F : 18 - A : 14 - E : 25
Une nuit sombre, sans la moindre étoile, seul les nuages sombres tapissant le ciel et, déversant ses flocons sur les terres dévastés par le temps. Le vent souffle, faisant voler les flocons ci et là, entraînant sur leur passage quelques feuilles mortes et diverses odeurs. Assit, perché sur la carcasse d'un bâtiment autrefois servant à abriter une famille humaine, ta queue bougeant doucement, balayant la fine couche de neige qui tentait de se déposer. Les oreilles droites, le museau frétillant doucement, humant l'air, les yeux clos, tu étais là, calme, te concentrant, oubliant ton estomac vide et le froid mordant de la tempête qui se levait peu à peu en cette nuit d'hiver. Malgré les intempéries qui approchaient, tu n'en avais que faire, tu étais là, patient. Et ce soir ? Ce soir sera-t-il un échec aussi ? Ou auras-tu une chance de déceler quelques choses sous cette tempête qui approche ? Trouveras-tu quelque chose, pour toi, pour la meute ? Si seulement …

La guerre approche mais, les provisions semblent se faire maigre, tu te sacrifie, jour après jour, que pour les plus jeunes et guerriers puissent se nourrir car, c'est grâce à ces jeunes louveteaux, qu votre race continuera à persister. C'est grâce à ces guerriers, que vous aurez une chance de gagner. Toi, tu n'es qu'un chasseur, celui chargé de ramener de quoi nourrir les autres, de quoi leur permettre de survivre en de pareil temps. Ton estomac passait en dernier mais, tu es robuste, tu as longtemps appris à tenir sans manger plusieurs jours, buvant simplement, mâchant quelques touffes d'herbes même si cela n'avait rien à voir avec de la chair fraîche.

Ce soir, il te fallait remplir la réserve des Sekmet, ce soir, tu ne rentreras pas, pas tant que tu ne trouveras pas un gibier à ramener, une souris à manger. Ce soir, tu te mettras quelque chose sous la dent et, rapporterait quelque chose aux autres, qu'importe le blizzard, qu'importe le froid et le vent. Tu continue de rester assit, patientant, humant, jusqu'à trouver quelque chose …

F : 18 - A : 14 - E : 25
Rien … Il n'y a strictement rien … Aucune odeur ne parvient jusqu'à ton museau, aucun bruit n'attire ton intention, rien … Tu lâches un soupir, en cette nuit de tempête, rien ne semblait vouloir sortir, ce qui était compréhensible dans un sens, qui voudrait sortir sous un temps pareil, hormis toi ? Le vent soufflant de plus en plus fort et, commençant à sentir ton sang se glacer, alors que tu reste inerte depuis un moment déjà, tu finis par te redresser, tu devais bouger, aller ailleurs, chercher.

Quittant ton perchoir, tu foules la neige de nouveau vierge, marchant d'un pas léger sans direction précise si ce n'est de suivre ton instinct afin que celui-ci te mène jusqu'à une proie. Y avait-il seulement un quelconque animal qui vivait dans cette ville en ruine ? Si, il y en avait, tu pouvais les sentir amis, ceux-là, étaient terré dans les tréfonds des ruines, là où tu ne pouvais accéder.

Le rideau de neige se faisait de plus en plus épais, de rendant bientôt complètement aveugle, te forçant à te fier que à ton odorat et ton ouïe, quoique, il te fallait faire un gros effort pour pouvoir percevoir quelque chose, le vent sifflant, la tempête camouflant peu à peu toute odeur ...

2 - 3 (malus) = -1 (raté)

F : 18 - A : 14 - E : 25
Cela fait désormais plus d'une demi-heure que tu ères sans rien trouver et, le vent devient désormais une réel contrainte pour toi, avancer devient difficile, garder les yeux ouvert devient difficile, te repérer devient difficile, il te fallait te mettre à l'abri, au moins le temps que la tempête ne se calme, le temps que tu puisses te reposer un peu car, tu es obligé de redoubler d'effort pour pouvoir avancer.

Tu finis par entrer dans un vieux bâtiment au trois quart effondré mais, qui te protégerait de la tempête. Te faufilant à l'intérieur, tu pris place le plus loin possible de tout ouverture, après bien sûr t'être assuré que rien ne se trouvait à l'intérieur. D'autres loups pouvaient se trouver dans les parages et, ce n'était guère le moment de se faire attraper ou coincer bêtement.

Dans cette obscurité, tu y voyais comme au grand jour, la neige ne t'aveuglait plus, le vent ne t'assourdissait plus et tu pouvais de nouveau utiliser ton flaire à ta guise. Désormais, tu n'avais plus qu'à attendre, patienter jusqu'à ce que la tempête ne se calme ...

2 - 3 (malus) = -1 (raté)

F : 18 - A : 14 - E : 25
Terré dans ce bâtiment effondré, à l'abri de la tempête, les yeux clos mais, le reste de tes sens en alerte, tu attends que le vent se calme, la neige en elle-même n'était guère un problème mais, le vent, si. Il te rendait sourd, t'empêchait d'avancer. Tu profitais de ce moment de répit pour te reposer, reprendre des forces. Le temps passe, sans que tu t'en rends réellement compte mais, quelque chose attira ton attention … Les oreilles dressés sur le haut de ton crâne, tu redresses la tête, les yeux grands ouverts. Quelque chose approchait … Il s'agissait d'un corbac, celui-ci s'était posé à l'entrée du bâtiment en ruine, ses pattes faisant un léger bruit sur le sol. Il ouvrit en grand ses ailes, les secouant pour les sécher avant de picorer le sol, en quête de quelque chose. Tu l'observes, restant bien tapis dans l'obscurité. L'oiseau ne t'avait pas repéré, ou alors, il ne te prenait pas comme étant une menace. Tu te lèches les babines, le fixant, pouvais-tu l'attraper ? Y arriverais-tu seulement ? Il fallait essayer …

Tu te redresses, doucement, te positionnant afin de pouvoir l'attaquer pendant que ce corbac croit que tu es inoffensif. Les corbeaux sont du genre à ne pas craindre les autres car, eux même sont fourbes et dangereux, encore plus lorsqu'ils sont en groupe mais, celui-ci semblait seul. Te préparant à lui bondir dessus, tes babines se retroussant tandis que tu retenais un grognement pour ne pas attirer l'intention du piaf bien trop occupé à fouillé le sol du bâtiment. Alors qu'il te tournait le dos, tu décide d'attaquer, bondissant dans sa direction, gueule grande ouverte. Malgré que tu avais fait bien attention de ne pas l'affoler, l'oiseau t'avait repéré et, s'envola, toutefois, il ne fuit pas, non, il se mit plutôt à t'attaquer, te donnant des coups de bec plus ou moins violent alors que tu essayais de lui échapper. Cela était une bien mauvaise idée que de l'attaquer …

Essayant de te débarrasser de lui, tu tentas de l'attraper dans ta gueule, ta soudaine rébellion forçant le corbac à reculer en croassant avant de revenir à l'attaque. Les corbeaux étaient de sale volatile et, celui-ci le prouvait. Te défendant, essayant de faire reculer ce volatile, jetant ta gueule dans sa direction, essayant de lui attraper une aile ou une patte pour le déstabiliser mais en vain, il était agile le bougre ! A force d'effort, tu finis par l'attraper par l'aile, le faisant piailler. Le tenant coûte que coûte, il tente de te forcer à le lâcher en te donner plusieurs coups de bec dans le museau avant que tu ne finisse par céder et le laisse s'envoler. Cette fois-ci, il ne reviendra pas demander son reste. Au moins, tu en étais débarrassé, même si tu aurais préféré le tuer mais, à quoi bon s'acharner si c'est pour ressortir en sang ?

9 - 3 (malus) = 6 (raté)

F : 18 - A : 14 - E : 25
Te reposant, suite à ce combat improvisé et, complètement foiré, comme quoi il ne faut Ô grand jamais sous-estimé un oiseau, encore plus s'il s'agit d'un corbac ou même d'un rapace. Léchant ta patte avant de la passer sur ton museau qui t'était douloureux, suite aux coups de bec que tu avais reçu, tu te retiens de couiner car, il était hors de question de te montrer faible, même si tu étais seul ici, tu te le refusais. Tu ne voulais pas être faible, loin de là, il te fallait être fort, t'endurcir chaque jours, chaque instant. Cette hiver te permettrait d'atteindre ce but, qu'importe à quel point pouvait être difficile ce temps, tu te devais de devenir toujours plus fort, surtout avec la guerre qui menaçait de tomber à tout moment …

T'occupant de tes quelques légères blessures tant bien que mal, de nouveau couché sur le sol froid de ce bâtiment en ruine, tu posas ta tête sur tes pattes croisés, lâchant un soupire. Dehors, la tempête faisait toujours autant rage, tant pis … Tu allais devoir rester ici encore un peu, la tempête finirait bien par se calmer, tu pouvais le sentir. Après cela ? Et bien … Tu retournerais chasser ...

6 - 3 (malus) = 3 (raté)

F : 18 - A : 14 - E : 25
La tempête ne semblait pas être prête à s'arrêter, ce qui te déprimait. Tu en avais assez de rester ici, d'autant que cet endroit était comme mort, non ... Il n'était pas comme mais, il était réellement mort. Oui, seul les spectres du passé se trouvait là et, de rare âme égaré, tel que toi, à la recherche de quelque chose à se mettre sous la dent, quelque chose à ramener à la meute. Tu te rapproches de l'ouverture, te couchant de nouveau, la tête dressé, observant le rideau de neige qui te rend complètement aveugle. Ta truffe bougeait, passant ta langue sur tes babines avant d'ouvrir grand la gueule, baillant. A force de rester là, à ne rien faire, tu sentais tes membres s'engourdir, il ne fallait pas que tu cèdes au froid, il fallait que tu bouges mais, rien ne te le permettait, tu ne pouvais qu'attendre ...

3 - 3 (malus) = 0 (raté)

F : 18 - A : 14 - E : 25
Combien de temps s'était-il écoulé depuis que tu t'étais réfugié là ? Tu n'en savais rien, tu n'avais pas la notion du temps, surtout pas face à ce blizzard couplé à l'obscurité de la nuit. Tu finis par te redresser, t'ébrouant, tu décides de quitter cet endroit, braver la tempête pour ne plus rester statique. Sortant du bâtiment, tu te pris avec violence le vent de côté, te faisant te décaler de quelques pas avant que tu ne te ressaisisses. Le vent était violent mais toi, résistant. Tu devais être plus fort qu'une tempête, plus résistant qu'elle. Tu longeas les mur effondrés, te protégeant un minimum pour pouvoir avancer le plus possible. Tu essayais de humer l'air mais, cela t'était difficile, la neige tentait d'entrer là où elle le pouvait, te forçant à trottiner tête baisser pour ne pas en avoir dans les yeux, même si ceux-là ne te sont d'aucune utilité. Espérons pour toi que tu ne tombes pas sur un autre loup ou, pire encore, un Hordien ...

5 - 3 (malus) = 2 (raté)

F : 18 - A : 14 - E : 25
Tu continuais de longer les murs, les oreilles en arrière, te protégeant comme tu pouvais du vent et de la neige qui ne cessait de t'agresser, te ralentissant, te forçant à t'abriter à certains moment pour ressortir par une autre ouverture. Sur tes gardes, malgré le fait que tu ne puisses ni voir ni entendre, ton flair réussissant à capter parfois certaines odeurs mais, elle ne capta pas à temps, celle qui te venait droit dessus …

Un sanglier fit irruption, te percutant et te faisant rouler plus loin. Tu te redresses, les crocs visibles, un grognement sourd sortant du fond de ta gorge tandis que tes d'yeux pâles se posèrent sur la cause de cette chute. Le sanglier était là, face à toi, grattant férocement le sol de son sabot, de la fumé sortant de ses immenses naseaux à cause du froid et, le regard fou. Étais-tu sur son territoire ? Près de sa progéniture peut-être ? Chose sûr, tu n'étais pas la bienvenue et, il te le prouvait en t'agressant sans crier gare. Il grommelle, nasille puis, te fonce de nouveau dessus mais, cette fois-ci, tu t'étais préparé … Esquivant sa charge, le sanglier faillit finir sa course dans un mur mais, s'arrêta à quelques centimètres des briques avant de se retourner. Tu savais que tu ne pourrais lui échapper, pas maintenant et, de toute manière, tu t'en fichais, il était là alors, pourquoi ne pas en profiter ? Tenter de l'attraper, le tuer et le ramener ? Oui, là allait être l'objectif, choper ce sanglier !

Montrant davantage les crocs, tu te rus dans sa direction, bondit pour lui sauter dessus et, attrape la peau de son dos. Le sanglier s'affole, se met à courir dans tous les sens en essayant de te désarçonner, se jetant littéralement contre les murs. Tu tiens bon, serrant un peu plus ta mâchoire, tu ne devais pas te faire éjecter, non, sinon, il aurait le dessus et, tenterait t'écraser de ses puissants sabots. Malheureusement, le coup que tu reçus entre le poids de ta proie et le mur contre lequel il t'avait bloqué. Lâchant prise, tu tombes sur le sol dans un couinement puis, tentes de te redresser mais, voilà que le sanglier te charge de nouveau, te forçant à bouger tu esquives de justesse avant de te jeter à son cou, le mordant aussi fort que possible, tes crocs transperçant la peau dur de l'animal pour pénétrer sa chaire, faisant lâcher un cri au sanglier qui se secoua dans tous les sens avant de te faire lâcher de nouveau prise, prit la fuite. Non … Il ne fallait pas qu'il fuit … Tu dois le traquer avant qu'il ne disparaisse dans le blizzard ! Tu te redresses et, te met à courir afin de le poursuivre ...

9 - 3 (malus) = 6 (raté)

F : 18 - A : 14 - E : 25
Tu pourchassais ta proie, bravant le blizzard, essayant de ne pas le perdre de vu, usant de ton odorat pour pouvoir le suivre. Fort heureusement, tu l'avais bien blessé, ainsi, il laissait une traînée de sang qui te permettait de pouvoir le suivre facilement sous cette tempête. Il ne pouvait pas aller bien loin, surtout si son territoire était ici, à moins qu'il ne tente de t'éloigner de l'endroit où il vit ou t'amène dans un piège ? Très peu probable … Les sangliers ne sont pas aussi intelligent, du moins, pas que tu saches … Tu continuais de courir, malgré les blessures qu'il t'avait fait, tu doublais d'effort pour pouvoir le suivre, évitant de te faire distancer car, même si il était bien blessé, il continuait à courir sans relâche, t'empêchant ainsi de le suivre correctement et, probablement, essayant de te perdre sous ce rideau de neige épaisse.

Tu commençais à fatiguer mais, tu ne pouvais t'arrêter, hors de question ! Malheureusement, il commençait à réellement te distancer et, bientôt, tu le perdis de vu dans le blizzard, ne voyant plus le moindre point noir qui te permettait de lui suivre. Si tes yeux te sont de nouveau aveugle, use de ton flaire ! Baissant le museau vers le sol enneigé, tu te mets à humer les empruntes et tâches de sang qui se trouvait sur le tapis de blanc. Tu te remis à le traquer, grâce à cela cette fois-ci, tes oreilles bien dressé sur le haut de ton crâne, ignorant le vent qui siffler à l'intérieur et la neige qui tentait de s'y inviter. Tu n'en avais que faire de cela désormais, tu devais continuer la traque, le chasser et, l'attraper.

Combien de temps cela te prendrait-il ? Avait-il prit beaucoup d'avance ? Lorsque tu étais sûr de la direction à prendre, tu te mettais à courir de nouveau afin de pouvoir essayer de le rattraper. Qui sait , peut-être que la blessure que tu lui as infligé commencera à le fatiguer ...

5 - 3 (malus) = 2 (raté)

F : 18 - A : 14 - E : 25
Ta traque finit par retomber de nouveau nez à nez avec le sanglier, celui-ci semblait à bout de force, tout comme toi d'ailleurs, il allait falloir que tu réussisses à l'avoir avant que ça ne soit lui qui t'ai. Un grognement monte du fond de ta gorge, interpellant ainsi le gibier blessé qui se retourna dans ta direction. Soufflant, il te fit complètement face, son regard de nouveau fou, comme si la peur n'existait pas en lui, comme si il ne craignait pas de mourir de tes crocs, comme si il n'avait pas peur de ce qui pourrait lui arriver. Tu te positionnes, tandis que le sanglier se met à gratter furieusement le sol de son sabot, soufflant de l'air chaud de ses narines. Ton grondement se faisant de plus en plus menaçant tandis que tes crocs étaient complètement déployés. Le combat allait reprendre. Qui de lui ou toi réussira à gagner ? Tu n'en savais rien car, ces bestioles étaient connu pour être difficile à terrasser, le genre de gosse proie qu'on ne prend pas à la légère, qu'on ne donne pas à chasser à un chasseur bleu. Non, ce genre d'animal n'était pas de ceux qu'on pouvait battre aussi facilement sans se fatiguer mais, tu n'en avais que faire de la fatigue, tu l'ignorais royalement tandis que ta détermination pour lui rompre le coup était toujours plus présente.

Le sanglier se mit à charger dans ta direction, tu en fis de même, tes pattes faisant de gros effort pour te permettre de courir vite mais, surtout, pour se préparer au bond que tu allais faire, à quelques mètres du sanglier pour ne pas qu'il te touche mais, surtout, pour le surprendre. Tu bondis d'un seul coup, passant juste au-dessus de sa tête. Il s'arrêta net, te suivis du regard mais, ne réagit pas assez vite. Une fois de nouveau au sol, tu te retournes d'un seul coup et, lui attrape la queue, tirant aussi fort que possible. Le sanglier se mit à hurler, se retournant pour pouvoir se défendre mais, l'ayant vu venir, tu l'avais lâché, bondit en arrière pour reculer avant de te remettre à courir mais, cette fois-ci, en cercle, autour de ta proie. Le sanglier tente de te suivre du regard mais, la neige l'aveugle à certain moment et, tu le sens commencer à s'épuiser, il te fallait l'attaquer et, au plus vite …

10 - 3 (malus) = 7 (raté)