Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Éloignons nous du tapage de cette vie tourmenté. Le deuil de la perte d'un monde propice au développement personnel. La perte de la régularité ponctuel de cette amorce incessante de chaleur bouffante.
Faust c'était un peu éloigné de son frère, qui avait voulu chasser dans la ville, utilisant le prétexte du peuplement animal restant dans cette ville mortuaire, de deuil. Faust n'en avait jamais voulu aux humains, car il n'avait jamais eu la malchance d'en voir un de ses propres yeux. On les disaient farouches, bêtes et téméraires. Mais dans le fond Faust était certain que ses animaux n'en était pas moins au fond d'eux, des loups, des bêtes féroces en proie de liberté. Faust avait pris gout a cette endroit. Sa mère et Maria, sa sœur défunte venait souvent se recueillir ici, dans cette église délabré. Tout n'était plus que végétation arborant et débordante de vie. La nature avait repris ses droit en cette endroit béni. Faust pénétra docilement et sans aucune arrogance dans cette église. Il n'avait jamais crut a une autre force que la sienne. Mais revenir ici était en quelque sorte un deuil. Et un rappel de souvenir d'enfance perdu avec son insouciance. Il ne savait rien de son père, il ne pensait jamais a lui, car il n'avait pas du tout fait partit de sa vie. Mais sa soeur et surtout sa mère, avait été des louves particulières a ses yeux. Il a toujours eu une haute estime et une certaine intimidation envers elles. Forte, avec leurs yeux ardents de protection. C'était des êtres passionnants. Il se trouvait à présent, face a une statue de ce qui semblait être un homme. Il se souvint, mais a présent cette statue était entouré de vigoureuses lianes perfides. Il s'assit, lui qui ne s'asseyait jamais. Et l'observa un moment de ses yeux bruns orné de bleu.
e matin avait été particulier, pourquoi ? Parce que le soleil était visible malgré le blizzard qui parcourait constamment les environs. Elle était sortie tôt, tout simplement parce qu'elle avait encore rêvée de ces "Hommes", elle s'était vu cette fois-ci dans un lieu assez calme... Petit, mais avec des vitres colorées, elles ne ressemblaient pas aux vitres basiques que l'ont pouvait voir sur toutes les maisons. Cela la hantait, comme toujours, elle savait désormais qu'elle avait été au contact des Hommes plusieurs fois, qu'elle en appréciait même un... Énormément d'ailleurs, cependant il manquait encore des pièces, beaucoup de pièces. Elle savait qu'elle devait aller dans ce lieu, celui qu'elle venait de voir dans ce rêve, sinon elle n'aurait jamais de réponse.
Tout était détruit, comme d'habitude en fin de compte, le décors apocalyptique, même caché sous cet épais manteau de neige continuait à affirmer sa présence, et à montrer qu'il sera toujours là, comme cette partie de l'histoire que tous tentaient d'oublier. Elle apercevait enfin ce bâtiment qui était si différent, pour commencer il était moins endommagé que les autres, des espèces de plante repoussaient même dessus. Mais une odeur étrangère venait de mettre un garde la louve, elle n'était pas seule ici. S'approchant doucement de l'entrée, elle pouvait y entrevoir un grand loup, il était musclé, il lui faisait d'ailleurs penser à Freux, enfin de dos seulement, car oui, il l'avait vue et elle ne pouvait plus partir comme-ci de rien n'était. Restant quelques instants figée, elle observait ses yeux qui le rendait en fin de compte très différent des autres, car de dos il ne semblait pas l'être avec son pelage tricolore. Elle n'était pas encore assez proche pour voir leur couleur, mais elle pouvait déjà voir que sa pupille était anormalement dilatée. Attendant au loin, elle voulait voir si c'était lui qui allait s'approcher d'elle ou l'inverse, ou si il allait l'attaquer vu que c'était chose commune en ce moment, les agressions...
Une étonnante sensation de n'être pas seul. Que cette statuette immense et inconnue semblait l'observé de prêt. Il était absorbé par cette statue en bois malmené par le temps. Le visage de l'homme était caché par d’innombrable feuilles. Mais ses mains et ses pieds semblaient avoir été clouté, perforé. Les hommes avaient toujours eut des images et mythe étrange lui racontait sa mère a propos de cette statue.
Faust lança un hurlement au rappel douloureux de sa mère, morte de vieillisse et de fatigue.C'est elle qui avait fait de lui ce qu'il était aujourd'hui. Un loup fort et brave. Bien qu'un peu violent. Sa mère avait toujours été plus dure en Faust qu'avec son frère ou sa soeur. Peut etre savait-elle que Faust était née pour protégé le reste de la porté. Jouer les papa n'avait pas été son fort. D'ailleurs il en avait perdu Maria. Il aperçut en base de la statue, comme un rappel incomparable, un écrit taillé dans la pierre." AVE MARIA ". Il sourit. Premier sourire vrai et émotionnelle depuis bien longtemps. Il releva la tête vers la statue et dit doucement. « Ave Maria. » Il ne comprenait pas a un traire mot de ce qu'il disait. Mais il savait que sa mère avait l'habitude avec son père de venir ici avant leurs naissances. Surement avait-elle dut lire ca. Avant de donner son nom a sa sœur défunte. Au sons de sa voix, a sa gauche, un oiseau quitta bruyamment l'église. Faust porta son regard sur l'oiseau. Il crut voir un mirage. Sous son envol, vers la lumière, se trouvait une louve immaculé, rousse claire. Qu'elle erreur de sa part. Il c'était senti observé, mais il crut naivement que la statue dressé en était la cause. Cette louve, depuis combien de temps était-elle là. Il resta hébété. Assis. La tête légèrement baissé. La queue immobile. Statue de marbre. Les yeux écarquillé. Il se contenta de l'observé. Jouant les fantômes anonyme. Puis finalement il lança, un peu déconcerté, espérant qu'elle ne l'ait pas vue sourire, ni qu'elle ait put entendre sa phrase ou son hurlement de deuil. « Pars. » Les yeux fixes géants de sagesse.
e loup semblait assez dérangé, pourquoi ? Parce qu'elle venait sûrement de le surprendre, il devait se penser seul. Enfin bon, si elle était là c'était juste pour raviver sa mémoire, elle n'était pas réellement préparée à croiser ce grand mâle. S'approchant légèrement elle restait tout de même à une bonne distance. Elle le voyait alors, l'Homme qu'elle avait vu dans ses rêves, il était bizarrement positionné contre cette chose qui semblait-être du bois... Pourquoi lui ? Qu'avait-il de si spécial ? Plaquant ses oreilles elle restait assez perplexe sur les raisons de cette apparition si "soudaine", de plus elle n'avait dit à personne où elle comptait aller aujourd'hui, elle n'allait donc pas pouvoir tarder, surtout si Yroen devait bouger, elle allait avoir des problème. Alors qu'elle était de nouveau plongée dans ses pensées la voix du loup présent venait de la faire sursauter.
-Pars.
Au moins il avait été clair, net et précis, elle le dérangeait. Mais elle ne pouvait pas partir, elle y était et devait fouiller les lieux, même si elle importunait le mâle. Elle savait faire reconnaitre ses priorités, et là celle-ci passait avant tout. De plus ce n'était pas comme ci elle comptait le critiquer, l'insulter, le provoquer ou toutes autres choses qui étaient courantes ces derniers temps. Bref, dans tout les cas elle allait devoir lui dire qu'elle ne pouvait pas partir sans pour autant paraitre arrogante. Elle ne voulait pas que la situation dérape, pendre le risque d'être blessée alors qu'elle était si loin de chez-elle n'était pas envisageable, surtout qu'elle était en terres Hordiennes, et si l'un d'eux tombait sur elle alors qu'elle était dans un sale état il n'hésiterait pas une seconde.
-Pardon ? Je pensais que c'était un lieu libre d'accès, vous m'en voyez navrée si ma présence dérange, mais actuellement je ne peux faire autrement et partir n'est pour le moment pas envisageable.
Voilà, maintenant elle continuait de s'approcher du loup jusqu'à lui faire face, elle ne devait pas montrer la légère crainte qu'elle ressentait, autrement il pourrait en profiter, elle avait apprit à faire face à des inconnus, il n'allait-être que l'un de plus dans cette longue liste qui prenait de l'ampleur chaque jour. La seule chose qui allait changé était son "groupe" dans cette liste, allait-il faire partir des tarés ? Des loups sympathiques ? Ou de ceux envers qui elle n'avait aucun ressentit ? Cela allait finalement se jouer maintenant, elle n'avait plus qu'à attendre et bien-sûr à se préparer à toutes les possibilités comme elle le faisait finalement toujours depuis un bon moment.
La vile créature rousse s'approchait doucement. Jusqu'à bientot lui faire face. Elle était plus grande que lui. Pour l'instant. Car Faust portait toujours sa tête baissé. Vue de l’extérieur on aurait put croire a un geste de soumission. Cependant il ne la regardait ni de bas ni de haut.
Les yeux grand ouvert. Il n'avait jamais été violent ou discourtois envers les femelles, qu'il respectait souvent trop. A son gout. Mais n'avait-elle donc pas compris "pars". Finalement Faust se rendit compte qu'a chaque fois qu'il demandait a un loup de partir, celui ci restait. Peut être devrait-il utilisé la physiologie inversé et leurs dire de resté. Un fois la louve arrêté elle lança distinctement et sur un ton inconnue a Faust. « Pardon ? Je pensais que c'était un lieu libre d'accès, vous m'en voyez navrée si ma présence dérange, mais actuellement je ne peux faire autrement et partir n'est pour le moment pas envisageable. » Faust se redressa alors. Un court instant après sa phrase. Il laissa apparaître sa mâchoire de mastodonte. Et son encolure sur développé. Ce n'était plus un jeunot maintenant, et il put sentir dans l'air un leger tau de phéromone accentué. De l'anxiété d'après son expérience. La femelle était-elle donc anxieuse en sa présence. Son odeur n'avait rien de commune. Elle ne sentait ni l'eau, ni l'herbe fraîchement coupé. Pas une trace de cendre sur son pelage, pas d'odeur de forêt. Elle sentait le feu de bois, le feu de cheminé. Il trouva son odeur très caractérielle. Et intrigué, il prit le temps de l'observé d'avantage. C'était une louve de taille moyenne, elle semblait blanche, mais dans l'obscurité son pelage apparaissait roux fluviale. Elle avait un museau long et fin, lui donnant un air de chien. Elle avait de longues pattes musclé. Trahissant un entrainement intensif. Il plongea son regard dans celui de la femelle. Elle avait les yeux azur, d'un bleu pure. Ressemblant a un ciel d'été. Pourquoi une si jolie créature ne pouvait-elle pas partir, pourquoi cela n'était-il pas envisageable. Statue de marbre, Faust ne laissa passé aucune émotion. Sa démence ressortait dans ton regard vide et dépourvu de la moindre sensation. « Vous vous cachez ? Quelqu'un vous pourchasses? » Dans cette phrase, Faust semblait compatissant. Alors que pas du tout. Même si au fond il sentait qu'il aurait put lui demander de partir quand meme. Alors pourquoi ne l'avait-il pas fait. Maria. Peut etre espérait-il pouvoir aidé cette femelle comme il n'avait pas pus aidé sa soeur. La sauvé. Lui montré le chemin de la rédemption.
l ne l'avait pas attaqué, elle avait réussit à s'approcher assez pour pouvoir observer les lieux. Cela s'avérait-être un lieu assez calme, reposant comme diraient certains. S'asseyant elle fixait un bref moment la statue, silencieuse. Elle ne comprenait toujours pas, qu'allait-elle devoir faire pour que tout s'éclaire ? Plaquant ses oreilles elle enroulait alors sa queue autour de ses pattes, elle en avait presque encore une fois oublié le loup. Finissant par se redresser et à lui faire une nouvelle fois face, celui-ci venait de plonger ses yeux dans les siens, il y avait quelque chose de spécial dans ses yeux et cette fois elle le voyait parfaitement bien. Deux tâches bleutées faisaient leur apparition, elle n'avait jamais vu ça, mais elle ne pouvait pas le lui dire, il la prendrait tout simplement pour une folle ce qui au passage semblait-être logique non ?
-Vous vous cachez ? Quelqu'un vous pourchasses?
S'inquiétait-il pour elle ? Elle ne savait pas, il avait été si froid au départ qu'elle ne pouvait deviner ses véritables intentions. Cependant, elle n'était pas pourchassée mais il était vrai que vu l'endroit où elle se trouvait quelqu'un pourrait lui faire du mal, même si elle pouvait très bien se défendre. Qu'allait-elle lui dire ? Il n'avait pas l'odeur d'un Hordien, c'était déjà un bon signe pour la louve, c'était sûrement un solitaire nouvellement arrivé, il ne devait pas savoir ce qui se passait en ces terres, ou alors il n'en avait finalement rien à faire. Puis de toute façon pourquoi faudrait-il s'empêcher de vivre à cause de la Horde ? Aux yeux de la louve cela semblait-être stupide, il fallait parfois faire face à son destin.
-Non, je ne me cache pas, je devais voir cette statue pour avoir des réponses... Je vais me dépêcher ne vous en faites pas, même si vous devriez éviter de tarder, les loups vivants en ces terres ne sont pas très accueillant, même moi je risque ma vie en venant là.
Elle avait dit vrai, il était désormais prévenu et au moins il savait qu'il devait faire attention, après comment allait-il le prendre ? Ça elle ne pouvait le deviner. Détournant son regard elle fixait un bref moment les alentours, personne, du moins pas pour le moment. Par la suite elle cherchait du regard un objet précis, c'était un livre, mais la louve ne connaissait pas le nom de cette objet et surtout elle n'était pas sûre de le trouver, car si cela se trouvait il avait disparu avec le temps. Restant aux aguets elle ne voulait pas que des patrouilleurs la surprenne, enfin les pour le coup vu qu'ils étaient deux, elle avait donc le museau contre le sol, pendant qu'elle cherchait du mieux qu'elle pouvait ce bouquin.
Elle semblait distraite. Observant les alentours avec incompréhension et légèreté. Elle ressemblait a cette fleur de lune qui pousse en été les soirs de pleine lune. Émerveillé mais prudente, rare et fleurissante. Éphémère.
La queue de la louve s'enroula délicatement autour de son corps a la manière d'un renard. Cette louve avait de vilaine manie. A force de chercher qui on est vraiment, on ce perd. Pourtant elle avait l'air déterminé. Et avait même réussie a adoucir Faust. Chose fort peu aisé. Mais les femelles avaient ce pouvoir sur lui. Sa voix cristalline retentit. « Non, je ne me cache pas, je devais voir cette statue pour avoir des réponses... Je vais me dépêcher ne vous en faites pas, même si vous devriez éviter de tarder, les loups vivants en ces terres ne sont pas très accueillant, même moi je risque ma vie en venant là. » Elle ne se cachait pas. Alors elle n'avait pas été anxieuse a cause de son soit disant traqueur mais juste a cause de la présence de Faust. Cette statue. A ces mots, lui aussi lança un regard a cette statue aussi étrange qu'intimidante. Prévenante comme louve. Partir? Faust? Le premier qui arrivera a le délogé sera la bienvenue. Elle devait surement parler de la Horde. Ces loups qui viennent d'ailleurs et de nul pars. Des loups qu'on raconte sans foie ni lois. Faust plongea son regard dans le siens, avant de le perdre, elle avait baissé la tête vers un gros bout de papier a plusieurs fonction. Taché par de nombreuse petite tache noir. Il regarda dans le vide, vers le haut du dos de la louve. Comme si il voyait encore ses yeux dans le vide. « Je vis ici et nul part. Cela fait donc de moi un loup peu accueillant.. » C'était comme une reflexion a lui même. Il se tourna en suite et se défit de ce regard noir et perpétuellement en recherche d'accroche. Pour le plongé sur la statue d'homme crucifié. « Vous ne trouverez rien ici. Cette statue reflète seulement la démence des hommes et leurs avides besoins de mort. » Puis il retourna son regard vers celui de la louve. Et lança brièvement. « Vous devriez partir, mon frère risque d'arrivé. Une louve comme vous ne devriez pas vous baladé ainsi. Seule. » Puis il observa a nouveau le "ave Maria" en dessous de la statue. Qu'est ce que Maria aurait voulu. Surement qu'il l'aide a trouver le chemin de la louve. Il lança sans même la regarder, et plus froidement encore. « Je venais souvent ici étant jeune avec ma famille. Je peux vous racontez ce qu'on m'a, moi même conté. »
l l'observait mais cela ne la dérangeait guère, cependant elle ne trouvait rien à part quelques tas de cendre, ce qui était logique, de la cendre il y en avait partout... La louve rousse ne se décourageait pas pour autant, mais elle n'était pas non plus aveugle et il n'y avait rien ici sauf cette statue. Pourquoi alors son rêve l'avait-il envoyé ici ? Enfin comment avait-elle pu rêvé de ce lieu alors qu'elle ne l'avait jamais vu auparavant...? Du moins, elle n'en avait pas le souvenir... Mais ce loup, pourquoi était-il ici ? Avait-il un lien précis avec ce lieu ? Des souvenirs ? Elle se posait les questions, mais pour le moment elle n'avait pas osé lui les poser de peur qu'il trouve cela indiscret de sa part.
- Je vis ici et nul part. Cela fait donc de moi un loup peu accueillant.. Vous ne trouverez rien ici. Cette statue reflète seulement la démence des hommes et leurs avides besoins de mort. Vous devriez partir, mon frère risque d'arrivé. Une louve comme vous ne devriez pas vous baladé ainsi. Seule. Je venais souvent ici étant jeune avec ma famille. Je peux vous racontez ce qu'on m'a, moi même conté.
Il était donc bel et bien un solitaire, elle avait raison sur ce point... Enfin, pas tout à fait vu qu'il avait apparemment un frère. Ce frère était-il si dangereux pour qu'elle soit forcée de partir ? Dans tout les cas elle ne comptait pas rester longtemps, et surtout elle n'allait pas abuser de la patience de ce loup. Mais pourquoi était-il peut accueillant ? Du moins, c'était ce qu'il disait, elle, elle ne le trouvait pas ainsi, des loups peut accueillants elle en connaissait plein, et ils lui auraient déjà sautés à la gorge. Elle avait aussi eu la réponse à sa question sans la poser, il venait ici quand il était petit, c'était donc bel et bien ses souvenirs qui le faisait revenir là, il en avait de la chance lui... Il se souvenait de son passé.
-Oh, oui, j'espère cependant de ne pas abuser de votre temps, mais je vous écoute avec plaisir.
Elle s'était donc installée à ses côtés, fixant de nouveau la statue, elle allait en apprendre plus sur elle et c'était tout ce qu'elle demandait. Il allait lui être d'une grande aide, et ça elle ne savait pas si il en avait conscience, mais dans tout les cas elle lui serait redevable et l'air de rien cela faisant longtemps qu'elle n'avait pas discuté calmement avec un inconnu. Quelque part ça faisait du bien de faire de nouvelles rencontres, même si c'était le plus souvent risqué. Seulement, que serait la vie sans risque ? Rien, et ça elle pouvait en témoigner, même si en ce moment des risques elle en prenait trop.