Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Freux s'était hâté de rentrer au campement de sa meute. Il avait couru le plus vite possible pour jeter dans le garde manger toutes les proies qu'il avait récolté dans sa journée de chasse. Puis, au plus vite, il avait passé sa langue sur les morceaux de fourrure qui étaient encore recouverte de sang. Sa compagne, Patte, avait attendu ses petits. Et ils ne devaient plus tarder. De ce fait, et depuis pas mal de temps maintenant, dès que Freux rentrait à la tanière, il allait rejoindre sa tendre aimée. A chaque fois.
C'était si agréable, de pouvoir compter chaque jour sur des personnes si chère à ses yeux. Il était content, notre grand mâle grisâtre. Lui qui pouvait passer pour un sanguinaire, un assoiffé de combat, de sang et de mort. Le voir se comporter comme ça, avec tant de tendresse envers quelqu'un. C'était étonnant.
Quoi qu'il en soit. Aujourd'hui était un jour spécial. Freux le sentait. Un jour où il avait réussit à trouver du lapin qui plus est. Donc oui, un jour qui n'était pas comme les autres. Celui d'un nouveau début ? D'une bonne nouvelle ? L'angoisse, c'est ce qui dévorait le cœur du mâle. Car les naissances étaient un coup du sort. Un aléatoire dont personne ne pouvait prédire de quoi il était fait.
Les petits pouvaient être en bonne forme, ou l'inverse. Être en vie, ou non.
La surprise serait donc à l’accueil d'un grand loup. Massif. Mais angoissé comme un nouveau née, tandis qu'il s'approchait de sa compagne. Dans un coin sombre qui composait leur tanière..
Je me sens si bien. Je suis au chaud. Je n'est pas faim ni soif. J'ai ce qu'il me faut. Puis les parois autour de moi se contracte. C'est bizarre. Mais je ne m'en préoccupe pas. Puis sa recommence et je me sens glisser vers le bas et petit à petit le froid me frappe. Mes poumons me brûle. Je commence alors à couiner de douleur. Mais qu'est ce qu'il ce passe ?! Je sens quelque chose me glisser le long de mon tout petit corps. J'entend des bruits inconnus, je ne vois absolument rien et je sens des odeurs. Tout est brouillé autour de moi. Je suis perdue ! Je sens alors qu'on me déplace vers quelque chose de doux et de plus chaud. J'ai faim maintenant. Et je suis fatigué. Je commence alors ma première tété. Je l'ai fait instinctivement. Je ne comprend pas vraiment ce qui ce passe...
Le travail avait commencé depuis quelques instant et Patte était stressée pour ses petits: elle en avait parlé avec d'autres louves et d'après celles-ci la première portée était la plus à risques. Elle était néanmoins heureuse d'être mère et d'avoir un compagnon tel Freux pour veiller sur elle et leurs petits. En se réveillant elle avait su qu'elle n'aurait plus à attendre. Soudainement, son tendre compagnon fut à ses côtés et, quelques instant plus tard, le premier petit naquit, une petite boule de poils grise adorable. Et peu après, son frère naquit, lui aussi gris et adorable, aux yeux de leur mère du moins. Sentant le travail fini, la jeune mère déplaça délicatement ses petits vers leur première tétée. La jeune mère était épuisiée, mais plus heureuse qu'elle ne l'avait jamais été. La naissance de ces petits renforça son idée oublier son passé chez les bipèdes.
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Mer 11 Fév - 15:16
It's a dream
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Freux n'en croyait pas ses yeux. Du moins, ils ne devaient pas leur jouer un tour, car sinon, ils avaient prit rendez-vous avec ses oreilles et son museau pour cette mascarade pas marrante du tout ! Mais c'était réellement vrai. Face à lui, Patte couvait d'un regard doux deux petites boules collées à son ventre.
Le grand mâle grisâtre frémit. Excitation, bonheur, joie, plaisir. Il était rassuré. Terriblement rassuré. Les deux petits semblaient en forme. Et en sécurité contre Patte d'Ivoire.
S'approchant alors discrètement de sa compagne, il vint glisser son museau contre son cou, lui offrant de tendres coups de langue tout au long de sa fourrure, jusqu'entre ses oreilles. Le regard du mâle reflétait une tendresse infinie. Alors qu'il tournait ses yeux vers les deux petits, il vint leur offrir un coup de langue discret.
- Quelle vision fantastique ... Jamais je n'aurais pensé que ce serait réel... Merci, ma chérie.
Freux vint délicatement se glisser contre Patte, sa tête contre son cou, cherchant à lui offrir le réconfort et la chaleur de sa présence. .
Je dors tout contre cette matière qui m'apporte beaucoup de chaleur. Quelque chose glisse sur mon corps ce qui me réveille. Je couine. La fatigue est encore la. Je ne vois rien. Tout mes sens sont comme brouillé. J'essaye de bouger mais mes muscles sont faible. Très faible. Alors je continue de couiner espérant un peu de réconfort.
Patte adressa un sourire lupin soulagé à son compagnon, encore affaiblie de la naissance des petits, avant le donner un coup de langue à sa fille qui, dérangée dans son repos par son père, commençait à couiner et de les pousser, elle et son frère, du bout du museau plus près d'elle. Elle-même était blottie contre son Freux.
Je n'y aurais jamais pensé non plus... Même si je n'aurais pu rêver mieux...
La douce mère couvait toujours les jumeaux du regard, elle était émue à l'idée que ces deux vies fragiles dépendait d'elle seule, son regard se posa brièvement sur le mâle à ses côtés , non pas d'elle seule, mais d'elle et Freux, d'eux.
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Ven 13 Fév - 16:02
For u all
Feat
Le mâle observait avec tendresse sa compagne. Tandis que le petit couinement de sa progéniture arrivait à ses oreilles. Se redressant alors, il vint caresser du bout du museau la tête et le dos de la jeune louve. Elle était déjà bien réveillé, pour une nouvelle née. C'était bon signe, et Freux s'en rejouissait d'avance. Un jour, elle serait une brave guerrière, comme lui. Ou alors, deviendrait-elle une louve juste et gentille, comme sa Mère ? Dans les deux cas, il serait le plus comblé du monde de l'aider à se faire sa place au sein de leur meute. De devenir une louve superbe, de s'ouvrir, telle une rose au milieux d'un champ magnifique.
Freux frémit. Sentant des larmes lui monter aux yeux. Une fois sa tentative d'apaisement de sa petite fille terminé, il vint enfouir son museau dans la fourrure du cou de Patte d'Ivoire.
Au moins, le solide loup qu'il était. Cette montagne. Ce sanguinaire. Cachait au mieux ses larmes de joies...
Tandis que je couinais, une matière douce et rugueuse caressais mon petit corps. J'ai alors arrêté de couiner, me sentant protégé et au chaud. J'attendis un bon moment avant de vouloir bouger, chose très difficile. Aller savoir comment j'ai fait, mais je me suis sentit rouler sur le dos. Comme une tortue. Je me suis alors mis à me "débattre" pour me remettre sur le ventre. Le sol était froid et la seule chose qui me faisais du bien étais cette matière douce. Je n'arrivais toujours pas à me remettre sur le ventre. J'ai alors recommencer à produire ces petits son aiguë, attendant qu'on m'aide. C'est clair. Après je ne quitterais plus la chose qui produit cette chaleur. La faim revint aussi. La vie est bien trop dur pour un nouveau né. Oh oui. Bien trop dur.
feat. Freux et Lindoriel force : 15 | agilité : 21 | endurance : 17
Patte était heureuse auprès de ses trésors ô combien inestimable, oui, Freux et leurs louveteaux respectifs la comblait par leur simple présence. Désormais, elle allait devoir se consacrer à ses louveteaux car elle avait vu avec quel facilité les petits de la meute arrivaient à berner les nourrices et elle sentait ses petits fragiles, réveillant ses instincts maternels de louve...
Soudainement, elle sentit que sa petite s'était éloigné de son ventre, sentiment confirmé par la petite femelle qui poussait des petits cris les quatres pattes en l'air. Aussitôt, elle se redressa un peu pour ramener la fugitive auprès de son frère moins turbulant. Elle ne la quitta que lorsque celle-ci commença à se nourrir, une fois rassurée la jeune femelle reposa sa tête encore fatiguée de l'accouchement...
Que pouvait-il bien faire de plus ? Oh, il n'en savait rien, après tout, c'était bien la première fois que Freux devait s'occuper de petits. Surtout que là, il s'agissait des siens ! Il regardait d'un tendre regard cette boule de poils, ainsi que sa compagne. Toutes deux semblaient avori sombré dans le monde du rêve. C'était autant un bonheur pour les yeux, qu'un bonheur pour le coeur du mâle qui vivait cet instant avec tant de délectation que toutes choses de sa vie venaient de passer au second plan d'un coup d'un seul.
Il se mit à gronder, d'une voix qu'il cherchait la plus douce. Entonnant comme une sorte de berceuse pour les personnes les plus importantes à ses yeux. Sa famille..