NOM : Mistral
AGE : 2 ans et 3 mois
SEXE : Femelle
MEUTE : Solitaire ( C’est pour coller avec son histoire. Je compte faire en sorte qu’elle rejoigne rapidement une meute mais je sais toujours pas laquelle x_x c’est à rendre fou. Si vous avez des propositions, n’hésitez pas à me les faire parvenir.)
RANG : Aucun (Chasseuse lorsqu’elle aura rejoint une meute. Pour l’instant, elle chasse pour sa propre survie)

JAUGE :
Force : 6
Agilité : 7
Endurance : 7


CARACTÈRE : Mistral est une jeune louve calme et posée qui sait fort bien rester à sa place. Mais son tempérament n’en reste pas moins départagé. Elle a le sens du discernement et évite comme elle peut de s’attirer des ennuis auprès de ses congénères, notamment quand elle sait à quel point les pluies, les êtres à deux pattes et leurs canidés sont plus menaçants encore qu’un conflit au sein de sa propre espèce. Elle est réaliste. Pour elle, l’homme est leur déchéance. Lui et sa culture ont rendu mère nature malade au point de la retourner contre les loups qui l’avaient autrefois remercié pour sa bienveillance. Mistral est une louve réfléchie et elle le sait. Elle sait aussi que rester flegmatique ne lui sera pas toujours favorable et qu’analyser la situation ne l’en sortira pas tant qu’elle ne se décidera pas à agir. C’est la loi du plus fort qui prône et non celle du plus avisé. Sa nature vigilante l’informe quand il faut parler tout aussi bien que lorsqu’il y a besoin de se taire, notamment en présence de dominants où elle leur témoignera du sérieux et d’un minimum de respect malgré elle. En effet, ce n’est pas parce qu’un supérieur se tient devant elle qu’elle courbera l’échine. Elle s’abaissera pour ne pas l’offenser mais sans forcément ressentir une once de respect à son égard. Mistral ne ploie pas le dos par plaisir mais seulement pour ne pas déroger à la règle. Elle ne témoigne pas de respect à n’importe qui mais lorsqu’elle trouve que son congénère en est digne à bien des égards ou bien quand elle est secouée par son charisme. Elle lui vouera alors une fidélité indiscutable malgré lui.
Et oui. Mistral garde son caractère pour elle mais elle reste une battante qui a du mal à se soumettre à l’autorité d’autrui à moins de l’apprécier au premier abord. Elle est en réalité fière et espiègle. Même si elle a conscience de la dangerosité de la situation, elle n’hésitera pas à s’opposer à plus fort qu’elle pour le contredire s’il la juge faible, même si le combat n’est pas en sa faveur. Elle n’en resterait pas moins médiocre dans une bataille mais sa fierté faisant sa volonté, elle la pousserait à s’y jeter dedans. Mistral n’a pas peur de mourir. Elle a côtoyé la mort à plusieurs reprises. Elles ne se connaissent que trop bien pour s’être frôlées de si près. Elle saura la retrouver lorsqu’elle n’aura plus rien à espérer de la vie ou qu’elle aura fait un faux pas.
De par le milieu dans lequel elle a été élevée, Mistral est rapidement devenue indépendante pour s’assurer sa survie et faciliter la tâche à ses regrettés parents. Aussi sous son air prudent, elle voue un amour fou pour les louveteaux. Elle les aime comme elle a aimé son loupiot de frère, Khamsin, avant leur séparation. La sécurité de la jeune génération est sa principale priorité. L’avenir passe avant elle car elle estime qu’ils réussiront peut-être à changer le futur pour les générations à venir.


PHYSIQUE : Mistral est une jeune louve au pelage cannelle tirant quelque peu sur l’orangé. Et comme si cette teinte se prolongeait dans ses prunelles, vous aurez la possibilité de la voir vous toiser de son regard ambré limpide, imprégné d’une placidité apparente pour voiler son analyse sur ses plausibles rencontres avec des congénères. En revanche, l’extrémité de sa queue tout comme l’intérieur de ses oreilles est parsemée d’une teinte brune. Et du bas-ventre jusqu’à son museau se dessine une raie de poils blanchâtres qui s’arrête précisément aux alentours de sa truffe. A cela, la partie intérieure de ses pattes avant comme celle de ses pattes arrière n’échappe pas à cette pâleur laiteuse. Néanmoins, son pelage est intact. Il ne présente aucune marque visible pouvant renseigner sur sa funeste rencontre avec les êtres à deux pattes, qui lui a valu cher.
Cette jeune louve à la carrure modeste se déplace avec souplesse dans sa démarche et partiellement avec discrétion même dans les moments de calme. Cela est curieux mais elle en a pris l’habitude depuis l’anéantissement de sa famille. C’est ainsi qu’elle a appris à survivre. Et elle n’a aucune envie de se détacher de cet automatisme. Elle est manifestement agile pour son âge lorsqu’il s’agit d’échapper au danger, et endurante avec ça. En revanche lorsqu’elle doit se confronter aux ennuis de la vie, la vigueur de ses morsures est vaguement utile lors de ses combats. Non elle doit surtout compter sur sa vélocité pour réussir à graver ses morsures dans la chair de l’opposant et enfin lui faire percevoir de la douleur.


HISTOIRE : Mistral est issue d’une portée de trois louveteaux ayant vu le jour à l’intérieur d’une crevasse d’un immeuble effondré, qui leur avait servi d’abri. Si sa naissance fit le bonheur de ses parents, elle fut malheureusement la seule à avoir survécu. L’un de ses frères mourut à la naissance, quant à l’autre, il fut emporté par l’intoxication de l’air au bout des trois semaines passées à proximité des dégagements gazeux des montres de fer qui traitaient avec les deux pattes.

Ses parents attristés et alarmés par la tournure des évènements envers leur progéniture, vouèrent une attention un peu plus croissante chaque jour à la protection de leur loupiote. C’est ainsi que Mistral grandit, surprotégée par sa famille. Etant trop jeune pour endurer un long voyage, ils restèrent terrer dans les débris de l’immeuble jusqu’à ce qu’elle ait pris quelques mois. Ils vagabondèrent par la suite à travers ce paysage de désolation à la recherche d’un autre gîte où ils pourraient y vivre quelques temps. Les deux pattes étaient partout et leurs molosses les précédaient. Il valait mieux pour eux ne pas rester trop longtemps au même endroit.

Durant un de leurs nombreux déplacements, ils trouvèrent un loupiot orphelin que ses parents décidèrent d’adopter. Il s’appelait Khamsin. Mistral avait d’ores-et-déjà une année et cinq mois. Elle était devenue débrouillarde pour que ses parents puissent veiller plus facilement sur son petit frère. Mais après les bombardements, la famine les menaçait et la chasse se concluait souvent par des échecs. Ils devaient battre le sentier, chacun de leur côté pour peut-être avoir la chance de percevoir du gibier et de revenir avec. C’est ainsi que Mistral menait son traintrain quotidien avec sa famille. Chaque jour remettait en cause leur survie et chaque jour, ils parvenaient à atteindre le lendemain.

A travers leurs voyages, la jeune louve eut la chance de croiser d’autres congénères dans la même situation que la sienne, ou encore des meutes réduites à l’état de petits groupes de survivants. Le désespoir semblait être leur avenir mais ils continuaient de vivre pour voir ce que leur réserver le lendemain.
Et puis un jour, alors qu’ils avaient trouvé refuge la veille dans la carcasse d’une voiture renversée qui les abritait de la pluie menaçante, l’averse s’estompa enfin et un deux pattes les dénichèrent quelques heures après. Son père se jeta sur le deux pattes et sa mère, sur le molosse qui l’accompagnait. Mistral et Khamsin eurent tout juste le temps de s’enfuir avant d’entendre un coup de feu retentissant, ce qui stoppa net la jeune louve dans son élan. Son frère s’arrêta et Mistral regardait derrière elle. Ses parents. Qu’étaient-ils arrivés à ses parents ? Khamsin l’appela mais sa sœur resta immobile à attendre leur retour. Au lieu de ça, un deux pattes se présenta devant eux. Mistral ordonna à Khamsin de fuir et le loupiot s’exécuta. Puis elle se jeta sur le deux pattes pour le mordre et réussit à le désarmer sous la douleur de ses crocs avant de prendre un coup de coude dans la mâchoire inférieure. La jeune louve retomba perturbée sur ses pattes et chancelante avant de revenir à l’assaut. Elle le mordit à plusieurs reprises, s’acharnant dans l’espoir d’atteindre sa tête et lui arracher son masque hideux. Mais il était résistant. Beaucoup trop résistant même, et tellement bien protéger. La louve s’épuisa à vouloir déchiqueter les protections du deux pattes alors que celui-ci réussit à ramasser son arme. Mistral abandonna à la vue du bâton de fer qui crachait le feu et s’enfuit à en perdre l’haleine pour échapper à la mort qui se dressait devant elle. La jeune louve ne cessa de courir que lorsqu’elle fut assurée d’avoir laissé suffisamment de distance entre eux, puis commença à rechercher son frère.

Elle finit par retrouver sa trace après plusieurs heures d’efforts et le pista à l’odeur. Il était déjà loin mais peut-être pouvait-elle le rattraper ? Son odorat la conduisit à un marécage répugnant et pestilentiel. Mistral rechigna à le traverser dans un premier temps mais s’y força pour retrouver Khamsin. Malheureusement, l’odeur nauséabonde était si forte qu’elle voilait toutes les autres. La jeune louve avait perdu sa trace et elle n’arrivait pas à la retrouver. Elle passa des jours, des semaines puis des mois à chercher son frère mais sans succès. Elle était fatiguée et ses efforts avaient laissé place à la lassitude et à l’accablement de ne jamais pouvoir le retrouver. Cela faisait combien de temps déjà ? Combien de temps était passé depuis la mort de ses parents ? Elle n’en savait rien. Elle avait perdu le compte. Et le seul membre de sa famille peut-être encore vie, elle n’arrivait même pas le retrouver. Mistral n’en pouvait plus. Elle voulait se reposer, trouver un endroit accueillant… Mais elle n’avait nulle part où aller et elle n'avait même pas pu faire le deuil de sa famille.
Elle marcha donc désespérément devant elle jusqu’à fouler le sol d’une terre nouvelle mais qui hélas n’avait pas été épargnée tout comme les autres. Les deux pattes avaient tout ravagé sur leurs chemines. Elle entra dans cette contrée dévastée sans avoir connaissance que deux meutes, une horde et d’autres loups solitaires y vivaient. Peut-être y trouverait-elle enfin un refuge auprès de ses congénères comme celui que lui avaient offert ses parents ? Mistral ne pouvait plus que prier pour que Khamsin soit en vie et réussisse à survivre par ses propres moyens.

Bienvenue !
Pour la meute, je te conseille les Sekmet, il sont à privilégier. c: