NOM : Catharsis
AGE : 5 ans
SEXE : Femelle
MEUTE : Sekmet
RANG : Sentinelle
AUTRES INFORMATIONS : Oeil gauche aveugle - Atteinte d'une maladie qui lui cause par moment de sérieux problèmes respiratoires

JAUGE : Répartissez 20 points entre les jauges (Pour PV, reprendre les infos de la fiche)
Force : 7
Agilité : 5
Endurance : 8


CARACTÈRE : (5 lignes minimum.)

"There are millions of people in this world. But in the end, it all comes down to one."

Ho.. mes pauvres. Que me demandez-vous.. Ce que je suis? Ce que je ne suis pas? Même si j'arrive à vous décrire ce que vous voulez, pensez vous pouvoir comprendre ce qui me caractérise? Il y a tant d'espoir, tant d'appréhension dans vos si beaux yeux… ils sont à croquer. Puis-je les croquer? Bien sur que non. Vous ne le voudriez pas. Alors ne me demandez pas. Si je devais vous dire de quoi mon esprit est composé, ce serait comme m'arracher un morceau. M'arrachez un secret. Ce n'est jamais agréable. Vous savez ce qui l'est, pourtant? Voir votre regard se décomposé à chacun de mes paroles. Si vous ne voulez pas écoutez, vous devez rester. Si cela vous intéresse.. ce n'est qu'une question de temps avant que votre choix ne se transforme comme le précédent.

Là.. vous devriez avoir peur, et je devrais me régaler de cela. Vous vous attendez à cela, n'est-ce pas? Alors laissez-moi vous surprendre… car je suis comme vous. Aussi étrange que cette description ait pu commencer, je suis aussi banale que la plupart des loups. Donc, en fait, totalement différente. Vous ne me suivez pas? C'est bien simple, pourtant. Chaque individu, aussi proche niveau pensée que physique, est toujours différent d'un autre. Si je vous dis ressembler à la majorité de ces êtres là, c'est que mes caractéristiques sont multiples. Vous ne suivez toujours pas? Ce que j'essaie de dire, c'est que mon caractère est aussi diversifié que tout les loups de cet endroit. Et pour bien commencer, mieux vaut bien énoncer.

Par quoi débuter.. hum? Point positif? (rire) pour le peu que j'en ai ! De la patience, peut-être, un brin de modestie et de sang-froid. Non, je rigole. Je n'ai aucune modestie. Néanmoins, je ne suis pas là pour vous offrir du rêve. Les rêves sont pour les louveteaux. Les rêves… oui… c'est peut-être après tout cela que je suis. Vous savez, on ne me nomma pas Catharsis à cause de la blancheur de mon pelage, non. La pureté n'est pas dans mes habitudes.. mais je la retrouve malgré moi dans mes gestes de tous les jours. Je n'aime pas la saleté, et l'ont pourrait limite tendre ça à des gestes maniaques, et qui ne se contrôlent pas. Je suis une femelle relativement nerveuse, et un rien peut me faire hurler. Là, vous vous demandez : de quel sang-froid nous parlait-elle dans ce cas? Du professionel, bien sur. Lorsque je suis en "mission", je deviens aussi froide qu'une pierre. Lorsque je suis en privé, je m'énerve pour un rien. Extremement susceptible, je n'apprécie guère les remarques négatives. Il m'arrive de devenir assez acerbe lorsque je suis de mauvaise humeur. Autant dire tout le temps. Je n'aime pas les mâles, je n'aime pas les femelles, je déteste les enfants. Vu comme ça, vous pourriez me comparer à une vieille louve déçu de la vie. Ce n'est pas le cas. J'aime la vie, j'aime en profiter, et je suis restez des plus enfantines. Non mais sans blague.. vous esperiez que je vous déblite une stupidité pareil?! Je suis futée, calculatrice, plutôt intelligente (peu modeste, vous l'aurez compris) et du genre solitaire. Je peux me montrez extremement agressive et sarcastique.

Je suis une menteuse. L'honnêteté n'est absolument pas mon point fort. Légerement manipulatrice sur les bords, j'aime mener les autres à des réflexions stupides et sans importance. J'aime leur rapeller ce qu'ils sont : Rien. Mon caractère asocial me vaut des rumeurs négatives.. comme celles qui disent que je suis atteinte d'une maladie contagieuse et transomissible par le toucher. Mais vous savez ce qui est le plus comique? C'est qu'ils n'ont pas tout à fait tord. je suis du genre aventureuse et curieuse. J'aime les grands espaces et les prises de risques. Un peu trop, même. Bien que cela n'y paraisse pas, je suis une femelle casse-cou et dynamique, légerement hypéractive, très bavarde et capricieuse. Rajoutez du "légerement exigeante" et ronchon et vous aurez le profil de la parfaite gamine insupportable.

Malgré tout, si vous êtes effrayé par un caractère comme le mien, je ne vous souhaites pas de me rencontrez dans la vrai vie. Et, A votre avis, combien de parties de mon corps se sont arrachés lors de cette description…?

PHYSIQUE : (4 lignes minimums)

Blanche. C'est moche le blanc. Bien trop sale comme couleur. Au moins, en noir, je n'aurai pas eut à faire attention à mon esthétique et ma toilette, alors qu'avec la couleur que j'ai.. la moindre tâche se voit; la moindre ! Et mes yeux? Ils sont tout aussi banal que les vôtres… or. L'or est une magnifique couleur, pour certain. La pureté, la richesse… c'est des foutaises. Moi? Pure? on ne me l'a jamais dit. Vieille pour son âge, par contre… Je suis très forte et rapide (il faut bien ça pour occupé mon poste), et mon agilité n'a pas à être envié. Elle est basique, voir même légerement en dessous de la moyenne. La seule vrai caractéristique de mon corps… c'est ma "maladie". De quoi je parle? Depuis que je suis gosse, j'ai un problème de respiration. Un énorme problème de respiration. Je vis avec dans le plus grand secret… mais parfois, cette fragilité me rattrape et je me met à tousser une drôle de couleur rougêatre sans pouvoir m'arrêtez de mon propre gré. Cette maladie n'a pas encore eut vraiment le temps de progresser jusqu'à altérer mes capacités physiques, mais j'estime que, dans quelques années, surement quand je serai plus vieille, je ne risque pas de mourir dans un long et bon sommeil. La réalité risquera d'être plus douloureuse. A part cela, ma fourrure est relativement épaisse, et je suis d'une corpulence assez grande. Long museau, longue queue, longs membres… Jusque là, tout va pour le mieux.

HISTOIRE :(7 lignes minimum)

La nature est calme, comme à son habitude. Silencieuse, paisible et froide. La brise caresse les arbres, et l’herbe frissonne, danse, comme prise d’un enchantement. La magie du soir. Magie de la nuit. Elle englobe tout, elle se fond dans l’obscurité, choisissant quoi, qui elle épargnera, trahira, ou détruira. La nuit est une femelle. Ses cheveux sont les vents frais qui descendent du ciel, ses yeux sont les diamands qui l’éclairent, quand il choisit de s’éteindre, sa voix est ce silence qui m’envahit les sens. La nuit est perfide. La nuit est secrète. La nuit est une maîtresse. Elle voit tout, et ne dis rien. Ce qu’elle voit, elle l’enterre au plus profond de sa noirceur, l’envellope sous des couches de froideur. Son ombre grandit en fonction de la gravité des actes, des faits. Sa lumière abandonne les corps si elle le juge nécessaire. Et assis sur l’herbe, au beau milieu des terres qu’elle emprunte temporairement au jour, au centre de son royaume, la forme d'une louve se dessine. Cette femelle, l’ombre l’a recouvert, l’ombre le cache dans sa couverture de ténèbres. Mais elle ne peut l'envelopper. Son pelage est trempé de lumière, et son regard garde en lui la lumière du passé, la haine, la vengeance. La vie. Cette louve, là, immobile dans l’herbe, c’est moi. Ces deux yeux, doré et laiteux qui luisaient au cœur de ma tendre compagne sont à moi. Catharsis. Et c'est bien tout ce que je suis. Un nom. L’être que j’étais a été noyé dans l’abysse de leurs souvenirs. Je ne leur en veut pas. J’ai décidé d’oublier les miens. Qui ça, ils ? ma famille, mes congénères… le monde m’a éradiqué de son histoire. Alors, j’ai changé de monde. Abandonné dans le silence ce qu’il m’avait pris, retourné dans la terre les êtres qui ont bercé mon histoire. Celle que je veux raconter. Celle pour laquelle je suis ici, dans le noir, assis en toute humilité. Ce soir, je recherche mes souvenirs. Ce soir, j’attends un signe. Ce soir, j’essaie d’y croire, à cette histoire…Comment la commencer ? Par ma naissance, assurément. La venue au monde de mon misérable corps.

Vous savez, la catharsis est souvent la représentation d'un acte réprimé. Celui-ci se caractérise par mon arrivée dans ce monde trop froid et trop grand. Un monde qui ne m'attendait pas, et me le fit bien savoir. Ce que je vis, ou plutôt senti, à peine sortie sur corps de ma mère, était une mâchoire le long de mon cou, et une pression forte s'y exerçant. Ensuite, le manque d'air. Il m'empêcha de pleurer, de crier. La chose dont je me souvient vraiment était la suffocation, la sensation de brulure dans ma gorge, quand la pression disparut. Puis mon corps qui s'effondrait sur le sol, et des bruits de luttes à côtés. Juste après, une chaleur m'enveloppa, et je me retrouvais dans la fourrure épaisse de ma génitrice. Ce qui s'était passé? L'arrivé d'un mâle jaloux de la relation de mon père et de ma mère, qui avait décidé pour se venger d'atteindre leur progénitures et la tuer dans "l'oeuf". Ma mère m'avais mis au monde prématurément, et mon père n'étais pas là à ce moment. L'instant avait été propice. Malheureusement, il avait mal calculé le fait que ce dernier rentrerai à l'improviste, et au bon moment. oui.. ma pauvre vie ne tient que d'un hasard. Mon paternel parvint à le tuer, après une lutte relativement longue. Et moi, je pleurai comme tout bébé devait pleurer, dans la chaleur de ma mère. Ennuyant, n'est-ce pas? Un peu moins après. La pression que le mâle avait exercé sur mon cou avait malheureusement décalé certains de mes os à un mauvais emplacement. Le corps d'un nouveau né étant fragile, cela n'a pas été difficile. Et j'étais là, en train de m'étouffer dans mes pleurs, sans rien comprendre à ce qui se passait. Ma mère était en larme, mon père ne faisait rien. Il attendait. Ha.. ais-je oublié de mentionner qu'il était un loup impassible et stoïque face à toutes les situations? Celle-ci, il ne semblait pas en prendre vraiment compte. Son gosse mourrait littéralement dans les bras de sa compagne, et la seule chose qu'il trouva à dire fut : "on n'y peut rien après tout.." Et là est tout l'ironie de la chose. Il m'avait sauvé, car que quelqu'un d'autre lui rafle le plaisir de voir sa propre progéniture mourir lui déplaisait. A vrai dire… je n'avais pas été désiré. Pas par lui en tout cas. Alors autant en finir et vite, après tout..

Dis de cette manière, vous devez surement vous demandez comment un père peut-il est aussi indifférent au sort de son enfant… simple, l'instinct de survie. L'hiver. Le manque de nourriture, et les réserves à faire. Alors si l'occasion se présente de pouvoir en épargner un peu.. ils en profitent. Je compris un peu plus tard que ce n'est pas moi qu'il sauva, mais ma mère. Comme quoi.. Dans l'état où j'étais, j'avais de toute manière très peu de chance de survie. Alors pourquoi s'encombrer d'un fardeau inutile, après tout. Mais cette histoire là est, je me rend plus, peu intéressante. Oui, j'allais surement mourir par moi-même ou bien à cause du froid. Malheureusement, cela n'arriva pas, et je survécut bien que difficilement à cet hiver. Ma mère refusa de me laisser mourir, et tout se passa pour le mieux après. Voila. L'histoire de ma vie. … Jamais. Je grandis donc, sous la surveillance de ma mère et l'oeil sournois de mon père. (rire) Vous y croyez, vous? J'étais protéger de ma propre famille. Une ironie excecrable. Lui ne cessait d'attendre que mes problèmes de respirations finissent de m'achever, et elle commença à prendre ses distances. Je grandis comme cela. Entre deux feux. Et personellement, j'aimais cette idée de danger constant. Si bien qu'un jour, je me décida à aller le voir. Et cette magnifique idée me couta un oeil. Ma mère me retrouva dans un coin, sanglotante, l'oculaire gauche embourbé dans un flot de sang.. et en train de faire une crise. Il lui fallut bien plusieurs minutes pour me calmer. La suite, je ne m'en souvient pas forcément bien. Je sais simplement qu'ils se sont brutalement disputé.. et que cette dispute a tourné au vinaigre. Ensuite, ma mère me pris dans sa gueule. Je ne vis rien à par du rouge, ne sentis rien à par la fourrure chaude qui cachait sa chair froide, et ses gémissements agonisants tandis qu'elle se traînait vers un endroit que je ne conaissais pas. La dernière chose que je retins, c'est la sensation d'un choc brutal et ferme sur le sol gelé, les murmures fatigués de ma mère.. puis le noir. Quand je me réveilla, elle n'étais plus là. C'était une autre odeur, une autre chaleur qui imprégnait l'endroit. Cet endroit que je ne reconaissais pas. J'entendis seulement : "abandonné", "mère décédée", "blessure trop importante", "trouvé dehors". La vérité, c'est que j'avais attéris dans une meute, et que ma mère ne reviendrait plus. Depuis, j'y reste. J'y suis. J'ai de nouveau grandis, et me voila. C'est une histoire comme les autres : il y a du passé, et de l'avenir. Et vous, Vous avez envie d'y jetez un coup d'oeil…?


MON PARRAIN / MA MARRAINE :