Enfin, je suis arrivé à sortir de sous cette ville en ruine, mais à peine remontée à la surface, je plonge au coeur des tranchées. De petits passages se créent, je décide de passer dans l'un d'entre eux. Tout autour de moi, de la terre. Et oui, je sus encore sous terre. Des poutres en bois et des barres de fer retiennent le plafond près à s'écrouler sur quiconque. J'ai toujours faim, ce n'est pas une misérable chauve souris qui va me remplir le ventre, je trottine donc à la recherche de nourriture. J'entend au loin des endroits s'effondrer, et à chaque seconde qui passe j'espère que rien ne va s'écrouler sur moi. Il y a de vieux chariots un peu partout. Je met le nez dans le premier. La poussière me fait éternuer, et de toute façon il n'y a que de vieux draps au fond et pas la moindre trace de nourriture. Et oui, cette guerre et ses bombardements qui vous font crever la dalle ! Les chemins se séparent, mais je n'ai même pas fait attention à la direction que je prenais. Après tout je m'en fiche, je me laisse guider par la faim.