheval est grièvement blessé non loin de là. C'est là une belle occasion de se nourrir de autre chose que de vermines qui traînent dans ces tunnels. Le transporter une fois mort sera impossible à moi seul alors, des crocs en plus sont la bienvenue, sauf si vous avez mieux à faire bien sûr. »

Sur ces mots, tu attendis un moment avant de te retourner et, faire le chemin inverse pour retourner à l'endroit où se trouvait le canasson, en espérant qu'il n'avait pas bougé mais, au vu de son état, il y avait peu de chance pour que cela soit le cas.

Rapidement tu retournes jusqu'à l'endroit où tu avais perçu le cheval, ce dernier se trouvait toujours là, allongé, passant ses naseaux près d'une vilaine blessure ouverte qu'il possédait sur la cuisse gauche. Vu l'état de cette blessure, peu de chance pour que l'équidé puisse se relever et, tenter de fuir, entre autre, cette proie est à votre merci … Caché dans un coin pour qu'il ne puisse te voir ou te sentir, tu l'observes un moment … Mettant ensuite un coup d’œil autour de toi, voir si les deux Hordiens t'avaient suivis ...

F : 45 - A : 36 - E : 41
Les deux Hordiens t'avaient suivis et, maintenant, tous trois vous trouvez près de l'animal blessé. Sans vous concerter sur la méthode à prendre car, de toute manière, même un débutant était capable de s'en prendre à un pareil animal blessé, du moins blessé dans son cas à lui. Arawn partant dans son coin, tu t'éloignes ensuite de Tybalt pour prendre l'équidé sous un autre angle, le but ? L'encercler et, ainsi, éviter tout moyen à l'animal de s'enfuir, même si tu doutais qu'il puisse partir au vu de son état. Mais si tu avais fait appel à tes frères de meute – même si ces deux là n'en faisait guère partie – c'était surtout pour pouvoir ramener cette proie de choix parmi les « votre ». Dans un sens, cela t'emmerdait que ça soit des Hordiens qui répondent à ton appel mais, qu'importe, le résultat serait le même, non ? Puis, tu ne pouvais pas nier le fait que ces loups étaient doté d'une sacré force alors, pourquoi ne pas en profiter ? Tu étais un excellent chasseur mais, même à toi seul, il t'était impossible de ramener une proie avec un tel gabarit.

Tu jettes un coup d’œil rapide aux deux loups puis, t'approche de l'animal, pas besoin de lui foncer dessus, il était de toute manière encerclé et, au pire des cas, l'équidé paniquerait et, dans le meilleur des cas, sa chaire n'en sera que plus meilleur …

L'équidé senti enfin votre présence et, commence à s'affoler. Il tente de se lever mais, en vain, sa blessure béante le rappel à l'ordre, le forçant à rester clouer au sol et, cela, malgré lui. Se mettant alors à hennir sous la panique, ses yeux grands ouverts, cherchant lequel de vous trois surveiller en premier. Sa respiration se faisait rapide, paniquer mais, il savait probablement sa dernière heure venu car, il ne tenta pas une nouvelle fois de se redresser et, rapidement, vous vous retrouvez sur lui pour l'achever ...

H.R.P. Pas besoin de dé, j'ai la proie d'office, il me fallait juste trouver d'autres loups pour le traîner

F : 45 - A : 36 - E : 41
La chasse débuta, une chasse bien simple au vu de l'état de votre proie. Vous fondez dessus, chacun d'entre vous attaquant une partie différente de l'équidé qui tentait de se redresser pour fuir, même si cela ne servirait à rien car, de toute manière, il est foutu … Aujourd'hui, tu n'avais nullement envie de jouer, de plus, être à la surface ne te rassure guère, il faut en finir vite, tant que le ciel n'est pas parsemé d'oiseau de fer et, que la pluie n'est pas au rendez-vous. Tu aides les Hordiens à achever la bête, lâchant enfin ta prise avant de jeter un coup d’œil à deux près de toi. L'un deux s'était déjà servit, t'arrachant ainsi un grondement dans sa direction. Hors de question que ces Hordiens profitent de ce buffet seul ! Fort heureusement, l'autre semblait tout aussi pressé que toi de ramener ce divin trophée parmi les « votre ».

Attrapant une patte, tu te mis à tirer pour pouvoir traîner l'animal. Même à trois vous aviez du mal, le cheval est imposant et, tu espères qu'il n'y aura aucun problème à le faire passer dans les tunnels sinon, vous risquez de devoir le démembrer pour pouvoir le ramener jusqu'au garde manger et, qui peut assurer que l'un d'eux ne partira pas dans son coin avec son morceau de barbaque ?

Hissant tant bien que mal l'équidé dans les étroits passages, vous finissez enfin par arriver, non sans mal, jusqu'à la faille et, menez le cheval avec le reste des proies du jour … Voilà une prise que tu n'es pas près de refaire pour sûr mais, au moins, cela vous changera des rats et autres vermines de ce genre ...

THE END