Force: 5
Agilité: 10
Endurance: 5

Il s'était rarement approché des abris, car il avait toujours cru à une présence humaine. Ayant pourtant faim et n'ayant d'autres endroits logiques où aller - et ne voulant principalement manger de rats ou souris, se dit qu'il n'avait d'autres choix que de s'aventurer vers l'inconnu.

Doyle huma l'air, le nez pointé vers le haut, à la recherche d'une piste qui pourrait le mener vers quelque chose à se mettre sous la dent. Son regard dépareillé était en constant mouvement, l'oreille aux aguets autant pour détecter la présence d'ennemis, mais aussi de sa prochaine victime.

Il pointa son nez vers le sol en priant trouver quelque chose.

Rien à l'horizon. Pas même un son, pas même un bruit. Le silence répondait aux reniflements du loup noir, des reniflements qui commençaient à se faire frustrés et colériques. Son regard ne lâchait pourtant pas l'affaire et il continuait à regarder partout en quête d'une piste potable.
Il ne voulait quelque chose à se mettre sous la dent et à rapporter à la meute, ce n'était pourtant pas bien compliqué. Il devait avouer par contre que les temps étaient durs pour tout le monde, encore plus pour ces proies, ces victimes.

Il remit le nez au sol en espérant avoir une piste.

[Dé de chasse]

Toujours rien? Il ne pouvait pas croire qu'il n'y avait aucune proie ici. Les autres membres de la meute réussissaient toujours à trouver quelque chose pour le garde manger, alors pourquoi pas lui? Était-ce la damnation de son grade de guérisseur? Les proies devaient sentir son incapacité à chasser, voilà pourquoi.
Tenace, comme à son habitude, il continua sa route entre les abris à la recherche de quelque chose à se mettre sous la dent.

[Dé de chasse]

Toujours rien. Il laisse tomber. Le guérisseur ne fait que poser son derrière sur le sol, énervé, désespéré et complètement démotivé. La chasse, ce n'était décidément pas pour lui. Peut-être aurait-il plus de chance en pillage? Ou pouvait-il juste rester dans ses recherches de guérisseurs?
En soupirant, son regard dépareillé se posait sur ce qu'on pouvait appeler l'horizon, en espérant apercevoir quelque chose à se mettre sous les crocs. Cette proie allait être mérité, si jamais il advenait le fait qu'il en trouvait vraiment une. En penchant le cou, il observa les alentours.

[Dé de chasse]

Un petit hérisson montra le bout de son nez. Timide, il se mouvait au loin, se dandinant en reniflant le sol de son petit nez rose. Ses épines étaient brisées et il ne semblait pas en bonne santé. La chair n'était pas nécessairement fraîche, mais au moins elle pourrait en rassasier quelques uns. Un énorme contentement lui étira les babines. Il se releva lentement, à la façon d'un mime, chaque émotion visible sur son museau.

Il bougea une patte, puis deux, puis rapidement le mouvement de son ventre frôlant le sol se fit plus rapide. Le petit hérisson lui avait tourné le dos et il put allègrement bondir et s'écraser sur la bestiole qui couinait tristement. Un craquement au niveau du cou lui signala que la petite bête était morte. Il saignait des gencives, rien de dramatique et qui guérirait dans les jours à suivre, à cause des petites épines.

Doyle pu enfin rapporter une proie à la meute. Satisfait, il tourna les talons et s'en retourna à la faille de grenats.