Le blizzard avait un peu perdu en intensité ce matin là, mais la température en dehors de la caverne soufflée restait glaciale. Lorsqu'Yroen s'aventura au dehors de sa tanière, elle fut éblouie par les rayons du soleil qui se reflétaient sur la neige. Plissant les yeux, elle attendit quelques instants pour s'habituer à cette nouvelle clarté, avant de d'aller s'abreuver au petit ru qui coulait non loin du repère des Esobeks.

Force : 88 / Agilité : 88 / Endurance : 83

3eme dé de chasse du jour

Le membre 'Yroen' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé de chasse' : 5

La louve s'avança jusqu'au petit ruisseau et après avoir casser la fine couche de glace qui recouvrait sa surface, se mit à laper l'eau glacée. Un frisson parcouru son échine lors de la première gorgée ... Si la soif ne lui asséchait pas la bouche, Yroen se serait bien passée de tout cela.

Une fois sa soif étanchée, l'Alpha prit la direction du nord. Une petite promenade matinale sous ce beau soleil lui ferait le plus grand bien. Alors qu'elle s’apprêtait à prendre la route, l'attention de la louve fut attirée par d'étranges empruntes. En effet, la neige qui s'étendait à ses pattes étaient recouverte d'étranges marques. Un animal de petite taille avait du s’aventurer par ici il y a peu. Intriguée, Yroen décida de remonter cette étrange piste.

Grâce à la neige qui recouvrait l'ensemble de territoire, l'Alpha n'eut aucun mal à suivre le chemin emprunté par sa proie et après quelques minutes de marche, Yroen se trouva devant l'entrée d'un petit terrier. Que pouvait-il bien se cacher à l’intérieur

La louve entreprit alors de dégager la neige qui obstruait l'entrée. Utilisant ses pattes avant comme des pelles, Yroen faisait valser autour d'elle de grandes gerbes de glaces et de neige. Bientôt, le terrier fut dégager, mais l'entrée n'était pas encore assez grande pour que la louve puisse y enfouir son museau ou l'une de ses pattes. Patiente, Yroen se remit à creuser, mais la tâche était cette fois-ci bien plus difficile. En effet, le froid des ces dernières semaines avait endurcit la terre et malgré la force de ses pattes et le tranchant de ses griffes, la louve avait du mal à arriver à ses fins.

Après plusieurs minutes d'acharnement, Yroen sentait chaque muscle de ses pattes la meurtrir. Ce petit exercice serait idéal pour renforcer son endurance et la récompense qui se cachait au fond de son terrier serait la cerise sur le gâteau.

Enfin, le trou fut assez grand pour permettre à Yroen d'enfouir son museau dans le terrier. D'un coup de croc habile, elle happa la petite bête terrifiée qui ne pouvait pas échapper à son destin. Quelques instants plus tard, un lapin blanc comme la neige gisait aux pattes de la louve qui se félicitait de ne pas avoir eu affaire à un porc-épic ...