Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 Pour un peu de vie. [Entraînement/Exploration]

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Mar 4 Mar - 16:52

EDIT ATOM. Jauges:
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Agilité: 10
Endurance: 17
Pour un peu de vie.
Entraînement et Exploration en Solitaire avec une apparition Daria parce qu'elle s'est incrustée ♥ et puis elle est partie :O Et du coup avec Yû ♥ parce que bon voilà et je suis en train de faire une purée d'intro super longue qui sert à rien :3



< C'est cela. Dansez, pensées noires. Emmenez-moi jusqu'au bout de ce chemin. Je suis en train de perdre celle que j'étais. Méfiante, dure, froide. Ouais, toujours. Surtout avec les autres. Mais quand je suis seule. Quand mes actes n'influent que sur ma vie. Tout s'échappe. J'avais promis de survivre mais plus le temps passe et moins tout cela n'a d'importance. Ou plutôt, cela en a, mais seulement a condition de se sentir en vie. C'est grâce à vous que j'ai le courage de vivre, pensées noires. C'est grâce à vous que je viens jusqu'au Terres de l'Ouest simplement pour un entraînement.

Haha. Vous voyez, votre existence me donne la force de courir vers le danger. Vers le risque de la mort. Vous voyez, c'est grâce à vous que je ne pourris pas sur place. Ouais. Parce que survivre, c'est beau, mais cela force à vivre dans la sécurité.

Je vous en foutrais de la sécurité.

Je crois que je ne suis pas très en forme aujourd'hui. >



Superbe état d'esprit pas vrai ? Je ne sais pas vraiment ce qu'il se passait dans ma tête à ce moment, mais voilà, il se trouve que le matin, en me réveillant après un énième cauchemar, j'avais hurlé. Un long hurlement, puissant, plein de rage. Puis, j'avais foncé sur le premier arbre venu et avait mordu, détruit l'écorce et laissé de longues traces dans le tronc. Mais qu'est-ce que c'était ça ? Ce semblant de vie ? Et puis où ça menait de faire semblant de s'en sortir alors qu'on voulait juste tout foutre en l'air, soit en premier. Merde, j'allais vraiment pas bien pour penser un truc pareil...

Il fallait dire aussi que cela faisait plusieurs nuits de suite, et à chaque fois, ils étaient plus oppressants. Plus durs. J'en frissonnait encore alors que je marchais vers les Terres de l'Ouest. Je m'était dit : "Merde, à quoi ça rime ? Ou est passé ma rage ? Haha, pensées noires, vous ne m'aurez pas ! Je vais allez affronter un bon coup le risque et la mort, et puis je reviendrais, plus vivante que jamais." Puis j'étais partie.

Au loin, les reliefs d'une ville se dessinaient. Ma colère s'était quelque peu dissipée et mon envie d'en finir était définitivement repassée dans la case "Pardon ? Comment t'as pu penser ça ne serais-ce qu'une seule fois ?". Tout avait l'air normal. Juste encore un peu de rage envers les humains, une prière pour que tout cela ne soit qu'un cauchemar géant et une légère tristesse. Rien a signaler.


Alors pourquoi j'avançais toujours ? J'aurais peut-être dû rentrer, maintenant que tout était terminé. Oui mais non. Non parce que je n'étais pas venue pour repartir sans rien faire. Non parce que quelque part, j’espérais qu'en m'entraînant et en affrontant un lieu dangereux, je puisse effacer mes cauchemars, le temps d'une nuit ou deux. C'était toujours cela après tout.

La nuit tombait peu à peu. Le soleil disparaissait doucement derrière l'horizon. L'obscurité reprendrait bientôt ses droits. A l'approche de la ville en ruine, je renforçais mon attention et ma discrétion. J'atteignis les premières maisons et, bientôt, je serpentais entre les bâtiments, rasant les murs en silence. Les humains traînaient encore par ici, ils étaient rares, certes, mais tout de même.

Après un long moment à errer dans les rues, j'arrivai à un endroit définitivement intéressant. Le parc. Je m'y introduit, satisfaite d'avoir trouvé un endroit propice aux entraînements. La nuit avait définitivement installé son voile étoilé sur le ciel, et aucun nuage ne troublait ce spectacle. Cela me rassurait, pas de pluie d'acide en vue ! Et pour rendre cette nouvelle encore plus agréable, le parc était vide. Pas un être vivant en vue. En temps normal, la perspective de n'avoir aucun animal à se mettre sous la dent ne me réjouissait pas du tout, mais ici, les êtres vivants étaient des hommes. Rien de bien agréable donc.

Je me mis alors à courir. Courir sans m'arrêter. Courir à perdre haleine. Mes muscles s'activaient sous ma peau. Mon cœur battait plus fort à chaque foulée. Mes poumons se soulevaient puis se rabaissaient au rythme de mon souffle. L'air entrait dans ma gueule et ressortait juste après. Le froid piquait ma peau malgré mon pelage. Le vent sifflait à mes oreilles. Je me sentais enfin vivante. Pas seulement survivante. Vivante.

Je ne m'arrêtai que lorsque je fus sur le point de m'écrouler. Puis immobile, je repris mon souffle. Le temps semblait s'être arrêté pendant ma course et il reprenait lentement sa marche habituelle. Je levai les yeux vers le ciel. Voilà. J'avais oublié le monde. L'enfer plutôt. Il n'y avait eu que moi et le ciel. Et puis, ici, il restait quelques arbres, un peu d'herbe. Presque comme avant. Enfin, plus que dans certains endroits du moins... Et c'était déjà beaucoup.


Je ne m'accordai pas une trop longue pause et me dirigeai immédiatement vers le point d'eau que j'avais repéré durant ma course. Je reniflai l'eau. Elle semblait plus ou moins saine. Peut-être pas parfaite à boire mais pour ce que je voulais faire, cela suffirait. Je plongeai. Le froid de l'eau me saisit et je réagis en mettant immédiatement mes membres en mouvement. Je nageais vers le centre du lac, déterminée. Puis vers un autre endroit, et encore un autre. J'évoluais ainsi dans l'eau. Depuis combien de temps n'avais-je pas fait cela ?

Lorsque je sortis de l'eau, j'étais épuisée et frigorifiée, mais fière et satisfaite. Je me secouai tel un gros chien et me remis à courir encore une fois das l'espoir de me sécher quelque peu avec le vent. Enfin, je m'écroulai près de l'un des arbres survivants. Quel bonheur, définitivement. Me vider la tête ainsi m'avait fait tant de bien... J'avais bien fait de venir ici.

Brusquement, un bruit me fit sursauter. Je constatai avec une certaine peur que je m'étais permis de somnoler, baissant ma garde dangereusement alors que je me trouvais sur des terres susceptibles d'accueillir des Hommes. Immédiatement, je me relevai et me fis la plus discrète possible. Scrutant le parc à la recherche de la source du son.
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Mar 4 Mar - 18:00

Il en avait ras le bol. Définitivement. C'était toujours à lui de se taper les rondes de nuit, dans le froid, à l'heure où tout le monde ne souhaitait qu'une chose : Dormir. Mais voilà. Quand Alice avait tourné vers lui ses grand yeux bleus glace pour lui demander d'échanger leurs tours de garde, il n'avait pas su résister. Encore une fois, il avait cédé. Cette fille lui faisait tourner la tête, elle le savait, et elle en jouait. Il était stupide de croire qu'un jour quelque chose de sérieux pourrait se créer entre eux.

Il soupira alors qu'il entrait dans le parc. Le froid s'infiltrait dans son manteau. Il pesta. L'hiver, toujours. Quand en aurait-on finit ? Il en avait ras le bol de tout. De vivre terrer là à se méfier de tout, surtout. Et puis cette guerre jamais vraiment terminé le mettait sur les nerfs. Comme tout le monde au final. Il aurait bien balancé le fusil et les couteaux qu'il portait et rangé à jamais le masque à gaz qui pendait, accroché à son sac.

Le chien à ses côté grogna soudain. Il s'agita et tira sur sa laisse avec force. Il avait repérer quelque chose, c'était certain.

- Vador ? Qu'est-ce qu'il y a ? Tu as sentit quelque chose ?

Qu'est-ce qu'il se sentait stupide, là, tout de suite. Déjà, "Vador", c'était un nom ridicule. Si on lui avait laissé le choix, il n'aurait jamais appelé ce chien ainsi. Et puis, il posait ses questions comme si le berger allemand allait lui répondre. N'importe quoi.

Le chien semblait déterminé. Il tirait comme un fou. Un aboiement jaillit de sa gueule et l'homme lui ordonna immédiatement de se taire. Au loin. Une silhouette filait dans la nuit. Il se mit à courir à sa suite, tentant désespérément de garder le contrôle sur le chien surexcité.

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Mar 4 Mar - 19:55

Daria déambulait dans la nuit, son cœur aussi sombre qu'une grotte sans fond et sans fin.
Pourquoi ?
C'était une bonne question, qui s'appliquait à beaucoup de choses. Pourquoi n'avait-elle su jamais séduire son Alpha ? Pourquoi celui-ci avait pris une compagne, connaissant ses propres sentiments profonds ? Pourquoi son office, qui lui convenait si bien, lui faisait tant de mal ? Pourquoi les Hurleurs de l'Aube s'étaient-ils fait déchiquetés, leur territoire dévasté, alors qu'il n'avait pas commis plus de mal qu'une autre meute ?
Pourquoi Toriac avait-il succombé ?

Elle soupira, le cœur en lambeau. Intimement, elle croyait aux dieux, en une force supérieure régissant la terre comme les cieux, attendant de chaque être vivant qu'il se batte pour vivre. Elle ne l'aurait jamais avoué, bien sûr. Mais cela l'aidait, de savoir qu'elle n'était pas toujours responsable, que les événements étaient voulus, avaient un but.
Tout plus que savoir que la folie destructrice des hommes n'étaient rien d'autre qu'une poignée de sentiments inertes et passagers, que la mort, et même la vie, n'avait aucun but, aucune raison précise.
Que les accidents n'existaient pas, qu'ils étaient la cause de ce monde.

Elle s'arrêta un instant, contemplant l'obscurité qui tombait sur le paysage, tel un sombre voile éthéré fait d'air et de poussière. Alors que le soleil disparaissait lointainement, la louve leva haut la tête, profitant des rayons lumineux qui s'offraient à elle, comme si c'était les derniers qu'elle aurait jamais l'occasion de voir.
La louve blanche décida de pousser son exploration, un peu pus loin, sans aucune raison. Pour marcher, s'éloigner de la meute et des problèmes ?
Cela aussi elle l'ignorait.

Au loin, les prémices d'une cité déchue trônaient, fugitifs vestiges d'une époque de furie et de sang, humain comme loup. Les cendres que laissaient les hommes étaient toujours impressionnantes, et cette place altière, se tenant fière même dans la défaite, montrait à l'animal qu'elle n'était qu'une petite moucheture blanche sur l'immensité sombre de la planète.
Prendre conscience de sa condition pouvait apeurer ou, dans d'autres cas, apaiser, et Daria se sentit plus calme. Tout ne reposait pas sur elle ; elle n'était pas si vitale, si importante que ça.

Elle se dirigea, légèrement hagarde, vers l'endroit de ses cauchemars. La ville abandonnée ne l'avait jamais intriguée, mais ce soir là, elle se sentait... prête à affronter ses démons.
Aussi son regard s'éclaira-t-il d'une lueur déterminée, et elle poursuivit sa route.

Une fois dans la ville, instinctivement, elle se dirigea à l'odeur, repérant parmi les effluves les douces fragrances de reste de plantes. Le clapotement de l'eau la guida, comme un appel sous la voûte étoilée de la nuit. Lorsqu'elle parvint à son but, la louve blanche s'arrêta. Une odeur doucereuse, teintée des marques de sa meute, flottait déjà dans l'air, emplissant l'espace. Elle pesta intérieurement, tout en bénissant le ciel : si elle cherchait à tout prix la solitude, elle était tout de même heureuse de pouvoir ressentir une présence familière.

Au même instant, une autre odeur lui parvint, pus lourde et menaçante, en même temps que des craquements intempestifs retentirent dans le parc. Alarmée, elle plongea dans les buissons, juste à temps pour voir débarquer un humain et son chien. Celui-ci aboyait, alerté, et tirait son compagnon vers l'eau claire. La Bras-Droit aperçut Kaïs, tapie sous un arbre, et lui fit signe.
L'avait-elle vue ? Elle l'ignorait.
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Mer 5 Mar - 18:39

J'étais immobile, là, collée à cet arbre, tentant presque de devenir une ombre dans ce parc. J'enterrais ma panique sous des tonnes de concentration et figeais cet étrange mélange derrière un masque froid. C'était un humain. Il retenait un chien à l'aide d'une sorte de corde. Je ne m'attardai pas à plaindre l'animal, puisque pour une fois, c'était avec une grande joie que je le voyais attaché. Il m'avait sentit et tirait sur sa laisse comme un fou. Heureusement, ce crétin d'homme ne semblait pas comprendre la raison de cette agitation. Si tu savais stupide bipède...

Lorsque l'animal aboya enfin, je réagis au quart de tour. Je bondis et filai dans l'obscurité. Avec un peu de chance, il ne me rattraperais pas. Je devais leur échapper. Pour cela, il fallait réfléchir, et vite. L'eau ? Trop risqué. Les Hommes avaient d'étranges objets, et leurs bâtons-qui-donnent-la-mort m'effrayaient par dessus tout. J'en avais déjà vu être utilisé. D'abord, cela faisait un grand bruit, puis, sans qu'on comprenne, la cible s'écroulait. Dans le meilleur des cas, simplement blessée. Dans le pire, morte. Ce truc fonctionnait à distance et je savais que je serais devenue une cible parfaite au milieu du lac. Alors où ? Sortir du parc ? Courir jusqu'à ce que mes poursuivants abandonnent ?

Ils me suivaient encore et toujours, mais l'homme ralentissait son chien. Un vrai boulet. Bien, au moins je n'avais qu'à courir. Enfin... Jusqu'au moment ou l'humain lâcha le berger allemand qui accéléra, libéré de son maître. Il me rattraperais, c'était certain. J'avais trop courut, j'étais déjà fatiguée. Et puis si je m'arrêtais pour me battre, l'Homme nous rejoindrais, et mes secondes seraient comptées. Que devais-je faire ? Si je ne gagnais pas par la vitesse, il fallait faire autrement. Du plus vite que je pus, je fonçai vers la sortie du parc, direction la rue et ses bâtiments.


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Mer 5 Mar - 18:52

L'homme perdait définitivement le contrôle de son chien. Il tirait de plus en plus sur sa laisse. Et puis, quand la silhouette avait surgit de l'ombre, il avait foncé. Et l'humain le ralentissait, il le sentait. En plissant les yeux, il avait vu ce qu'ils poursuivaient. Un loup. Une saleté de loup. Si Alice tombait la dessus pendant son tour de garde... Il ne voulait pas y penser. Alors, sans réfléchir, il lâcha Vador qui accéléra immédiatement. Peut-être que grâce à lui, il pourrait abattre le dangereux animal qui rôdait dans la ville en liberté.

Son fusil près à tirer dans les mains, il tenta de suivre les silhouette devant lui, mais elles étaient trop rapides. Tant pis, il les retrouverait bien vite. Son chien ne faisait qu'aboyer maintenant, il ne risquait pas de perdre leurs traces...

_________________________________


Vador courait comme un fou derrière la louve. On lui avait toujours appris à chasser ce genre d'individu. Il se battrai si il le fallait, mais il se débarrasserait d'elle. Il la rattraperait, il courait plus vite qu'elle. Il aboyait, aboyait et aboyait. Haha, elle fuyait, bien sûr elle avait peur. Il aimait cette sensation de puissance. Ce serait avec joie qu'il participerait à l’exécution de la louve.

Vador était sûrement trop concentrée sur sa proie principale. Trop fier ou trop sur de lui. Il ne sentit pas, ou ne fit pas attention, à la seconde odeur lupine qui flottait dans le parc...
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Sam 22 Mar - 18:24

HRP:

Les rues humaines, le béton défoncé, le gris terne des bâtiments à moitié éventrés, tout cela défilait à une vitesse trop lente à mon goût. Cette saloperie de chien me rattrapait, ses aboiements se rapprochaient. Lentement. Dangereusement. Je ne m'en sortirais pas ainsi. Je poussai un couinement lorsque ma patte rencontra une petite pierre légèrement pointue. Ignorant la douleur, je continuai à courir, sans ralentir.

Puis, sans prévenir, je m'écartai du chemin tracé de la route et entrai dans une grande construction aux couleurs tristes. L'intérieur encombré de pierres et de pans de mur détruit se faisait lentement envahir par le lierre. Ça et là, quelques meubles humains demeuraient. Des fauteuils éventrés, des armoire vide tombées sur le sol, et autres étranges objets abandonnés envahissait le bâtiment. Sans ralentir, je pénétrai plus profondément dans l'habitation des bipèdes.

Au fond, derrière des tas de roches, quelque chose attira mon attention. Je crois que les humains utilisaient cette chose pour grimper à l'intérieur de leurs bâtiments. Étrange, certes, mais c'était ainsi. Il y en avait au dehors parfois aussi. Celui-ci était à moitié détruit, mais en cas de besoin, il servirait peut-être. Je m'arrêtai et regardai autour de moi avec précipitation, essayant pourtant de me calmer. La panique n'arrangerait en rien ma situation.

Soudainement, je me rendis compte d'une chose. Les aboiements avaient cessé depuis quelques instants. Comme en écho à mes pensées, un grognement sourd retentit dans mon dos. Je me retournai brutalement. Le chien était là, menaçant, près à attaquer. Son maître, lui, semblait avoir disparu. Trop lent probablement. Pour sa race, il était grand, mais je le dominais tout de même en taille. J'étais peut-être capable de le battre. En tout les cas, sans le bâton mortel de l'humain, le combat était bien plus équitable. Pas question de me comporter en victime, en proie.

Je plaquai mes oreilles en arrière et grognai à mon tour. Il aboya bruyamment. Si je ne me dépêchais pas, son maître était bien capable de nous retrouver. Rapidement, j'entamai le combat. Je bondit sur le canidé qui n'avait rien vu venir et parvint à le faire tomber. Immédiatement, celui-ci répliqua et me répondit d'un grand coup de croc dans le flan. Je gémis et répliquai par une morsure vers la nuque de mon adversaire. Cette fois-ci, il l'avait prévu et il roula afin de se retrouver libéré et de me plaquer au sol. Malheureusement pour lui, je parvins à me relever et attaqua d'une seconde tentative de morsure, à la patte cette fois.

Le chien émit un couinement de douleur avant de se reprendre et de tenter de me rendre la pareil pour que je le lâche. Mais je l'esquivai facilement, ses mouvements étant bien moins précis à cause de la douleur qu'il avait du mal à gérer. Je renforçai la pression et il chuta.

- Pas vraiment habitué à ressentir la douleur, hein ?

Il ne devait pas se relever. Et j'avais bien peur que cela ne soit pas suffisant, malgré les gémissements pathétiques du berger allemand. Je ne voulais pas qu'il revienne se frotter à moi. Je devais échapper à son maître, point barre. Alors que je réfléchissais à ce que je devais faire de lui, il aboya. Sans réfléchir, j'attrapai la première chose venue, son oreille. Puis, je tirai avec force, renforçant de plus en plus la pression. Lui aussi renforçait ses aboiements.

Aveuglée par la peur et la colère envers ces deux êtres désireux de m'achever, je tirai encore plus fort. Dans un déchirement sinistre, ma tête s'écarta, l'oreille toujours dans ma gueule. Avec étonnement, je restai fixée sur la blessure. Sur cette tête qui ne possédait plus qu'une oreille. Me rendant compte de mon acte, je relâchai le bout de chaire presque avec dégoût. Je n'aimais définitivement pas faire souffrir. De plus, il continuai d'hurler. Bientôt, je me ferais repérer. Je devais fuir tant qu'il pleurait sur ses blessures.

- Ferme-là... murmurais-je en sachant pertinemment que c'était inutile.

Je passai ma tête à l’extérieur du bâtiment avec prudence. Scrutant la nuit pour savoir si je pouvais sortir, je l'aperçus. L'homme. Il venait vers nous d'un pas pressé. Immédiatement, je rentrai dans la pièce d'où je venais et avisai le chien. Il faisait trop de bruit et j'allais être tuée par sa faute si il continuait. Alors, je me rapprochai de lui.

- Désolée vieux...

Après une très légère hésitation, je donnai l'ultime coup de croc, parfaitement placé au niveau de la nuque. Le chien s'immobilisa et ses gémissements et aboiements cessèrent. Voilà. Il était inerte sur le sol, mort. Je restai quelques instants à l'observer avant de me souvenir de l'homme. Quand il arriverait et qu'il verrait son chien mort... Il me tuerait. Sauf si je m'enfuyais avant. Je jetai un regard vers l'invention des humains. Vers l'escalier si je me souvenais bien. Peut-être ma seule chance. Surtout que la silhouette tant redouté venait d’apparaître à l'entrée du bâtiment...
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Dim 23 Mar - 15:16

Les deux animaux avait disparu dans la nuit sans qu'il ne soit capable de les suivre. Il s'était arrêté, enfin, essoufflé. Après un long moment immobile à calmer sa respiration, il repris sa route. Vador avait tellement aboyé qu'il savait parfaitement où il devait aller. Il traversait tranquillement la ville sombre, sûr de lui. Son chien savait quoi faire face à un loup.

Puis, les aboiements avaient cessé. Il avait continué dans la même direction, un peu au hasard tandis qu'un mauvais pressentiment s'installait dans ses veines. Que se passait-il pour que l'animal cesse de s'égosiller ? Bientôt, pourtant, il le réentendit, mais le berger allemand semblait souffrir, définitivement. L'homme accéléra le pas. Merde, ce chien était débile, mais au final, c'était un bon compagnon, et il y tenait...

Enfin, il se rapprocha de la source. Il sentait que les bruits se rapprochait. Et puis brutalement, un grand silence envahit la ville. Il courut. En passant devant un bâtiment ouvert, il les vit. Il s'arrêta, là, dans l'entrée. Le loup le regarda quelques instants, immobile. A ses pattes, Vador, étendu, couvert de sang, une oreille en moins.

- Connard de loup ! hurla-t-il en attrapant à deux mains son fusils et en le pointant vers le canidé encore en vie.

Il était définitivement décidé à tuer cet animal de malheur.
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Dim 6 Avr - 22:23

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Agilité: 13
Endurance: 10



La vie nous laisse le choix d'en faire un accident ou une aventure.



Cela faisait un petit moment que Yû observait une louve grise qui se démenait pour fuir un molosse et son bipède, c'était fort divertissant en fait, postée sur des débris de maison, légèrement caché, elle était couchée et regardait la course-poursuite avec un petit sourire satisfait. Elle avait enfin trouvé de quoi divertir sa longue journée d'ennuie, certes, elle aurait pu chasser mais elle n'avait pas encore faim donc regarder cette louve fuir était parfait. Voyant que la louve et le molosse venait de disparaître à l'intérieur d'une construction à moitié détruite, un grognement s'échappa de la gorge de Yû, elle voulait continuer de regarder, elle ! La noiraude descendit du rocher et trottina tranquillement à l'intérieur, naviguant entre les débris pour aller se poster sur l'étage du haut, ni vu ni connu. Elle se coucha ensuite au bord d'un trou qui donnait vu plus bas et observa.

Un combat sanglant fit rage, le chien aboyait comme un forcené, tentant d'échapper aux crocs meurtriers de la louve qui ne lui laissait aucunes chances. Bien, Yû était fière de sa race, ces sales cabots ne faisaient pas le poids. La louve se battait bien, elle ne semblait pourtant pas décidée à tuer le chien, étrange, de son côté, Yû n'aurait pas perdu de temps pour lui trancher la gorge. Un déchirement horrible brisa l'air suivit d'un hurlement du chien, observant la gueule de la grise, Yû vit un morceau d'oreille, intéressant. La louve semblait perdue, elle finit par aller voir dehors, quoi ? Yû n'en savait rien puis elle revint et sembla décider d'achever le chien. Enfin, ces hurlements commençaient à agacer Yû.

Soudainement, l'homme entra d'un pas rapide et s'arrêta brusquement en voyant son animal mort, ça allait chauffer, pensa Yû avec satisfaction. Enfin de l'amusement et elle comptait bien en prendre part, pas pour sauver cette louve, pour se divertir, elle allait attaquer ce bipède. Un juron que Yû ne comprit pas s'échappa de la bouche affreuse de l'homme qui attrapa son bâton à deux mains, visant la louve grise. Yû connaissait ces bâtons, ils crachaient du feu et tuaient parfois, dangereux. Mais bon, sans danger la vie n'a plus de goût ! Yû découvrit ses crocs et bondit de l'étage, atterrissant devant la louve grise en grognant. Surpris, l'homme tira mais la balle ricocha sur le sol, raté. Yû découvrit encore plus ses crocs et hérissa ses poils, elle fonça droit sur l'homme.

Courant autour de lui pour lui faire perdre la tête, la petite louve noire se glissait sous les tables, couraient dans tout les sens autour de l'homme qui semblait ne plus savoir où viser. Yû eut un nouveau grognement puis elle bondit sur l'homme, tentant d'attraper sa gorge entre ses crocs meurtriers.


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Sam 12 Avr - 11:31

J'avais l'impression d'être prise au piège. Peut-être que je l'étais d'ailleurs. La rage se lisait dans les yeux de l'homme avant même qu'il ne réagisse. Son corps avait parlé bien avant ses hurlements. Alors pourquoi je ne fuyais pas ? Paralysée, immobile. C'était peut-être bien la fin. Quelle idiote ! Mes pattes encrées dans le sol alors qu'il criait me retenaient. Il pointa son bâton de mort vers moi. Les quelques secondes avant ma réaction me parurent infinies. Il aurait pu me tuer trois fois avant que je ne bouge enfin.

C'était sans compter l'ombre surgie de nulle part qui avait bondis pour se placer juste devant moi en grognant furieusement. Une louve. Sombre. Avec l'effet de surprise et l'incroyable noir de son pelage, elle paraissait être venue d'un autre monde. Un ange gardien aux couleurs d'une nuit sans lune. Un démon apparut au hasard dans le monde. Juste à cet endroit.

Son arrivée me fit l'effet d'une furieuse claque et je repris immédiatement mes esprit. Un retentissent bruit se fit entendre. L'homme venait de tirer à côté, surement surpris, décontenancé. Il y avait de quoi. La louve se mit en mouvement et fila à travers la pièce, dans tout les sens. Avec sa petite taille, elle me faisait réellement penser à une ombre. Une ombre dangereuse et insaisissable. C'est à cet instant, alors que je me faisait oublier de l'humain qui semblait complètement perdu, qu'une pensée me traversa l'esprit. Si cette louve disparaissait après le combat, alors, j'aurais vraiment rencontré une ombre.

Je m'étais déconcentrée. L'homme, la louve. C'avait été si surprenant. Alors, je secouai la tête et posai mes idées, organisant mon esprit, loin de mes pensées magiciennes. La louve noire bondit sur l'homme. La panique se lisait dans les yeux du bipède alors qu'elle tentait d'attraper sa gorge et que son poids venait de le faire chuter. Alors que le combat faisait rage, je m'approchai également. L'homme repoussait les coups avec son arme. Il ne parvenait pas à viser, mais il l'utilisait comme une barre de fer, tentant d'écarter les crocs menaçant de lui.

C'était le moment. Il ne se préoccupait plus du tout de moi. Sa gorge était hors de portée, mais plus pour longtemps. D'un coup de croc puissant, je mordis l'un de ses poignets. Il hurla et lâcha immédiatement son bâton de mort. Tirant et se débattant comme il pouvait. De son bras libre, il tentait encore de se protéger des attaques de l'ombre.

D'un coup plus violent que les autres, il parvint à libérer son poignet. Un goût de sang envahissait encore ma gueule alors que je voyais son bras couvert de ce liquide d'un rouge profond. Avec rapidité, ignorant probablement la douleur, l'homme attrapa un couteau. Il ne fallait pas qu'il attaque la louve noire. Elle était sur le point de le tuer. Je revint à la charge. C'est alors qu'une douleur puissante éclata dans ma patte avant droite. Je reculai brutalement, par réflexe.

Je jetai un regard à la source de la douleur. Une entaille déversait mon sang sur le sol froid du bâtiment. La blessure ne paraissait pas réellement grave, mais j'hésitai un peu à revenir à l'assaut. Pour le moment, il n'y avait pas trop de conséquence, mais si l'homme refrappait au même endroit, cela pourrait bien devenir plus grave. Une hémorragie alors qu'on avait pas de guérisseur dans le coin et s'en était finit de l'Ambre Nébuleuse.
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Sam 12 Avr - 19:46



La vie nous laisse le choix d'en faire un accident ou une aventure.




F:12 / A:9 / E:8

L'homme tomba sous le poids de la noiraude, certainement la peur y était aussi pour quelque chose. Yû sortit davantage ses crocs, les pattes avant étaient posées sur le torse de l'homme, ses griffes déchirant sa chemise furieusement, les poils de la noire étaient hérissés au maximum et de furieux grognements s'échappaient de sa gorge. Elle vengerait sa mère en tuant cet humain, de plus, il osait s'attaquer à un autre loup. Mine de rien, ça énervait Yû, elle détestait du plus profond d'elle les humains. Elle tentait d'attraper ta gorge de l'homme qui se défendait avec son bâton, le tenant à chaque extrémité avec ses mains, se protégeant avec, Yû n'arrivait pas à attraper la gorge de l'homme car ses crocs et sa gueule rencontraient tout le temps le bâton.

Yû commençait vraiment à s'énerver, elle grognait de plus en plus fortement, oreilles plaquées contre sa nuque. Alors, un hurlement s'échappa de la bouche de l'humain qui lâcha son bâton, la solitaire comprit rapidement d'un bref coup d’œil : la louve grise venait d'agir ! Génial, à deux elle en finirait avec ce satané bipède. Alors que la gueule de la noire plongea sur la gorge de l'homme, il se défendit avec son autre bras libre, frappant le museau de Yû qui laissa échapper un petit couinement. Yû mordit sauvagement le bras gauche de l'homme alors qu'il venait de libérer son poignet des crocs de l'autre louve. Yû lâcha le bras de l'homme en voyant qu'il venait d'attraper un couteau, ou là, ça devenait dangereux.

Cependant, la louve grise vint à la rescousse mais se prit un coup dans la patte, la louve noire lui jeta un regard rapide, vérifiant la blessure puis, remarquant l'inattention de l'homme qui semblait satisfait d'avoir frapper la grise, elle plongea sa gueule sur sa gorge et l'attrapa entre ses crocs. L'homme tenta d'hurler mais ce ne fut que du sang qui s'échappa d'entre ses lèvres, dans un geste désespéré, il frappa l'épaule gauche de Yû avec son couteau. La louve noire relâcha la gorge de l'homme et hurla de douleur reculant rapidement, loin du corps de l'homme et grognant, regardant sa blessure. Quel enfoiré. Yû s'approcha doucement de la louve grise, observant l'homme qui agonisait, du sang s'échappant de sa blessure à la gorge, de son poignet, de son bras gauche. Il était dans un état lamentable, il ne survivrait certainement pas. La louve noire eut un petit sourire amusé sur sa gueule ensanglantée, se tournant vers la louve grise.

« Rien de cassé ? Ce bipède est un dur à cuir mine de rien. Par contre, je crois qu'on devrait déguerpir, avec les cris d'autres humains pourraient débarquer. »

Ce n'était pas dans les habitudes de Yû d'être ainsi avec un autre loup mais, cette louve grise l'avait tout de même bien aidée, elle ne pouvait pas partir comme ça en l'abandonnant aux mains des autres bipèdes. Yû s'ébroua puis avança en direction de la sortie, boitillant légèrement.


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Sam 19 Avr - 16:39

Un peu en retrait, les yeux pourtant rivés sur le combat, je vis la louve atteindre enfin sa cible : La gorge de l'homme. Bien, au moins, ma blessure n'avais pas été vainement faite. Le bipède ne lâcha pourtant pas l'affaire et asséna un nouveau coup à l'ombre. Celle-ci hurla et recula à son tour. L'humain nageait dans une flaque poisseuse de sang sombre.

J'éprouvai soudain une fierté cruelle à voir ce stupide être agoniser sur le sol bétonné de ses propres bâtiment. Et voilà connard, songeai-je, ça t'apprendra à chercher la merde. Je m'apprêtai à remercier ma sauveuse lorsqu'elle pris la parole.

- Rien de cassé ? Ce bipède est un dur à cuir mine de rien. Par contre, je crois qu'on devrait déguerpir, avec les cris d'autres humains pourraient débarquer.

J'hochai la tête avant de m'engager à sa suite. L'ombre boitait quelque peu, et je me rendis compte que j'étais dans le même cas. Cela me fit sourire malgré moi. La pression surement. C'est vrai que dans un tel cas, je devrais réprimer mes émotions. Mais je ne pouvais retirer une discrète expression de joie sur mon visage lupin. Et puis, cela m'amusait de me rendre compte que je venais de donner un surnom à une louve rencontrée quelques minutes auparavant. Un surnom qui resterait surement bien malgré moi.

Nous marchâmes silencieusement jusqu'à nous être sûrement éloigné du corps de l'humain et du chien. Nous n'avions pas quitté la ville, mais nous étions déjà plus en sécurité. Je pris alors la parole :

- Merci pour tout à l'heure. Je crois que si tu n'étais pas arrivée, je serais morte.

Je lui souris. Cette démonstration de sentiments, définitivement, cela ne me ressemblait pas. Qui étais-je depuis ce matin ? Depuis l'apparition de l'ombre ?

- Je peux savoir quel es ton nom ?

Au loin, des aboiements résonnèrent dans la nuit et j’accélérais tant bien que mal le pas, malgré la blessure. Je ne savais pas ce qu'il adviendrait de nous si une meute nous tombait dessus.
Helya
Braise d'Hiver
Braise d'Hiver

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Pour un peu de vie. [Entraînement/Exploration] Qkci105/100Pour un peu de vie. [Entraînement/Exploration] Qkci  (105/100)
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Mer 14 Mai - 11:22

[ des nouvelles ? ]
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Sam 17 Mai - 22:43

[Je sais pas trop... Yû est encore présente ? Si elle est plus là, je finirais le RP toute seule parce que j'y tiens à celui là... ://]
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Mar 20 Mai - 20:46





F:12 / A:9 / E:8

Tu marchais le plus rapidement que le permettait ta blessure par arme blanche et, tout comme sa compatriote tu marchais avec difficulté. Vous étiez dans une mauvaise posture, les chiens auront tôt fait de renifler votre passage grâce aux gouttes de sang et lorsqu'il seront là, les fuir sera bien difficile. Mais tu étais assez rusé pour t'en sortir et éviter la mort à l'autre louve et toi-même, mais depuis quand tu préoccupais-tu des autres ? Et tu doutais que cette louve t'apporte quelque chose, de toute façon tu ne voulais rien. Alors que vous étiez assez loin du précédent endroit, l'autre louve finit par parler.

Merci pour tout à l'heure. Je crois que si tu n'étais pas arrivée, je serais morte.

Tu posa ton regard sombre sur elle et hocha légèrement ta tête alors qu'elle t'offrais un petit sourire. Mais de même, tu serais certainement morte si elle n'avait pas été là pour faire une petite diversion au risque de se prendre un mauvais coup. Sauf que toi, tu ne reconnaîtrais jamais que, sans elle, l'homme t'aurais d'avantages amochée. Tu soufflais doucement, les aboiements au loin de firent légèrement sursauter.

Je peux savoir quel es ton nom ?

Cette fois, un petit sourire à peine discernable se fit sur tes lèvres, pourquoi les autres aimaient tant savoir le nom de leurs interlocuteurs ? Tu ne comprendrais jamais, il était si simple de donner un faux nom, de mentir sur soi-même. Et toi, tu aimais donner des faux noms, semer l'incompréhension. Sauf que là, ce n'était pas le moment de déconner et tu l'avais bien compris, tu finis donc par répondre à la louve grise.

Moi c'est Yû, simplement Yû. Et toi ?

Simple formalité, est-ce que l'autre risquait de se vexer si tu ne lui demandais pas son nom ? Cela arrivait parfois. Repérant une ruelle sombre, tu fis signe à la louve de te suivre, t'y engageant rapidement en raison des aboiements et des cris qui résonnaient derrière vous. Cul de sac ? Ton cœur rata un battement avant que tu ne découvres des planches en bois pourries qui cachaient tant bien que mal un trou juste assez gros pour des louves comme vous. Tu montra le trou à la louve grise, la laissant passer avant toi avant de t'y engouffrer à ton tour. Tu découvris en sortant de l'autre côté du trou qu'il vous avait fait entrer dans une maison à moitié détruite, la porte semblait fermée à clée et n'avait subit aucun dégât, mais les murs étaient un peu écroulés, l'intérieur était saccagé. Tu trottas jusqu'à un canapé et bondis dessus, léchant ta blessure.

Je propose qu'on se repose un peu, le temps que les clébards passent... dis-moi, qu'est-ce que tu fabrique dans l'coin ?

HRP : désolé de mon absence imprévue ><

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Dim 6 Juil - 19:14

L'ombre sourit doucement. Elle semblait presque s'amuser de la situation. Elle laissa quelques instants de silence passer, et un instant, je me demandai si elle me répondrait. Puis, elle parla enfin :

- Moi c'est Yû, simplement Yû. Et toi ?

L'air de la nuit s’insinuait dans nos poumons et le goudron froid portait nos pas. Je boitais encore légèrement à cause de cette stupide entaille à la patte. Étrange ciel d'encre, étranges étoiles, étrange atmosphère. Étrange ombre surgie de nul part.

- Kaïs.

Notre route continua dans un silence qu'elle semblait vouloir respecter. Certains loups préfère le silence. Bientôt, des aboiements reprirent, plus fort, plus proche. Yû me fit signe de la suivre dans une étroite ruelle cachée dans l'ombre. Bien sûr, c'était un cul de sac. Heureusement, un trou dans un mur se cachait derrière de vieilles planches de bois, et l'ombre m'invita à passer par là. Je ne me fit pas prier et entrai dans ce qui se trouvait être une vieille battisse à moitié détruite. A priori, la seule entrée était pourtant ce trou. Jamais on ne nous retrouverais ici. La louve sombre semblant être du même avis bondis sur un vieux canapé avec joie. Pour ma part, j'attrapai un imposant coussin entre les crocs et le tirai pour le rapprocher du meuble moelleux sur lequel se reposait Yû avant de m'y installer confortablement.

- Je propose qu'on se repose un peu, le temps que les clébards passent... Dis-moi, qu'est-ce que tu fabrique dans l'coin ?

J'hochai la tête puis m'étirai légèrement avant de répondre.

- Un besoin d'aventure je suppose. Je crois que j'allais exploser si je me mettais pas un peu en danger. C'est pas vraiment dans mes habitudes mais je crois que tout le monde devient un peu fou avec ce monde. Et toi ?

Étonnement, cette maison avait quelque chose de rassurant. Malgré son état fortement délabré. Les aboiements ne m’inquiétait plus du tout. J'aurais pu passer mon temps ici au final. Agréable.

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Jeu 10 Juil - 16:31


Tu soupires doucement et mentalement, ta blessure te faisant un mal de chien, l'autre louve aussi, Kaïs, devait avoir mal. En même temps, attaquer un humain c'était un peu fou, surtout quand il est armé d'un bâton qui crache du feu, mais voilà, tu avais revus un instant le meurtre de ta mère. Il s'était déroulé de la même façon pratiquement, le chien, l'humain, la louve et toi cachée qui regarde avec terreur. Mais cette fois tu n'étais pas restée cachée, cette fois tu avais attaqué. Tu pousse un petit soupire mais cette fois bien audible et, en même temps, tu poses ta tête sur tes pattes avant. La grise tire un gros coussin jusqu'au petit canapé et se met dessus pour parler avec toi, c'est bizarre, tu ne te comprends pas toi-même, parfois tu aimes parler et apprendre des choses sur l'autre et d'autres fois, tu détestes. Peu être que t'aimes bien cette louve en fait? Possible, elle ne te tapes pas sur le système et elle arrive même à rester avec toi. Il faut dire que tu ne lui as pas fais de coups bas, et tu ne penses pas en faire, tu ne pourrais pas faire grand chose.

« Un besoin d'aventure je suppose. Je crois que j'allais exploser si je me mettais pas un peu en danger. C'est pas vraiment dans mes habitudes mais je crois que tout le monde devient un peu fou avec ce monde. Et toi ? »

Tu ris doucement, elle avait bien raison cette petite.. enfin, petite, elle était plus imposante que toi et peut-être un peu plus âgée. Mais vu les conditions, c'est vrai que beaucoup de vos congénères finissaient par débloquer légèrement, de ton côté, cela devait dater depuis la mort de ta mère, de la perte du petit monde paradisiaque qu'elle avait construit par ses mensonges.

« Je crois que tu as bel et bien raison, on finit tous ou du moins, on finira tous par céder petit à petit à la folie. Mais je pense que les loups de meute auront moins de chance d'y céder, ils sont ensemble, tous présents l'un pour l'autre malgré la nature qui se déchaîne et les hommes qui ne font qu'enfoncer le monde dans sa chute.. Tu appartiens à une meute toi? »

Spoiler:
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Lun 14 Juil - 19:20

< This is how an angel dies, blame it on my own sick pride. >

L'ombre rit légèrement en entendant mes paroles, mais je ne vis dans son rire aucune moquerie. C'était un peu étrange. Peut-être moins que cette nuit. Peut-être que cela n'avait aucune importance. Peut-être que plus rien n'avait d'importance, à part les chiens qui aboyaient dehors, et les hommes qui se raccrochaient à leurs armes avec toute la colère du monde pour se persuader qu'ils n'avaient pas peur.

- Je crois que tu as bel et bien raison, on finit tous ou du moins, on finira tous par céder petit à petit à la folie. Mais je pense que les loups de meute auront moins de chance d'y céder, ils sont ensemble, tous présents l'un pour l'autre malgré la nature qui se déchaîne et les hommes qui ne font qu'enfoncer le monde dans sa chute.. Tu appartiens à une meute toi ?

Pendant un instant je fus tentée de dire non. Non, je n'appartiens plus à rien, ni à personne d'ailleurs. Plus aucune responsabilité, plus de peur que mes actions puissent être nocives pour la meute. Non, personne ne compte sur moi, et je ne compte sur personne. Non, je n'ai aucune accroche. Et si un jour je tombe, personne ne viendra me relever. Et je me laisserais simplement glisser. Personne ne me hurlera de m'accrocher à cette planète détruite. Je glisserais.

- Oui. Je suis une Esobek. Ça doit être ça qui me rend aussi prudente. Sans ça, je n'aurais rien à protéger, aucune responsabilité. Ma mort n’entraînerait aucune conséquence. Mais quand on intègre une meute, on trouve une place. J'ai pas dis que c'était notre place, mais on s'en contente. Alors on se rend compte qu'il faut tenir, quoi qu'il arrive. Et on est bien obligé d'avancer comme on peut.

Je me relevai. Je ne pouvais pas rester plantée là, à raconter ma vie inintéressante sans bouger. Je n'avais pas envie de ça. Alors, tranquillement, je commençai à faire le tour de la pièce, silencieuse. Puis, sans regarder Yû, je repris :

- Tu es une solitaire toi, pas vrai ?

C'était une question rhétorique. Son odeur ne caractérisait aucune meute. Et de toute façon, il ne me semblait pas l'avoir vue dans notre meute, et si elle avait été Sekmet, elle m'aurait probablement laisser crever devant l'humain. Solitaire donc. Sans attendre de réponse, je continuai :

- Bon. Je crois qu'on en a pour un moment avant qu'ils abandonnent dehors. Si on fouillait un peu ? Je suis sûre qu'il y a des trucs intéressants.

Une fois de plus, je n'attendis aucune réponse avant de me lancer dans la recherche. Je me décidai à fouiner un peu partout. Les humains laissent parfois de drôle de choses traîner.


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Destin

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Lun 14 Juil - 19:20

Le membre 'Kaïs' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé de recherche' : 7
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Dim 24 Aoû - 23:21

< Animal, you’re an animal, don’t take anything less.
Out of control, you're out of control.
>

Le bâtiment était un beau bazar. Des meubles abandonnés, à moitié éventrés s'éparpillaient ça et là. Au sol, quelques pierres constituaient les vestiges de plusieurs partie du plafond qui s'étaient effondrées, avec le temps, ou bien par volonté humaine, peu importait. Une importante couche de poussière s'était installée à plusieurs endroit, si bien que lorsque je faufilais mon museau dans certains recoins, je ne pouvais réprimer un éternuement.

Enfin, après un certains temps à rester bredouille, un objet légèrement brillant attira mon attention. En m'approchant, je remarquai une chaîne. Je l’attrapai entre mes crocs et tirai pour la dégager de derrière le meuble ou elle se trouvait. Elle vint facilement à moi, n'étant aucunement coincée par quoi que ce soit. De l'acier. Une longue chaîne d'acier. Étrange, qu'est ce que ce truc faisait là ? Je ramenai ma trouvaille vers Yû et la déposai près d'elle.

- Regarde ce truc, lançai-je.

Je marquai une pause pour la laisser observer et continuai :

- Je me demande bien ce que ça foutais ici.. Enfin je me demande surtout à quoi c'est censé servir... Tu crois que ça peut être utile une chaîne comme ça ?



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