En surface la vie est dur et la chasse compliqué. Des bombardements, des hommes, des tirs et des chutes de métal. Quoi de plus dangereux pour s'aventurer en surface. Néanmoins les loups de la meute on besoin de manger, de vivre, et donc de remplir notre garde-manger. Les plus jeunes, ou plus faibles chasse en souterrain. Mais n'attrape que des rats et des souris, c'est une alimentation pauvre et je n'ai pas envie d'en manger. Les plus courageux, ou bien les plus fou essayer de chasser en surface, avec le danger qui rodent, et les proies qui se font rare. Il nous faut un sens extrêmement développée, et réussir a trouver une proie rapidement. Mais ce n'est pas toujours simple. Les bruits de canons, des boom a répétition, des chutes de métals et de bombes, il faut être agile et surtout lever la truffe en l'air pour distinguer si nous somme en danger ou non.

Alors que l'on marche en direction de la forêt, je pouvais entendre des bombes tomber tous près. Soufflant, la bombe est tombé loin de moi. À chaque pas mon coeur s'accélère ... espérant ne pas être à proximité d'un des métals tombant du ciel. Pourquoi la forêt ? si je dois penser comme une proie, je me doute que l'endroit ou je vais me cacher sont des endroits peu visibles, forêt ou grotte. J'espère ne pas me tromper et trouver quelque chose que je pourrais ramener. Quelque chose de bon, avec une bonne chaire et du sang chaud !

Je posai mon museau au sol, me couchant à moitié, essayant de trouver une piste, n'importe laquel je la suivrais ! Je sentis une odeur ... une odeur de cérvider. Il y aurait un cerf ou une biche dans le coin . Je me léchai les babines et n’attends pas plus longtemps pour partir à sa recherche. Cherchant des pistes, des odeurs, et surtout des bruits de pas pour l'aveugle que je suis. Arriver au milieu de la forêt j'entendis un bruit, levant la tête ce n'était qu'un parachutiste qui s’écrasait sur les arbres. Pauvre petit homme, reste là-haut ce n'est pas toi que je cherche. Finalement l'odeur d'un chevreuil me vint ... Il n'était pas loin. Avançant délicatement ... les griffes plantes dans le sol, le corps baissé au ras du sol pour se cacher. Je reniflai l'odeur et resta attentif ....

Il était là, devant moi, à quelque mètre à peine ... il levait souvent la tête, sans doute avait-il peur des bombardements et des hommes perdus dans la forêt. On aurait dit qu'il fessait une réserver d'herbe et de plante, sans doute pour survivre au vu des évènements. Je le laissai manger, me préparant. Je ne devais pas traîner, je ne souhaite pas rester dehors plus longtemps, le risque est trop grand. J'ouvris ma gueule préparant mes crocs à l'attaque et bondis de ma cachette. Lorsque le chevreuil fut surpris de ma visite il s'enfuis. Ou va tu comme çà ?? Je le poursuivis espérant le rattraper avant une bombe. Je m'accrochai à une de ces pattes le faisant juter en avant, mais il me donna un coup et se releva. Les coups d'un chevreuil ne sont pas mortels, mais ça assomme un peu. Je continuai de courir secouant ma tête pour me réveiller. Je ne te laisserais pas partir. Je pris par un raccourci et essayai de sortir de son champ de vision, lorsqu'il se retourna pour voir si je le suivais il ne s'attendait pas à ce que je sois devant lui. Je sautai sur ma proie et l'attaquai au cou jusqu'à son dernier souffle.

Lorsqu'il finit de bouger, je me dépêchai d'attraper une de ces pattes et le traina jusqu'au sous-terrain, notre nouveau territoire temporaire, je l'espère.

Je suis de retour ! Une fois ma première chasse réussie je me suis mise dans la tête de continuer. Après tous quand j'ai vu la pauvreté du garde-manger, je préfère risquer ma vie pour me nourrir plutôt que d'agoniser de faim. Je ne pense pas que les rats soient très nourrissants ... Après m'avoir vu ramener un chevreuil on voyait dans les yeux des petites unes envier de manger. Alors bon allons chasser quelque chose de nourrissant, et appétissant. Si je meurs ? eh bien je mourrais comme une merde ... mais j'aurais essayé d'aider la meute. On ne pourra rien me reprocher. Je retournai à la forêt en espérons qu'un autre cervidé y est.

Ce ne fut pas long pour avoir un indice, une odeur ... qu'elle était-il ? ce n'était pas un cervidé, sans doute un rongeur. Pas qu'on en est déjà assez, mais je pense qu'il sera meilleur. Et en effet, un lapin, un lapin essayant de creuser un trou au pied d'un arbre. Le pauvre, il souhaite se cacher, et moi le manger ! Je n'allais pas atteindre et lui sauta dessus, mais lui aussi bondi et s'échappa. Je continuai à lui courir après, ses bonds me désorientaient, je n'entendais que les bruits de ses bonds sur le sol. Mais un bruit sourd m'empêcha de me concentrer ... une bombe ?! non pas ici s'il vous plaît. Néanmoins j'entendais ce bruit se rapprocher, c'était le premier que j'entendais aussi bien. Le lapin lui avait vu l'arrivée de la bombe et c'était cacher dans un trou. Alors que moi a part des arbres rien ne pouvait me protéger. Je fis demi-tour et courait le plus vite possible. La bombe se posa à l'endroit où je chassais le lapin. J'avais réussi à m'enfuir, mais le boum m'a fait faire un bond énorme ! Heureusement je n'étais pas blessé ...

Aie aie, le fait d'atterrir près d'un arbre, et d'avoir ses racines dans le dos ce n'est pas de tout repos. Néanmoins je n'avais pas de blessure grave, ce n'était qu'un coup lors de la chute. Les bombardements sont féroces, mais celle qui nous est tombé dessus était petite. Les grosses que je voyais de loin avaient une portée énorme quand il tombait. Je serais morte si c'était une grosse bombe ... Je me fixai donc une limite, la prochaine chasse sera la dernière ! J'attrape, je tue et je me casse ! Je ne reviendrais pas avant plusieurs jours ! Cette bombe m'avait refroidi net ! Néanmoins quitte à être dehors je voulais ne pas rentrer les mains vides. Mon pelage était plein de terre et de poussière, mais cela ne me dérangeait pas, au contraire cela montre mes efforts.

Je continuai donc ma technique de chasse, j'avançai plus loin dans la forêt essayant de trouver une piste. En tout cas je ne souhaite pas revoir ce maudit lapin. Ce fut rapide cette fois aussi. Une odeur, une odeur de sanglier. Il n'était pas très gros, et avait faim lui aussi. Mais on était plus nombreux ... Je n'avais qu'une idée en tête, partir vite ! Je ne me préparai pas aussi bien que les dernières fois, mais je me cachai du sanglier, contre le vent. Leva la tête vite fait, histoire de ne pas être surpris par une bombe cette fois-ci. Puis courru en direction du sanglier, il hurlait à ma venue, mais je m'en fous. Mes crocs étaient fous, il ne voulait que sa chair et son sang, je lui attrapai le flan et le jetta de part et d'autre de moi. Le sanglier était petit, mais suffisant pour le jeter. Une fois à terre je lui donnai le coup final au niveau du coup, le gardant entre mes pattes !

Vite ! Une fois mort et immobile, je le pris et couru en direction du sous-terrain. Je ne resterais pas à la surface plus longtemps !