Ne jamais réveiller un ours !

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 Qu'est-ce que le courage ? Sinon garder devant le danger une âme sereine et un esprit libre. 

Force: 12            Agilité: 10               Endurance: 14
 

J'avais quitté la faille de grenat car j'avais besoin d'air. D'ailleurs, je faisais tout pour y passer le moins de temps possible. La chasse m'occupait énormément. La horde puisait allègrement dans notre garde à manger. Cela nous donnait deux fois plus de travail à nous chasseurs. Mais cela ne me dérangeais pas vraiment. Cela me fournissais une excuse parfaite pour quitter le camp. Mais, je ne sortais pas que pour chasser. J'aimais bien m'isoler à l'air libre pour réfléchir ou explorer les environs. Cependant, je veillais à ne pas trop m'éloigner du camp de survie au cas ou un bombardement me prendrais au dépourvu. Je me promenais dans la forêt en pensant à mon avenir. Alors qu'il y a encore quelques jours, je ne pensais même plus à mon présent. J'étais obnubilé par le passé. Ce qu'il s'était déroulé dans la plaine du Styx m'avait littéralement obsédé pendant plusieurs jours. Une illusion qui m'avait chamboulé. Je savais que c'était une simple illusion. Ma famille était morte il y plus d'un an maintenant. Pourtant, je m'y étais accroché de toute mes forces. J'étais comme un drogué. En y réfléchissant, je fonçais droit dans le mur. Car, j'aurais pu me faire tuer par un bombardement à cause de mon manque d'attention. Ce qui aurait été plutôt ironique en sachant que ce qui m'avait maintenu en vie pendant mon année de solitaire. Une promesse à un être cher. Un rire involontaire m'échappa et je me laissa aller à rire de bon cœur. Qu'est ce qui m'avait remis dans le droit chemin. Un seul nom: Mistral. Je ne connaissais pas encore très bien cette jeune louve mais suffisamment pour savoir qu'elle était déjà très importante à mes yeux. J'avais au moins une certitude au sujet de mon avenir, il serait lié à celui de cette jeune louve. Je m'étais instinctivement pris d'affection pour elle. Et considérais qu'il était de mon devoir de la protéger. En effet, je la voyais mal tenir face à un loup mal intentionné et encore moins devant un loup du calibre d'un hordien. J'étais perdu dans mes pensées lorsqu'un vacarme assourdissant m'en tira. Les aigles de fer ! Cela, ne finirait donc jamais. Saletés de bipèdes, soyez maudits. Je me précipita à toute vitesse vers la grotte qui ne se trouvait qu'à quelques mètres de moi. Une fois à l'intérieur, je repris mon souffle. J'haletais et reculais pour m'enfoncer au plus profond de la grotte. Le sol tremblait, des explosions retentissaient à l'entrée de la grotte. Des pierres se sont décrochés des parois internes. Cela faisait un vacarme assourdissant. D'ailleurs, je n'entendais presque plus rien. Un moment, je ne pus réprimer un frisson d'horreur le long de mon échine. Je croyais que j'étais en train de devenir sourd. Puis, les bombardements cessèrent aussi rapidement qu'ils avaient commencés. Soulagé, je cessa de reculer. Je me trouvais maintenant au cœur de la grotte. Je pensais être tiré d'affaire. Mais un grondement sourd m'en dissuada. Un grondement rauque qui transpirait la colère et la hargne. Le grondement emplissait la cavité qui semblait résonner de sorte que le grondement semblait venir de partout. Je ne voulais pas me retourner car mes sens m'avaient avertis que l'animal dans cette grotte était aussi fort que moi. Bon d'accord trêve de plaisanteries, bien plus fort que moi.        

Le sport c'est la santé hehehe

« Jamais deux sans trois »

Force: 12
Agilité:10
Endurance: 14


Rassemblant mon courage, je me retourne en me disant qu'il n'y avait que moi pour m'abriter dans une grotte ou se trouvait un ours en train d'hiberner. Si cela ce n'est pas de la malchance, je ne sais pas ce que c'est. En face de moi se dresse un monstre de plus de deux mètres. A vue de museau, je dirais qu'il fait dans les trois cents kilos. Et il m'a l'air de très mauvaise humeur. Quoi vieux. Ce n'est pas de ma faute. Hein, si ces satanés bipèdes ne m'avaient pas pris par surprise je ne serais pas là. Et tu serais encore en train de roupiller à l'heure actuelle. Allez calme toi ! Et la solidarité animale elle est ou ? Non sans rire comme si c'était ma faute si ce balourd était un gros paresseux. Moi aussi j'aimerais bien dormir tout l'hiver. Ce monologue intérieur se termine lorsque l'ours mal léché çà c'est le cas de le dire s'avance vers moi d'un pas lourd et menaçant. En apparence, je suis toujours parfaitement calme et discipliné. Je n'ai pas bougé d'un iota mais au fond de moi je me décompose. Il montre ses crocs. Mon petit pote, enfin non mon immense pote à ce petit jeu je suis bien meilleur que toi. Je me mets en posture agressive montre mes crocs et pousse un grognement de colère teinté d'un soupçon de peur, il faut l'avouer. Je fais claquer mes mâchoires dans le vide mais il continue d'avancer. Je me couche prêt à bondir sur le monstre au sommeil léger. Mais soudainement il se met à quatre pattes et charge dans ma direction. Alors qu'est ce que je fais. Et bien je me mets à courir à toute vitesse vers la sortie. Je crois que je n'ai jamais couru aussi vite. Enfin peut être que si mais ce n'est pas vraiment le moment d'y penser. Je sors à l'air libre. L'air sent le roussi et le brûlé. Des cendres flottent dan l'air, je n'y vois pas grand chose. Mais j'entends parfaitement bien. Je ne suis pas devenu sourd en fin de compte. Je n'ai pas vraiment le temps de savourer cette information car mon nouvel ami continue de me poursuivre. Il va bien moins vite que moi. Normal, c'est ce qui arrive quand on mange trop. Mais moi je ne suis pas une machine je dois m’arrêter pour reprendre mon souffle. J'aspire une goulée d'air pollué. Je n'entends plus l'ours, peut être qu'il en a eu marre. Ah quel aventure, je vais avoir des choses à raconter au camp. Je m’apprête à rentrer soulagé d'avoir échappé deux fois à la mort aujourd'hui. Lorsque le rugissement de l'ours me vrille les tympans. Il sort de la fumée qui m’empêchait de voir correctement et me donne un coup de sa patte avant, je parvins à l'esquiver de justesse. Je m'enfuis en courant et cette fois je ne m’arrêterais pas avant d’être à la faille de grenat même si je dois y laisser mes poumons.

Quelle aventure

« Après avoir frolé la mort j'aime encore plus la vie. »

Force:12
Agilité:10
Endurance:14

Je cours à toute vitesse, j'ai l’impression de voler. Mes pattes touchent à peine le sol. Oui, cette fois j'en suis sur que je n'ai jamais couru aussi vite. Mes dernières courses étaient de la gnognote comparées à celle ci. Je n'entends plus rien derrière moi et ne sens plus l'odeur ennemie. Mais je ne veux pas m’arrêter. Oui bon d'accord je le reconnais j'ai peur. Ce monstre aurait pu me briser en deux. Je cours encore et toujours. Mes poumons tiennent le coup. Alors pourquoi m’arrêter. Soudain un bruit de feuilles me distrais et je trébuche sur une pierre. Puis c'est la chute je dégringole dans un fossé. Aie cela fait plutôt mal. Je n'étais jamais tombé avant. Je regarde vers l'arbre ce n'était qu'un corbeau. Saleté de piaf de malheur. De malheur non, pas de malheur. Je me relève prestement mes pattes n'ont rien. Merci, mon dieu. Puis me recouche aussitôt car cet ours brun vient d’apparaître à coté de l'arbre. Mais c'est pas vrai, il ne veut pas me lâcher. Retourne faire dodo l'ourson. Il m'en veut à mort ça c'est le cas de le dire. Tenace comme moi mais je ne pense pas être aussi rancunier. Si jamais c'est le cas cela va très vite changé. L'ours se trouve à l'endroit ou je me trouvais avant de trébucher mais ne regarde pas dans ma direction. Une idée non une folie me vient à l'esprit. Folie oui c'est de la folie. Tant pis, je ne résiste pas. De toute façon je ne suis plus très loin de la faille une dernière cavale et je suis à l'abri. Ce balourd est peut être très impressionnant il n'oserait pas affronter une meute de loup sur les nerfs qui plus est. Il s'approche du fossé et je me prépare à bondir. Il se penche et je lui bondis dessus faisant claquer mes crocs à quelques centimètres de son visage. Je lui arrache un morceau d'oreille et m'enfouit à toute vitesse vers la faille de grenat. Arrivé devant la faille, je crache le morceau d'oreille ensanglanté et pousse un hurlement pour avertir la meute de la menace. J'éclate d'un rire frénétique en me disant que grâce à moi il pourra mieux dormir car il n'entendra plus aussi bien. Peut être que quelqu’un deviendra sourd aujourd'hui. Mais ce ne sera pas moi. Mes frères de meute me toisent mais reste en faction car ils ont sentis l'odeur de l'ours sur moi. Je rentre dans la faille tremblant en repensant au fait que j'avais frôlé la mort trois fois en une seule journée.