Une page se tourne [Nilaya et libre]

Sam 10 Jan - 12:35

La nuit était tombée depuis bien des heures lorsqu'une petite ombre pénétra sur le territoires Sekmets. La mine basse, les pattes lourdes, chaque pas semblaient être pour la petite créature un effort insurmontable. D'ordinaire noire comme l'ébène, la fourrure du jeune louveteau était ce soir là recouverte de neige. On pouvait voir le long de ses joues et sous son vente de petit glaçons de givre, qui s’étaient peu à peu accumulé au cours de son périple. Marcher ... encore et encore. Toujours plus loin vers le sud. C'est là bas qu'il retrouverait les siens. Mais allait-il au moins ans la bonne direction ? Sans l'aide du soleil pour s'orienter, Valhar se sentait complètement perdu.

Depuis combien de temps marchait-il ? Depuis bien des heures déjà, il ne sentait plus le bout de son museau, ses pattes ou même sa queue. La tempête de neige qui l'avait séparée de sa famille s'était essoufflée peu à peu, mais le froid et le vent continuaient à engourdir ses membres.

Assez. Il n'en pouvait plus. Il devait s’arrêter quelques instants pour reprendre son souffle ... mais s’arrêter serait une erreur. Il avait beau être jeune et sans grande expérience, tous les loups ayant vécus dans les grandes plaines du nord savaient qu'une fois la marche arrêtée, la mort est tout proche. Cette règle est l'une des première que Valhar est apprise. Pourtant, cette fois-ci, il ne se sentait plus la force de continuer. C'est là, au pied d'un pin calciné que le jeune loup se figea net.

L'esprit embrouillé, il sentit à peine ses pattes céder sous son poids. Allongé dans la neige, il savait désormais qu'il ne reverrait jamais les sien. peu à peu ses yeux se fermèrent et Valhar tomba dans un profond sommeil glacé ...

Jauges:

Lun 12 Jan - 14:18

Une page se tourne...

Avec Valhar~

17/15/13

C'était en cette nuit enneigée que la louve noire avait décidé de se promener et voulait voir si son endurance était réellement supérieure à avant.
Elle aimait particulièrement la neige, non pas pour sa froideur mais par ce côté blanc, immaculé, tout le contraire d'elle qui était noire charbon, plus sombre que la nuit, seules deux améthystes d'une couleur puissante perçait l'ombre qu'elle était.

Elle marchait dans le froid mais ne sentait pas trop sa morsure, son pelage était bien fournis et lui empêchait d'avoir trop froid en ces temps de neige.
L'Ombre avançait inlassablement, luttant contre les vents qui semblaient vouloir l'empêcher d'atteindre l'autre côté de la Forêt Charbonneuse, c'était dans cette forêt qu'elle avait vécu ses plus beaux comme ses plus mauvais moments, c'était aussi pour cette raison qu'elle désirait venir s'endurcir ici et nul part ailleurs.

Nilaya avait dépassé la première partie de la forêt quand un e bourrasque un peu plus puissante que les précédentes vint la heurter et la fit perdre l'équilibre, elle se rattrapa.
Elle marcha péniblement jusqu'à un arbre, en vérité, il y avait un groupe d'arbre dénudé, qui avait sûrement subit les caprices des intempéries.
Elle se coucha, pour éviter de chuter, elle n'avait pas envie de se blesser maintenant.
La louve noire regarda un peu autour d'elle et remarqua quelque chose: un peu plus loin se trouvait une petite boule de poil noire.
La louve charbon se demanda ce que c'était, hésitant tout d'abord à s'approcher, elle se reprit et leva son corps massif, prenant une rafale glacée en plein contre elle.

Nilaya avança péniblement, la tempête redoublait d'intensité, elle avait évité le pire, heureusement pour elle.
Un fois à sa hauteur, elle s’aperçut qu'il s'agissait d'un louveteau, noir, il lui rappela Isildür.
Elle s'approcha, le poussa un peu du bout du museau, il ne réagit pas.
La louve ne paniqua pas, elle se contenta de s'allonger, faisant le tour du loup avec son corps, essayant de lui transmettre un peu de chaleur, elle posa sa tête sur son dos et sentit son cœur battre, il était en vie au moins.

Étrangement, la louve eu le reflex de chantonner, comme elle le faisait quand Isildür s'endormait contre elle, une voix douce transperça la nuit jusqu'aux oreilles du louveteau et ainsi commença le chant de la nuit.