Force : 44 / Agilité : 23 / Endurance : 32

Le risque. Tu aimes ça, hein, Sora ? Que fais-tu là, de nouveau, le soir tombé ? Chez tes ennemis ? Ton ventre ne fait plus des siennes. Pas le moindre soucis ne pointait son museau au niveau de ta santé. Et toi, tu venais bêtement gâcher cela. En pillant. Tu es un voleur, à présent ? Non, pas vraiment. Tu cherches juste à t'entrainer. Et, pour cela, tu es près à toutes les bassesses. La fierté, même si tu en as, ne t'a jamais interdit les coups-bas. Le monde est ainsi : cruel, injuste. Même le plus naïf des louveteau le sait. Tu souris. Toi, ça te convient parfaitement. Tu étais fait pour vivre dans un univers aussi horrible. Tu avais besoin de cette adrénaline, de la survie pour te sentir bien. Tu avais besoin du risque. Et, aujourd'hui, tu étais servis.

Bien le bonsoir, mes chers Esobecks...

Tu étais un peu triste pour eux. Coupables. Après tout, ils avaient dû chasser dur, pour trouver assez de proies pour se nourrir. Oui, oui, tu culpabilisais... Un peu, promis ! Bon, pas tant que ça, il est vrai... Mais dans ce cas, pourquoi les embêter ? Oh, tu la connaissais très bien, la vraie raison de ta présence ici. Elle pouvait se résumer en un mot. Un sentiment que tu ressentais envers ceux qui avait une famille, des amis sur qui compter. Envers ceux qui n'étaient pas seuls. De la jalousie.

Alors, qui allé t'arrêter ? Allé-t-on seulement te remarquer ? Tu te faisais si discret, là, tes pattes glissant en silence sur la neige. Mais ton odeur était bien présente : tu ne t'étais pas camouflé. Décidément, tu voulais te faire prendre, toi. Suicidaire ?

Calcul du Pillage : 8 - 3 (Malus) + 2 (Bonus de Horde) = 7
Pillage réussi.

Force : 44 / Agilité : 23 / Endurance : 32

Tu n'aurais pas dû venir ici, Hordien. Han. Sans blague. Je te l'avais pourtant dit que c'était suicidaire. Sauf que dans ta petite caboche, pour devenir plus fort, il te faut varier les plaisirs. Chasses, entraînements, et pillages... Ce n'est que les trois à la fois qui te satisfont. Et te voilà, devant l'un des loups les plus puissants des Esobek. Si ce n'est pas la plus puissante en personne... Qui sait. Tu ignores tout de cette personne. Tout ? Tu as un nom. Comme l'as-tu obtenu ? Oh, tu as toujours était bon pour t'informer sur autrui... Mais ce n'était pas le sujet principal. L'ennemie montré les crocs. Un geste de ta part, et tu étais mort. Là, comme ça. En un quart de seconde. Tu pourrais bien résister, combattre corps et âme pour t"enfuir. Mais à quoi bon ? La rousse te rattraperai aisément, pour croquer ton joli cou fraîchement musclé. Tu préfère donner un coup de langue à ta fourrure, rabattant ainsi le peu de ton pelage qui c'était hérissé par réflexe. Les battements de ton cœur se calmèrent jusqu'à reprendre un rythme régulier. Tranquillement, tu t'assois. Et, enfin, daigne regarder celle qui tient ta vie en ses crocs.

Tu lui fais ton sourire. Celui sincère, étrange. Celui semblable à une cicatrice. Limitation cruelle d'un sourire. tristesse, haine, calme... Il pouvait faire passer de nombreux sentiments, en plus d'une joie factice. En cet instant, ta jalousie envers les Meutes doit y apparaître à son tour. C'était extrêmement rare que tu doives adresser la parole à un loup de meute. Il avait fallu que tu tombe sur plus fort que toi, que tu ne pouvais manipuler de risque de te faire tuer si on découvrais ta stratégie. Tu plonge tes yeux déstabilisant dans les siens, comme tu le fait avec tous tes interlocuteurs. Tu sais que tous ont tendance à avoir du mal à l'affronter, ce regard mystérieux, unique. Tu lui fait un léger signe de tête, en guise de salut.

Je m'en doute, mais que voulez-vous : il faut bien se nourrir.

Ce n'était pas un mensonge. La saison froide ne t'épargnait pas. Tu t'étais musclé, mais tes côtes étaient saillantes. Tu avais un certain air famélique que ton imposant pelage ne parvenait plus même à cacher. Il t'arrivais de passer des journées entières à chasser pour rien. Et toi, tu ne pouvais compter sur un camarade pour t'aider à attraper les grosses proies, probablement les plus courante par ces temps glacials.

Force : 44 / Agilité : 23 / Endurance : 32

Tu n'es pas même surprend. Aucune émotion ne vint se peindre son ton visage. Tu te contentes de cligner lentement les yeux, laissant tes paupières de velours te cacher le monde quelques instants. Ce monde si moche, si cruel. Ce monde ignoble, répugnant. Ce monde que tu adorais et détestait tant. Tu te relèves, aussi calmement que tu t'étais assis. Tu ne pousses pas le risque à t'étirer nonchalamment : ce serait achever la patience de la louve. Elle semble calme, oui. Mais à ce jeu là, c'est toi le plus fort. Tu vois clair en ces yeux. En elle. Ton œil droit, celui aveugle, donne la curieuse impression de mettre son âme à nue. Physiquement elle te domine. Mentalement ? Pas le moins du monde. Personne n'y ai encore parvenu. Tu te secoue brièvement, chassant de ton long pelage les quelques flocons venus s'y déposer. Il était temps de faire ce qu'elle t'avait demandé.

Tu te permis de la dévisager encore un peu. Faute de ne pouvoir combler ta faim, tu en apprendrais plus sur l'ennemi. Si l'apparence ne renseigne que peu sur la caractère de son adversaire, il aide à se faire une idée de sa force. De son identité. Tu connais les noms de la plupart des Esobek. Maintenant reste à déterminer : qui est-elle ? Tu détailles son pelage blanc, qui tend vers le roux. Présent d'une génétique varié, probablement. Ses géniteurs, voir ses grands-parents avaient du côtoyer de bien près les renards... Voir pire : les chiens. Et la pauvre en avait hérité. Preuve de plus que la famille, ce n'était qu'ennui. Son visage était fin, découpé avec une certaine rondeur. Ses yeux, eux, était du bleu de l'océan, un jour d'orage. Une tristesse y reste omniprésent, contrastant avec l'air angélique que son physique dégagé. Avec un peu plus d'insistance, tu parvins à découvrir diverses cicatrices. Une de ses oreilles étaient sérieusement endommagé. Tu bougea légèrement la tienne, par réflexe. Tu fut toi même surpris par ta réaction : elle prouvait que tu te sentais mal pour elle, en imaginant la douleur que ça avait dû lui causer. Intérieurement, tu grondas. Décidément, il ne fallait plus que tu revois de loup appartenant à une Meute. Tu réagissais de façon étrange de temps à autre.

Les temps ont passé, Sora. Souvient toi de ce que ton ancienne Meute t'a fait. C'est pourquoi tu as rejoins la Horde. Et bientôt, tu te battras, pour un pouvoir que tu ne souhaite pas même une seconde. Pour toi, toute cette bataille, cette guerre, est à la fois un entraînement pour vaincre la mort, et une façon d'exprimer ta jalousie envers la fraternité des Meutes. Tu te reprends. Ils ne sont pas frères, allier. Tout cela est factice. Une Meute est méchante. Égoïste. Ne rêve pas.

Quoi qu'il en soit, l'observer te donnas rapidement son nom. Il n'y avait qu'une louve pourvu d'un tel pelage. Tu t'éloignas lentement, pour ne pas l'inquiéter avec des gestes brusques. Afin qu'elle voit bien que tu partais, et n'allais pas revenir. Les Esobeks... Tu n'étais pas encore assez puissants pour piller seul. De nouveau, tu lui fit un signe de tête.

Au revoir, Plume Rousse.

Sans attendre de voir sa tête lorsqu'elle comprendrai que tu connaissais son nom, tu t'enfuis. Après cela, tu courus, droit devant toi, sans t'arrêter. Pour oublier tout. Cette Meute. tes réactions. L'espoir n'est plus permis dans ce monde. Alors cours, encore et encore. Pendant des minutes, heures. Jusqu'à ce que la nuit laisse place au jour, avant de reprendre sa place. Tu ne t'arrêtas pas avant que ton corps n'en explose. Tu t'effondras en plein élan, à même le sol. La neige t'accueillit de façon froide, comme à son habitude. Et tu fermas les yeux, haletant à en avoir mal. Ta gorge était brulante. Perdu dans l'immensité du territoire, en terrain neutre, tu laissas le sommeil te prendre.