Le courant s'accélère, ainsi que le vent et en face de moi se trouve une grille, je peux traverser. L'eau montre si je ne me dépêche pas va m'emporter, je saute agilement sur la grille mais c'est trop tard, le passage est submerger et il m'emporte. J'attrape le ont de mes crocs et essaye de résister à la force du torrent, ce qui n'est pas chose facile. Le niveau redescend et je peux remonter. Je suis trempée, je m'ébroue faisant tomber un maximum d'eau de mon pelage. Maintenant j'ai l'odeur des égouts, génial ! Un grognement de mécontentement m'échappe. Mais ce n'est pas fini, bah non faut bien me casser les pattes hein. En face de moi, à a peu près la hauteur d'un loup se trouve un tunnel, assez large pour m'y accueillir. Un liquide étrange en coule et il est assez loin, mais le temps presse, je ne réfléchit pas et saute, temps pis si je me rate.

J'y suis, mes pattes plongées dans le truc étrange, mais au moins je suis à l'abris de ces remontées d'eau. L'odeur du liquide est bizarre et me pique un peu les pattes, mais survécu à bien pire que ça. J'avance, la truffe toujours plein de cette atroce odeur. J'arrive à un carrefour et je penche pour la gauche. Toujours la même chose, même décor, même odeur, même angoisse, mais au moins il n'y a plus ce liquide étrange. Là ! Un rat ! Je ne sait pas d'où il sort et après tout je m'en fiche, je lui cour après, mais avant que j'entende le grondement déchaîné de l'eau derrière moi. Je part en courant, toujours devant. Je ne sait pas pendant combien de temps j'ai couru, mais j'ai couru. Jusqu'au moment moment où je me retrouve devant un deuxième carrefour. Au milieu, un octogone entouré de barrière, car au milieu il y a de l'eau. Celle ci commence à partir à gauche et à droite, je ne peux donc pas passer par ici. La seule solution, sauter sur la rambarde pour accéder au tunnel d'en face, et cette solution je la prend.

Et voila, je suis de l'autre coté, sans blessure et sans eau qui me poursuit. Mais je n'ai toujours pas manger.

Je ne me décourage pas pour autant. J'aurai quelque chose, point. Je continu mon chemin, chemin qui n"est d’ailleurs pas éclairé. Je trottine vers le néant mais ça ne me fait pas peur. Avec ce qu'il vient de m'arriver, je me demande ce qui pourra me faire peur. Le père de mes petits que j'ai tué peut-être. Mais lui et seulement lui. A un moment, le tunnel change de direction, je change avec, et grâce à ça, je retrouve de la lumière. Seulement pour un court instant puisque ce n'est qu'une trappe cassé qui laisse passer quelques rayons de lumière. Je suis aussitôt replongé dans la pénombre. Je pense que l'eau ne passe pas par ce tunnel parce que je vient de me prendre dans une toile d'araignée. Et oui, la toile d'araignée, ce linceul blanc, à l'air si fragile mais qui résiste à tellement de choses. J'entend de petits cris mais ceux de quoi ? Je doit avancer pour le savoir. Le bruit de ces battement d'aile ne sont autre que ceux des chauves-souris. Aïe ! Je vient de me prendre un coup d'aile. Je suis sous un nid, mais si je ne dépêche pas je vais me faire attaquer. Mon problème ? Je ne vois rien ! Alors je donne un coup de pattes, je ne sait où, espérant juste toucher une chauve souris, et j'en clou une au sol. Je fait claquer mes crocs pour faire fuir les autres, prend la mienne et part devant en courant. Je n'ai plus qu'a chercher un coin de lumière pour manger.