Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
|
|
Zephren « The only truth is that everybody lies. » | |
| En savoir plus | Ven 16 Jan - 21:30 | |
| NOM : Zephren. (Zé-frêne) AGE : Quatre années. SEXE : Masculin. MEUTE : Solitaire. RANG : Guérisseur. AUTRES INFORMATIONS : Yeux anormaux : oeil droit rouge sang, oeil gauche bleu ciel. Cela est dû aux effets secondaires causés par les opérations que les scientifiques lui faisaient sur les rétines.
JAUGE : Répartissez 20 points entre les jauges (Pour PV, reprendre les infos de la fiche) Force : 7 Agilité : 5 Endurance : 8
CARACTÈRE :
Zephren n’est pas un loup que l’on pourrait qualifier de violent malgré son passé peu convaincant. Loin d’être pacifiste cependant, disons qu’il se situe entre les deux. Peu enclin à vouloir se faire des amis, des amours et des emmerdes, il se comporte tel un misanthrope. Sa liberté et sa solitude sont dorénavant ses amies les plus fidèles. Cependant, fréquenter les autres loups ne le dérange pas, même si les discussions sont rarement chaudes et enivrantes de bonne humeur. Il reste un loup catégoriquement froid, forgé d’un masque de fer et refermé sur lui-même. On pensera qu’en tant que Guérisseur, il se montre sensible et tente de rassurer la souffrance des blessés. Mais Zephren n’est pas un loup qui expose ses sentiments, il est aussi accueillant et chaleureux qu’une porte de prison. Neutre envers la souffrance des autres, il se contente juste de trouver une solution pour la faire taire. Essayons de citer ses qualités : courageux et honnête oui, mais à la limite de l’inconscience et de la grande gueule. Il n’a aucun tact et expose son point de vue se contrefichant de la réaction d’autrui. Il sait être redevable envers quelqu’un qui le sort du pétrin même s’il ne l’apprécie guère. Il n’aime pas qu’on le provoque, il trouve ce comportement pitoyable et se contente d’ignorer les mesquineries. Mais attention, il ne faut pas que l’eau déborde du vase. Se battre n’est pas un loisir, plus une obligation pour survivre. Mais une fois qu’il goûte à l’adrénaline d’un combat, il s’en donne à cœur joie. Une chose le terrifie plus que tout, celle d’être retrouvé par les humains. Il vit avec la peur quotidienne d’une proie : traqué, poursuivi, devoir se cacher pour rester en vie, ne pas se montrer à la lumière du jour. Toujours aux aguets, il est difficile de le prendre par surprise, car son passé le poursuivra jusqu'à sa mort.
PHYSIQUE :
Un corps de taille moyenne, couvert d’une fourrure de différentes nuances de brun. Un visage innocent, presque enfantin, pourvu d’une paire d’yeux glacials. Zephren a un regard qui transperce, notamment à cause du fait que ses rétines sont de couleurs peu communes : l’une rouge, l’autre bleue. Le rouge pour l’enfer, le bleu pour les cieux. Deux couleurs qui ne se marient pas. Il aime se rendre invisible et se fondre dans la masse des autres loups, mais un regard comme ça peu de gens peuvent l’oublier. Il a des traits délicats, parfaitement symétriques d’un côté du visage à l’autre. Son museau est relativement long, on a plus l’impression d’avoir affaire à une gueule de chien et son oreille droite tombante ne l’aide pas beaucoup pour garder une apparence de lupin. Il n’est pas bien corpulent pour un mâle, son corps étant plus taillé pour la vitesse et l’agilité que pour la force, mais avec un entraînement poussé il pourrait réserver des surprises.
HISTOIRE :
- Prologue:
Quatre ans avant …
« Va-t’en Zephren ! Cours ! »
La voix était on ne peut plus clair, pourtant le louveteau semblait figé au sol. Il regardait sa mère esquiver les attaques des Ombres. Elle réussit même à en attraper une. Un cri d’agonie jailli dans l’air. Le louveteau frissonna de terreur, il savait qu’il devait obéir à l’ordre, il savait qu’il devait fuir. Mais refusa d’abandonner sa mère.
Les Ombres étaient arrivées sur leur territoire il y a quelques jours, sa mère lui avait interdit de les approcher, elle lui avait dit que « si un jour tu en croises une, fuis ! Cours jusqu’à ce que tu n’ais plus de souffle, jusqu’à ce que tes pattes n’en puissent plus … c’est une question de vie ou de mort mon fils. » Et voilà que ce soir elles se sont amusées à créer un feu de bois les obligeants à quitter leur tanière. Le feu a été éteint par les Ombres aussi vite qu’il fut allumé, car ce qu’ils cherchaient c’était eux. Leur ennemi juré depuis la nuit de temps : le loup.
Soudain une des Ombres sorti une espèce de long bâton et s’approcha dangereusement de sa mère. Il voulut hurler le danger. Trop tard. Une détonation, un cri dans la nuit … puis plus rien. Le calme après la tempête. Les Ombres ne perdirent pas de temps et s’empressèrent de partir à la recherche de ce foutu louveteau. Louveteau qui se tenait à quelques mètres d’eux à peine, caché derrière un buisson, tremblant de tous ses membres. Il attendit que l’ennemi quitte le champ de bataille et courut jusqu’au corps de sa mère. Ou plutôt de ce qu’il en reste.
« Maman … »
Un cadavre baignant dans son propre sang, une fourrure blanche maculée de rouge. Les yeux grands ouverts, la gueule béante. Voilà ce qu’il restait de sa mère, elle qui lui avait tant appris, n’était plus là. Il tenta de percer une étincelle de vie dans ses yeux. Rien. Il porta ses oreilles contre sa gueule espérant entendre une quelconque respiration, si faible soit-elle. Rien. Sans souffle. Alors il pleura, comme jamais encore il n’avait pleuré. Il hurla sa douleur, peu lui importait de se faire repérer. Le monde entier devait entendre sa souffrance.
Des bruits de pas, des cris parvinrent rapidement à ses oreilles. Mais ils semblèrent venir de si loin … Zephrne se tenait couché contre le corps encore chaud de sa maman, il était si bien là … mais on le tira rapidement de ses rêveries. Un molosse, bête féroce, le saisi et le balança contre un arbre. Son rythme cardiaque s’accéléra, il ne pouvait s’enfuir, il était encerclé. Trois Ombres s’approchèrent alors de lui et … et il plongea dans un trou noir.
- Chapitre Premier:
Trois ans plus tard … Pardonne-moi maman, j’aurais dû m’enfuir. Je regrette amèrement mon erreur si tu savais. Je regrette l’être sans cœur et sans âme que je suis devenu. Je regrette à quoi je sers dorénavant. Mais c’est facile de regretter, de regretter d’être devenu un monstre. J’assume parfaitement mes actes pourtant, peut-être est-ce ça le pire ? Mais ce sont eux ma famille dorénavant. Tu n’es plus là pour me dicter la bonne voie. Je suis le serviteur du mal et depuis ici j’entends la cohorte de mes victimes qui hurle vengeance. Je suis la main de Satan et rien d’autre. Elles m’ont laissées la vie, mais je suis mort en même temps que toi cette nuit-là. Je leur sers de bête de foire, je suis traité comme un objet et je me comporte comme un assassin, un traître et un lâche. J’aimerai te dire tout ça de vive, ce que je pense réellement de moi. Mais je me contente d’être ce qu’on m’a fait devenir. Ce que les hommes, ces fameuses Ombres m’ont fait devenir. Un traqueur de loup, tout simplement. *** « Debout Zephren ! La chasse va commencer ! » La voix de Sotto encore et toujours. Le sale boulot encore et toujours. Je m’extirpe d’un sommeil lourd, sans rêve. Il y a longtemps que je ne rêve plus de toute façon. Sotto se tient debout en face de moi. Vision de cauchemar matinale. Et il me cache le soleil en plus ce sale chien ! Le soleil. Cette brillante étoile qui offre vie à la nature. Mon seul repère dans cet endroit artificiel. Tout autour de moi des murs, du béton, de l’acier et ses putains de barreaux qui me prive de la liberté. Captivité à perpétuité pour Zephren. Objet de toutes les attentions, de toutes les expériences et appât à loup pour les hommes. Une tombe marchante ce petit Zephren. Enterré vivant. « Un peu plus d’enthousiasme mon frère ! La chasse au loup va commencer ! On va leur ouvrir le bide, leur arracher les boyaux, leur perforer les yeux, manger leur cœur ! »Envie soudaine de vomir. Plus parce qu’il m’a appelé « mon frère » que par sa description peu ragoûtante. Trois ans que je supporte ce gros porc et avant chaque chasse il adore venir me provoquer et me décrire ce que lui et ses frères font subir aux loups que je leur déniche. Avec ses petits yeux porcins et ses 300 kilos de graisses, Sotto n’est qu’un pauvre lourdaud qui se croit fort de provoquer un loup incapable de lui faire du mal. Rigole tant que tu le peux encore, viendra le jour où je te ferai regretter ta naissance. Qu’est-ce qui peut donc retenir ce cher Zephren d’agir ? Trois fois rien. Juste une cinquantaine de chiens galeux à l’extérieur de ce taudis, une puce incrustée dans le crâne et autant d’humains pour tous ces chiens. Les humains. Erreurs de la nature. À eux seuls une arme de destruction massive. Ils m’ont laissés en vie pourtant, préférant faire leurs petites expériences sur mon corps plutôt que de me crever. J’ai tout subi de leur part : opération, injections, prélèvement de poils, de peaux, de sang. L’opération des yeux m’a causé des effets secondaires, d’où mon œil droit rouge sang et mon œil gauche bleu ciel. Ils m’ont également fait un triturage de boyaux, d’intestins et un malaxage de cerveau. C’est à ce moment qu’ils m’ont imprégné d’une puce, un petit objet gris métallique qui sers à repérer où que j’aille ainsi que mes moindres faits et gestes. Aussi même si j’arrive un jour à m’enfuir ils me retrouveront, ils lâcheront leurs cinquante clébards à mes trousses et n’auront aucune pitié. Après tout à leurs yeux je ne suis qu’une expérience, c’est limite s’ils se rappellent que je vie. Un bruit de pas retentit sur le sol dur. Un humain s’approche, à son odeur mes poils s’hérissent. Autant les scientifiques jouent avec mon corps cet humain s’amuse avec mes nerfs. Sotto m’a un jour raconté qu’il était expert en dressage de chien. Oui en chien, pas en loup. Le loup est un animal sauvage, une bête féroce, dangereuse, imprévisible. Cet homme l’a bien compris et utilise des moyens convainquant pour me tenir tranquille. Coup de fouets, colliers de pics, décharges électriques. Un monstre et c’est aussi ce qu’il a réussi à me faire devenir. Son plus grand plaisir : la chasse au loup. Mais les loups sont discrets, intelligents, ils ne se montrent aux hommes que s’ils le veulent. Alors autant les appâter avec un loup ! Quelle bonne idée ! Car on est bien d’accord, les loups s’enfuient lorsqu’ils entendent des chiens ou des hommes. Mais pourquoi devraient-ils s’enfuir lorsqu’ils voient un loup ? Au contraire. Eh bien je crois que ceux qui ont croisé ma route doivent bien le regretter dans l’autre monde. Mon « maître » entre dans ma cage, je montre les crocs. Erreur. La douleur se déchaîne tout le long de mon corps, remontant jusqu’à mon échine. Choc électrique, bas niveau. Il ne reste pas moins très douloureux. Il attrape ma tête sans délicatesse, m’oblige à mettre un collier avec lequel il me tire jusqu’à l’extérieur. Sotto le suis, gambadant joyeusement derrière lui. À l'extérieur, il me lâche dans une prairie couverte de neige. Entourée d’une vingtaine de chiens affamés. La liberté enfin. Vite dit. Combien de fois ai-je profité d’une chasse pour m’échapper ? Combien de fois ont-ils réussit à me rattraper ? J’ai arrêté de compter. Les tortures subies à la suite d’une fugue ont rendu le message assez clair : où que tu sois, quoi que tu fasses, tu ne t’enfuiras pas. « Va Zephren ! Et assure-toi de nous en dénicher un juteux ! » Sotto, encore lui. Un jour je le tuerai. Mais pas aujourd’hui. Je remonte la colline sous le regard avide des cabots, bon nombre d’entre eux rêvent de me voir comme leur prochain repas. Du coin de l’œil j’aperçois le dresseur, il suivra la meute de chiens de près, ombre assassine se fondant dans la forêt. Je m’enfonce de plus en plus dans la clairière. Le plus risible dans cette situation est que je suis libre, que je peux prendre n’importe quelle direction et m’enfuir, mais avec ce bout de métal incrusté dans mon cerveau j’appartiens aux hommes, je leur appartiendrai toujours. Cela m’ôte toute envie de rire. Comme à chaque chasse je prie pour ne croiser aucun loup et comme à chaque chasse mon souhait échoue. À croire que le destin m’oblige à trahir ma propre espèce. Je perçois presque assitôt l’odeur d’un mâle et je n’eus aucun mal à le trouver. Bientôt sa silhouette se dessina entre les arbres. Je m’élance vers lui en lui offrant mon plus beau sourire. Salut ça va ? Beau temps n’est-ce pas ? D’où viens-tu ? Comment t’appelles-tu ? Tellement de questions posées d’une seule traite, juste pour laisser le temps aux chiens de venir. Pas bavard le lupin, méfiant même. Ah c’est un vagabond et j’entrave son territoire, mon pauvre ami si tu savais, bientôt tu n’auras plus à te soucier de défendre un territoire … Ah ! Non, non, non ! Tu ne partiras pas ! Je viole ton territoire tu n’as qu’à m’attaquer ! Tu ne sautes pas sur les fous ? Je ne suis pas fou ! Ah ! Voilà qu’il commence à s’énerver ! Oreilles couchées, crocs scintillant, échine courbée : dernier avertissement avant qu’il n’attaque. Trop tard. Tout s’enchaîna alors très vite, un chien sorti derrière le loup sautant sur son dos. Surpris, il en perdit l’équilibre. Je reconnu Sotto, une lueur de folie imprégnée dans ses yeux, il porta sa gueule à la gorge du loup et lui arracha tout simplement la jugulaire. Celui-ci s’étouffa, cracha du sang. Bientôt il fut assailli par deux, trois, quatre autre chiens. Un hurlement à glacer l’équine se fit entendre … puis plus rien. Le calme après la tempête. Je détournai mon regard du spectacle macabre qui s’offrait devant moi. La neige était imbibée de rouge, Sotto s’approcha de moi, le corps recouvert de traces rougeâtres, il me souffla son infecte haleine de sang à la figure : « Un de moins ! Aller Zephren continuant le lavage ! » Puis il s’élança joyeusement au cœur de la forêt accompagné du ricanement pitoyable de ses camarades. Du coin de l’œil j’aperçu « mon maître », il n’avait pas perdu une miette du spectacle. Massacrer des loups, il n’y a que ça qui lui fasse réellement plaisir. Et c’est moi qui lui procure son plaisir. Envie de vomir. Vomir ce que je suis devenu, mais je n’y arrive pas.
- Chapitre Deuxième:
Un an plus tard …
Je fixai le cadavre de Sotto, couché à mes pieds. Ma respiration haletante et les battements de mon cœur étaient la seule chose qui rompait le silence de la pièce. Je n’ai pas compris comment cela a pu arriver … enfin si. C’était la nuit, je dormais dans ma cage lorsque la porte de la pièce s’était ouverte. Sotto y est entré, marchant vers moi, heureux de m’avoir extirpé des bras de Morphée.
« Mon cher Zephren, tu pensais avoir une nuit de répit et dormir pépère ? Tu te trompes, j’ai réussi à ouvrir cette foutue porte tu ne trouveras pas le sommeil avec moi dans cette pièce. Je t’en donne ma parole. »
Un grondement sourd était sorti de ma gorge. Ce qui fit ricaner Sotto et accentuer sa joie de plus belle. Je donnerai n’importe-quoi pour me jeter sur lui, lui arracher les boyaux, l’étouffer avec son propre sa… Soudain je remarque quelque chose d’anormal dans ma cage.Quelque chose qui n’a jamais été commis depuis mon arrivée ici. La porte de ma cage était mal fermée,elle est restée entrouverte ! Et derrière Sotto la porte de la liberté grande ouverte. Je ravalai un rire tellement la situation me paraissait hallucinante.
Sotto qui jusqu’alors n’avait pas arrêté de parler s’arrêta en plein milieu d’un discours que je n’écoutais pas.
« Mon histoire te fait rire Zephren ? Tu aimes ce que j’ai subi à cause de sauvages de ton espèce ? » me cracha-t-il, toute la haine du monde dans sa voix.
Je me suis levé et m'étais discrètement approché de la porte. Pour qu’il ne se doute de rien je lui fis le loisir de répondre.
« J’ignore ce que tu veux dire Sotto. Je sais juste que tu es un adorable toutou près à servir son Maître. Ce qui est tout à fait normal pour des apprivoisés de ton espèce. » Il ne répondit pas. Mais se jeta contre la porte, gueule béante. Ce qui acheva de l’ouvrir complètement. Sotto resta bouche bée, il ne devait pas comprendre comment la porte pourtant si bien fermée a pu s’ouvrir si facilement. Et je ne lui laissai pas le temps de réfléchir.
Je me suis jeté sur lui, nous avions roulé-boulé sur le sol dur. Il tenta de me faire lâcher prise mais je fus plus rapide que lui. Le saisissant la gorge, je fis ce qu’il a toujours fait avec les loups qu’il tuait. Je lui tronchai nette la jugulaire. Il poussa un grognement étrange, comme s’il s’étouffait – ce qui était le cas – me fixa cette fois-ci non plus avec de la haine mais de la peur dans ses yeux. La peur de mourir. Il agonisa encore un moment et je restai neutre devant sa souffrance, il le mérite après tous les loups qu’il assassiné de sang-froid. Voilà comment je me retrouve avec son cadavre à mes pattes.
Je m’élance à l’extérieur, le sentiment de liberté profonde. Mes dernières tentatives d’évasions ont été faites en plein jour, jamais la nuit. Peut-être est-ce ma chance ? Je cours. Traverse la plaine. M’enfonce dans la forêt. Les chiens ont dû flairer mon odeur mais j’ai l’impression que rien ne peut m’arrêter. Je me remémore les paroles de ma mère, prononcées quatre années plus tôt « Cours jusqu’à ce que tu n’es plus de souffle, jusqu’à ce que tes pattes n’en puissent plus … c’est une question de vie ou de mort mon fils. » Oui maman, c’est ce que je suis en train de faire.
- Chapitre Dernier:
Trois mois plus tard …
Trois jours. Voilà combien de temps a duré ma plus longue fugue. Et maintenant, cela fait nonante-et-un jours que je fuis. J’ai quitté les anciennes terres où j’habitais et me voilà dans de nouvelles. Accueillante ? Pas le moins du monde. Mais ici personne ne sait que j’étais un appât à loup, personne ne connaît mon passé. Alors que dans les autres terres bon nombre de loups veulent ma mort. Une vie de solitaire se présente pour moi, car comment pourrai-je vivre en communion ? Je ne sais pas comment m’y prendre. Je ne veux pas dépendre d’autres loups, juste de moi-même. Je me propose en tant que Guérisseur, une façon de racheter mes crimes, même si je ne peux les effacer de ma mémoire. Je suis enfin libre et pourtant j’ai cette sensation qui ne me quitte pas. Celle de toujours appartenir aux hommes, jamais encore ma puce ne m’avait parue si lourde dans mon crâne. Oui, que ça soit la fin de mon calvaire, les humains ont détruit le loup que j’étais et ils auront toujours une emprise sur moi. Je vis une perpétuelle cavale.
Bonne chance à ceux qui sont obligés de lire et ma bénédiction à ceux qui lisent volontairement
MON PARRAIN / MA MARRAINE : Nobody.
|
| En savoir plus | | En savoir plus Messages : 1467
Points : 54
Âge Personnage : 7 ans
Rang : Bras droit
Niveau Rang : //
Maladie :
Blessure :
Détails maladie : Pas de Symptôme
Bonus Force : +4
Bonus Agilité : +3
Bonus Endurance : +3
Bonus score de chasse : Score de chasse : +7
Nombre de lancers quotidien : Nombre de Chasse : 5
Bonus Santé : Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres : BONUS COMBAT
(Trait de faction)
– Réduit la gravité des Blessures reçues
– Augmente la gravité des Blessures de l'adversaire
BONUS CHASSE
(Trait de faction)
– 2 proies au lieu d'une seule lors d'un 18 au dé
– 1 Lancer de dé de chasse supplémentaire
– +3 aux résultats du dé de chasse
Compétence d'élite :
| Ven 16 Jan - 21:56 | |
| Bienvenue ! Un guérisseur solitaire, ça fait plaisir ! |
| En savoir plus | Ven 16 Jan - 22:50 | |
| Bienvene ! J'adore ton histoire, tellement bien racontée :313107741: |
| En savoir plus | Ven 16 Jan - 23:13 | |
| Merci vous trois ! Et merci pour l'histoire, même si honnêtement je la trouve complètement tordue x) |
| En savoir plus | Ven 16 Jan - 23:18 | |
| Franchement ton histoire est superbe, il n'y a rien à redire dessus =p |
| En savoir plus | | En savoir plus | Sam 17 Jan - 10:33 | |
| Bienvenue ton histoire est vraiment bien ! Je n'avais pas eu cette idée lors de ma propre présentation. C'est vraiment super ! Hâte de voir le physique et le caractère. |
| En savoir plus | Sam 17 Jan - 12:06 | |
| Merci, la caractère ne devrait plus tarder à être mis en ligne :3 |
| En savoir plus | Sam 17 Jan - 12:23 | |
| Au la la, trop cool l'histoire et bien faite on pourrai croire lire un livre, toi tu me réserve un rp :2176152401: Bienvenue. |
| En savoir plus | Sam 17 Jan - 12:44 | |
| C'est noté Serafine et merci du compliment
Caractère mis en ligne ! |
| En savoir plus | Sam 17 Jan - 14:09 | |
| Si on peut réserver des RP j'aimerais en réserver un aussi. |
| En savoir plus Messages : 1558
Points : 0
Âge Personnage : X ans
Rang : Rang
Niveau Rang : Niveau
Maladie :
Blessure :
Détails blessures : Pas de Blessure
Détails maladie : Pas de Symptôme
Bonus Force : +0
Bonus Agilité : +0
Bonus Endurance : +0
Bonus score de chasse : Score de chasse : +0
Nombre de lancers quotidien : Nombre de Chasse : +0
Bonus Santé : Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres : Bonus/Malus Autres (autres dés)
Compétence d'élite :
| Sam 17 Jan - 20:29 | |
| Ho un nouveau solitaire Voila qui est intéréssant ! Bienvenue sur le forum Zephren =) |
| En savoir plus | Dim 18 Jan - 16:32 | |
| Merci Yroen
Voilà : Fiche Terminée |
| En savoir plus | | En savoir plus | | En savoir plus | Dim 18 Jan - 18:13 | |
| ✓ Présentation validée !Oh mon dieu, oh mon dieu ! Quand j'ai vu la taille de l'histoire, je t'avoue que j'ai eu un peu peur, enfin j'ai été en quelque sorte prise d'une grosse flemme. Mais finalement j'ai absolument tout dévoré, et au final j'y ai trouvé trop court ! J'aime énormément ta plume, ton histoire, tes idées. C'est super agréable à lire, et très bien recherché. J'ai hâte de lire toutes tes aventures ! Garde moi également un RP à l'occas', pour un peu plus tard :3 Et si tu as la moindre question, n'hésite pas à nous contacter ! Tout est bon, ta présentation est donc validée, et je t'invite à ouvrir une feuille de personnage dans la partie des gestions. Ton nom de la lune est Golem de Mercure. Tu obtiens donc le rang de Guérisseur - Recrue, tu pourras par la suite faire évoluer ce grade. ( + d'infos sur l'évolution des grades) Bonne journée ! |
| En savoir plus | Dim 18 Jan - 18:23 | |
| Ohlala tant de compliments merci beaucoup ♥ (en particulier pour celui de ma plume, car moi je ne l'aime pas trop x) !)
Je dois t'avouer que à la base je n'avais pas d'idées pour mon histoire et je me suis dit qu'elle n'allait pas faire plus d'une page Word ... au final elle en a fait quatre et encore j'ai dû raccourcir certains détails inutiles x) (car oui j'aime beaucoup rentrer dans les détails, décrire la moindre petit chose comme un truc fantastique :ii). Comme quoi l'inspiration joue parfois des tours Je te réserve un RP avec plaisir !
Merci de m'avoir validé si vite et mon nom de lune claque la totale *-* le Golem représente parfaitement mon loup, j'adore ♥ |
| En savoir plus | Dim 18 Jan - 18:28 | |
| Et bien pour moi, une plume comme la tienne se doit d'être complimentée :3 Non sérieusement, tu n'as rien à ne pas aimer, c'est fluide, riche, varié, et je pourrais citer encore plus de compliments XD
De rien, et je suis ravie que ton nom de la lune te plaise : ) |
| | | Zephren « The only truth is that everybody lies. » | |
|
|
|