Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 Au bruit moiré du vol d'abeille. { AVEC KOSCHEI }

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Mar 17 Fév - 19:20

F. 2
A. 10
E. 11

« Au bruit moiré du vol d'abeille. »


La nuit finit par emporter le louveteau dans de doux rêves sombres et éphémères. Il se couche au pied d'un mur. C'est d'ailleurs l'endroit où sa place a toujours été. Au pied du mur. Les tranchées semblent vides. Aujourd'hui, la journée a été plus longue que prévue. Andy avait fait un petit tour dans le tunnel, histoire de voir si aucun rongeur ne traînait.A cet âge là, on a toujours faim. Dans son sommeil, le petit mâle n'arrêtait pas de bouger. Il ne cessait de penser à son père, ce fameux loup noir au regard séducteur, à la musculature du démon et au corps d'athlète. Il n'avait pas l'air vieux. Son expérience avait permis à Oilossë de subir ce qu'il avait sur le cœur. Andy ne cessait de prononcer ce mot qui d'ailleurs, lui rappelait son père. Black Widow. Un grand loup noir, un cœur de terreur et pourtant, une gueule d'ange. Tout le monde est capable de tomber dans son piège. Une famille est normalement composée de deux parents aimants et d'une fratrie d'au moins trois louveteaux ... Mais pour Andy, le fameux Destin n'en aura pas voulu ainsi. Il lui aura fallu d'un père démoniaque, une mère Sekmet qui pensait avoir des enfants adorables, morte en chemin, qui aura tout donné pour sa meute. Il lui aura aussi fallu un pelage noir. Noir, comme celui de son père. Heureusement que son caractère ne lui est pas identique. Si Andy est comme sa mère, il espère ne pas avoir à tuer les autres loups plus tard. En pensant à cela, le louveteau frêle se réveilla. Il se leva, énervé de toujours faire ces rêves étranges.

Il se dirigea alors vers les boyaux. Il erra pendant de longues heures. Andy ne voulait pas s'endormir. Il ne voulait pas s'endormir pour ne pas à avoir à rêver de ces choses étranges et dérangeantes. En marchant et en jouant le vagabond, le louveteau était sûr de ne pas dormir. Même si la fatigue apparût rapidement, il lui était totalement impossible de dormir pendant ces moments-là. Les ombres apparurent. La silhouette du loup noir apparut devant lui. Elle aplatit les murs et avançait comme un soldat. Elle crachait des paroles de mort. Andy, ébahit, fit halte et rebroussa chemin. L'ombre du soldat le suivait pourtant sur les murs. Comme la lune suit bien les automobiles en chemin. Andy, toisant l'ombre du regard, trébucha. Il tomba, et l'ombre s'en alla.
.
« Ah ! » Criait-il. Il semblerait qu'Andy soit tombé dans un profond sommeil. Peut-être s'était-il endormi à force d'avoir peur ? Le petit dormait, seul, sur le flanc, encore assommé par sa chute. Les prédateurs pourraient le prendre en chasse, le manger ou bien le tuer.

Mais il dormait. Il semblait bien, là. Il dormait aussi bien que dans les poils de Skull. Il dormait aussi bien que dans le ventre de sa mère. Il cherchait à éviter ces ombres. Mais où qu'il aille, Andy se fera traquer par celles-ci. Où qu'il aille. Seule la mort lui permettrait une telle délivrance.

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Sam 21 Fév - 16:28



Au bruit moiré du vol d'abeille
This world's nothing more than a magic show

With
Andy
F 7 | A 7 | E 9

Qu’est-ce qui l’avait amené, en plein milieu de la nuit, au milieu des Boyaux ? Non, comment il était arrivé là n’a pas plus d’importance que son dernier déjeuner. Ce qui compte c’est ce qui s’était passé après qu’il y soit arrivé.

Entrer dans les Boyaux, c’était comme entrer dans le ventre d’un énorme monstre -ce qui leur valait sûrement les nom, d’ailleurs - : les longs tunnels creusés dans la terre étaient autant de tubes digestifs qui menaçaient à tout moment de se contracter et de vous ensevelir dans la poussière pour pouvoir ensuite lentement vous digérer. Ce sentiment rebutait beaucoup de loups, mais pas le Solitaire, qui s’y promenait comme un humain dans un centre commercial, fouinant à droite et à gauche pour dénicher des bonnes affaires.

Dans l’obscurité, ses pupilles étaient tellement dilatées que ses yeux en devenaient presque complètement noirs. Il devenait alors une ombre aux contours flous, aux mouvements presque imperceptibles et fluides, un serpent de jais se faufilant dans les tunnels.

S’il n’avait pas réellement de but en arrivant dans ce labyrinthe, il en trouva un lorsque ses narines captèrent l’odeur d’un congénère lupin, un Sekmet pour être plus précis. Il n’était donc pas le seul fou à errer en pleine nuit dans ces couloirs sombres et dangereux. Un mince sourire en coin apparut sur son visage : ces deux-là allaient sûrement bien s’entendre. Il se dirigea alors en direction de l’odeur.

Le Solitaire ne vit pas tout de suite la boule de fourrure noire qui gisait au pied d’un mur, mais quand il la remarqua, son sourire s’élargit : un louveteau. Un pauvre louveteau sans défense, plongé dans un sommeil paisible, la poitrine se soulevant et s’affaissant au rythme de sa calme respiration. Comment est-ce que ce petit être avait donc pu échouer ici ? Où étaient donc ses parents ? Et comment pouvait-il dormir ainsi en plein milieu des Boyaux ? Intrigué, le Solitaire s’approcha à pas de loup, si je puis dire, du jeune louveteau au pelage qui lui rappelait le sien. Le visage du petit être paraissait si serein ... Si vulnérable ...

Le loup noir approcha sa gueule de l’oreille du louveteau et lui murmura une comptine :

“À la ronde, jolie ronde,
Des bouquets plein la poche.
Cendres, cendres,
Nous tombons TOUS.”


Le Solitaire avait haussé la voix sur ce dernier mot, puis ponctué sa phrase d’un sec claquement de mâchoires. Le gamin allait probablement avoir la peur de sa vie.

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Dim 8 Mar - 14:48

Au bruit moiré du vol d'abeille
NOUS TOMBERONS TOUS


Tombé, grillé, anéanti ? Il dormait, semblait être dans sa bulle. La masse noire semblait ne plus respirer sur le sol des boyaux tellement sa respiration fut lente. Lente, mais forte. Le petit corps se soulevait de secondes en secondes, redescendant à chaque expirations.

“À la ronde, jolie ronde,
Des bouquets plein la poche.
Cendres, cendres,
Nous tombons TOUS.”


Cette voix, cette vois ... Elle ressemblait étrangement à celle de son père. Ou du moins, à ce monstre des cavernes. Un claquement de dent accentua la prononciation du dernier mot de ce merveilleux poème. Des dents se raclèrent les unes contre les autres. Les deux oreilles du petit loup se dressèrent brusquement en entendant cela. D'ailleurs, Andy émergea aussitôt. Sa vue était floue, son regard aveuglé par la noirceur des lieux. En face de lui, le loup le regardait étrangement. Il était noir, tout aussi noir que lui, comme le pelage charbonné de celui de son père.


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Helya
Braise d'Hiver
Braise d'Hiver

Fiche de personnage
force:
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agilité:
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endurance:
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Jeu 26 Mar - 15:53

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Lun 13 Avr - 14:40

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