Après le cuisant échec de la veille je me décide de retourner essayer de piller les humains. Je me concentre d'abord sur l'enclos des moutons, en espérant que depuis le temps les hommes sont repartis dans leurs tanières.

Et merde. L'homme est toujours là. Ils ont sûrement changé de garde, celui-ci me paraît plus petit et plus frêle que l'autre, mais je me trompe peut être. Après tout je n'ai vu l'autre que dans l'obscurité. Dans tous les cas il porte lui aussi un engin capable de tuer les loups, je ne vais donc pas me risquer près de lui et vais tenter ma chance chez les dindes.

L'enclos des poulets n'est pas gardé. Enfin ! Je vais pouvoir rapporter quelque chose au camp. Je vérifie tout de même qu'il n'y ai pas d'humains qui traînent puis me faufile au ras du sol vers l'enclos. Mon pelage blanc ma facilite aisément la tâche avec toute cette neige. Les fils de leur enclos doivent être électrifiés, je prévois donc de passer au dessus. Les fils ne dépassent pas un mètre de haut, pour un loup en bonne santé c'est aisément franchissable. Je me recule de quelques pas et franchis aisément la clôture d'un bond. Les poulets commencent à courir dans tous les sens, affolés. Je dois me dépêcher avant qu'ils n'ameutent les humains. Je regarde tous les poulets rapidement et choisit celui qui me semble être le plus gros. A pouvoir choisir, autant en profiter vous voyez ! Je prend sa tête dans ma mâchoire et la broie avec une facilité déconcertante. Je le relâche puis le prend par le coup. Il sera plus facile de le transporter ainsi. Pour le retour, je lance d'abord le poulet puis saute une nouvelle fois la barrière. Les humains commençant à arriver, je prends mes jambes à mon cou et retourne sur mon territoire.