Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Le courage, c'est pas toujours en combat [PV Atom]
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Mar 30 Déc - 16:57
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Le courage, c'est pas toujours en combat
Citation :
Tu es d'humeur romantique aujourd'hui ! Sois gentil (pour une fois) avec une (ou un) de tes congénères, chouchoute la/le, occupe bien toi de lui/elle et n'oublie pas de lui déclarer tes sentiments à la fin de la journée ... Reste à savoir si tu es franc, ou non ... Dans tous les cas, n'oublie pas de rester toi même ! 600 mots demandés pour la déclaration d'amour, qui peut tenir en un ou plusieurs rp (pour plus de facilité dans le comptage, précise bien dans quels rp se trouve cette déclaration !)
Une aube grise, un vent glacial qui frappe mon pelage, une brume épaisse qui m'empêche de voir à deux mètres devant moi, tous les éléments sont là pour me faire passer une morne journée. Pourtant, je me sens euphorique. Quelque chose se passe, en moi, et ça se travaille depuis déjà bien longtemps. Je m'en rends compte maintenant, alors que la dernière fois que je l'ai vue, nous nous battions contre trois autres loups, en compagnie de mon ami-caillou. Je soupire et affiche un léger sourire en regardant le sable fin voleter au ras du sol, porté par la vent froid de l'hiver. Qui a dit que les plages étaient des endroits réservés uniquement à la chaleur de l'été ? Malgré les violentes bourrasques glaciales qui rebroussent mon pelage brun, j'aime être là, face à la mer, pour regarder les vagues aller et venir, lécher la rive ou s'écraser contre les roches, à l'autre bout de la plage. L'odeur de sel m'enivre, en cette journée grise, et j'aime rester là à ne rien faire d'autre que penser à cette louve, son regard fou et ses gestes violents, ses mots plein de haine et sa voix agressive. Finalement, peut-être que je suis capable d'éprouver autre chose que de la haine envers cette meute que j'ai abandonnée il y a si longtemps. Je soupire en clignant lentement des yeux, apaisé. Oui, après tout ce que cette meute m'a fait et m'a arraché, peut-être qu'elle ne peut désormais m'apporter que de belles choses ... Un fol espoir emplit mon corps ou ... Mon coeur. Je souris imperceptiblement, face à la mer, et je me plait à simplement humer les effluves salés de l'eau.
Derrière moi, d'immenses territoires s'étalent. Des forêts carbonisées, des plaines emplies de cendres où plus rien ne pousse, des lieux immondes désertés par les humains depuis bien longtemps et pourtant, dans ce décor anarchique, je réalise que l'amour est encore possible. Tout comme j'ai aimé les membres de ma meute, tout comme j'ai respecté et idolâtré mon père par le passé, j'ai aussi aimé ma soeur du plus profond de mon coeur et je l'aime encore aujourd'hui, bien plus que ma propre vie. Les temps sont durs pour tous, mais je me sens bien. Je n'ai pas besoin d'être entouré par des dizaines de loups, comme le sont les membres d'une meute. Je me suffis amplement de l'amour de ma petite soeur que je ne désire que protéger de ce monde cruel, même si je sais qu'elle n'est pas faible. Je l'aime, terriblement, farouchement, d'un amour le plus sincère qui puisse exister. Et je sais, aujourd'hui, que je suis capable d'aimer quelqu'un d'autre que celle qui a tout partagé avec moi depuis ma naissance. Autrefois, j'ai eu des relations, bien entendu. J'ai connu des louves charmantes, avec lesquelles j'ai passé de bons moments. J'ai eu des sentiments pour elles, mais jamais l'amour ne m'avait réellement frappé. Je les appréciaient, voilà tout, et c'est ce qui, à l'époque, nous rapprochait les uns des autres. C'était de belles histoires, même si jamais je n'avais envisage de faire ma vie avec l'une d'elles. A tel point, même, que je n'ai jamais imaginé présenter l'une de ces louves à ma petite soeur. Mais aujourd'hui, c'est différent.
Oui, elle existe, cette femelle que j'aimerais faire connaître à Kaya. Cette louve à laquelle j'aimerais vouer ma vie, celle avec laquelle j'aimerais passer mes journées, partager mes chasses et ma tanière. Celle qui, finalement, a fait battre mon coeur plus fort et plus vite à chaque fois que nous nous sommes croisés. Il m'a fallu du temps pour comprendre. J'ai eu besoin de longues semaines pour réaliser que si je pensais à elle si souvent, ce n'était pas seulement parce qu'elle était un bon souvenir. Non, depuis le début elle est plus que cela. Elle est plus qu'un souvenir, plus qu'une belle après-midi passée avec une agréable inconnue. Elle est celle que je veux, celle que j'aimerais voir le matin en ouvrant les yeux, celle que j'aimerais voir le soir après une longue bataille ou une interminable partie de chasse. Elle est celle que je veux. Oui, certes, mais à quel degré ? Et pour quoi ? Quels risques prends-je en désirant si ardemment le lui dire ? Et si tous ces sentiments, toutes ces émotions aussi violentes que délicieuses, n'étaient pas réciproques ? Oh ... Je repense à Sageeth. Il n'a pas épargné ma vie en ayant pitié de moi. Il l'a fait parce que j'était arrogant et téméraire, parce que je voulais vivre et que je l'ai démontré de mille et une façons. Alors, pourquoi aurai-je peur, aujourd'hui ? Qu'est-ce qui pourrais bien m'empêcher de dire ce que je ressens ? Ce ne serait pas la fin du monde, ce serait seulement un échec parmi des millions de victoires. Rien d'important, une épreuve anodine. Oui, une épreuve sans important dans l'Histoire du Monde. Mais dans mon histoire, c'est probablement l'aventure la plus périlleuse que j'entreprends, et celle qui aura le plus gros impact sur ma vie future. J'inspire profondément, je me tourne vers la forêt, et je hurle longtemps, espérant que le vent portera ma voix à ses oreilles. Il faut que je lui dise, elle a le droit de savoir, quand bien même elle refuserait mes avances. Elle doit comprendre mes sentiments.
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Jeu 1 Jan - 1:09
Jauges: Force: 67 Agilité: 50 Endurance: 63
Un hurlement strident me sort des mes occupations, c'est à dire de rien. Ce hurlement passera inaperçu auprès de biens des loups, de biens d'animaux ainsi que de biens d'humains, mais pas auprès de moi. Ce hurlement, je le connais. Ce n'est pas la première fois que je l'entends et je n'espère pas la dernière. Je connais ce loup, j'ai vécu beaucoup de choses avec lui en si peu de temps. Nous deux, cela avait plutôt bien commencé, il m'avait abordé un peu rieur, je lui avais répondu sur le même ton. Nous avons parlé, nous nous sommes lancés des petits pics et nous avons rigolé. Et après, je ne sais pas vraiment ce qu’il s’est passé … Tout a dérapé, d’un coup. Sûrement à cause de moi … Mais il m’avait caché son appartenance à la Horde et cela m’a complètement mise hors de moi … détruite. J’ai été blessée et j’ai ressorti ça en haine, je l’ai attaqué et le regrette tellement. Je dois beaucoup à ce loup et je ne lui ai jamais dit. Il doit penser que je suis une belle profiteuse. Peut être même qu’il a raison de penser ça … Il est le seul à pouvoir répondre à cette question. Le vent fouette mon visage et mon brûle les yeux aidé de son amie la neige. Je déteste l’hiver. Je suis le son de la voix. J’espère de tout cœur de ne pas me tromper de chemin en cours de route … Avec le vent qui souffle, on ne peut plus vraiment se fier à la source des sons que l’on entend. Je repense à notre deuxième rencontre, pas des plus calme non plus. J’ai d’abord eu l’idée farfelue de mettre la zizanie chez les Esobeks en pénétrant dans leur territoire, mon ami Sageeth m’a bien sûr suivi dans cette expédition. Or sur place tout ne s’est pas exactement passé comme prévu. Nous nous sommes fait interceptés par une patrouille de trois loups, deux d’un niveau légèrement inférieur au mien et un autre, sûrement débutant. Je connaissais déjà une louve, je m’étais amusée à la draguer peu de temps auparavant, c’est donc avec elle est la novice que j’ai commencé à me battre et Sageeth avec l’autre mâle. Nous étions donnés largement perdant quand Isha est venu à notre rescousse - surtout à la mienne - pour combattre “l’envahisseur”. Nous prenions largement le dessus lorsqu’Appledore est venu mettre un terme au combat. Il a ramené Isha à son camp, je n’ai donc pas eu le temps de le remercier d’être venu, et je m’en veux toujours. De toute façon, je dois lui dire. Je dois lui dire que nous ne pouvons plus nous voir, que, même si nous ne sommes qu’amis, c’est déjà trop. Je tiens à ma meute et à Sageeth, je tiens à lui, je ne peux risquer de les blesser, que ce soit physiquement ou moralement, alors je dois mettre un terme à cette amitié dès maintenant. Je dois lui dire, aujourd’hui, même si cela me fend le cœur. Il aura été un bon ami. Arrivée à la plage, le mâle est bien là, assis dos à la mer, attendant l’arrivée d’un loup. Peut être la mienne, peut être celle d’un autre … De toute façon, qu’il m’attende moi ou un autre loup je ne resterai pas longtemps. Parce que je dois lui dire. Je dois lui dire qu’avec ma promotion au rang de Générale, je ne peux plus me permettre de le voir. Alors, je partirai, le cœur lourd mais contente de l’avoir sauvegardé d’un mal. Il est là, le pelage au vent. Il doit être frigorifié mais ne paraît rien. Il reste de marbre. Je ne sais pas si c’est une bonne nouvelle ou non. Mais je ne resterai pas. Je dois lui dire. Il commence à ouvrir la bouche, je lui fais signe de se taire. Trop durement à mon goût. Je sors alors ces mots que je prépare depuis le jour de ma promotion.
« Isha ... Je ... Nous ne pouvons plus nous voir. Il y a eu des changements au sein de la meute qui n'étaient pas prévu ... Je ne peux plus risquer d'être amie avec toi, cela risquerait de me mettre en danger et ... de te mettre en danger. Je ne peux risquer une telle chose et je m'excuse ... Je te remercie d'avoir été là, la dernière fois, sur le champ de bataille. Et Adieu, mon ami. Je ne t'oublierai jamais, sache-le. »
Ces mots sont froids et dures. Je voudrais tellement le serrer contre moi une dernière fois mais je ne peux pas, ne dois pas. Quitte à passer pour la méchante. Je ne peux pas. Il doit croire qu'il n'est qu'un ami à mes yeux. Même si c'est un beau mensonge. Je me retourne déjà et repars en direction de la forêt.
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Jeu 1 Jan - 13:24
Le courage, c'est pas toujours en combat
Sous une lourde bourrasque de vent froid, je ferme les yeux une seconde. Je me concentre sur les sons de la forêt, à la recherche d'un bruit familier qui me permettrait de savoir que la jeune femelle arrive. Parce que je le sens, au fond de moi. Un autre loup se présentera après mon appel, mais qui ? Et elle, pourquoi viendrait-elle ? Oh, finalement, peut-être resterais-là quelques heures à simplement m'évader dans l'horizon, avant de rentrer chez moi pour y passer la nuit, seul comme depuis des semaines. Je soupire doucement, inspirant l'air de la mer avec une exaltation que je ne me connaissais pas. Je ne suis pas si enjoué, d'habitude. Je ne suis pas aussi heureux, en temps normal. Oh je ne suis pas non plus le genre de loup dépressif qui attend la mort à chaque virage, mais disons que je n'ai pas été le loup le plus démonstratif d'affection depuis ma plus tendre enfance. Je ne suis pas réellement fait pour les câlins. Du moins, je ne me suis jamais montré sous un tel jour. Mais, en y pensant, je n'ai non plus jamais éprouvé ces sentiments pour personne. Peut-être que je suis en phase de changer, au fond. Peut-être que tout n'est pas écrit d'avance, et que je pourrais devenir un autre loup sans m'en rendre compte. Peut-être ... Peut-être ... Je laisse un soupire m'échapper avant de me reprendre. Ces sensations étranges que je ressens sont nouvelles, mais il me faudra m'habituer à elle et les contrôler. Je ne peux me montrer sentimental alors que je fais partie de la Horde. Manquerait plus que je tombe amoureux, tiens ! ... Oh ... Peut-être qu'il est déjà trop tard.
Atom sort des sous-bois d'un pas franc, déterminé. Elle a reconnu ma voix. Impassible, je reste immobile à la contempler en silence, ne laissant paraître aucune émotion sur mon visage fermé. le vent venant des sous-bois lisse mon pelage brun sur mon corps sec et musculeux. J'ai changé, depuis notre première rencontre. Beaucoup changé. Mais elle aussi. Je le voix dès les premiers pas qu'elle fait sur le sable fin. Elle s'est beaucoup développé. Ses muscles ne sont pas aussi saillants que ceux d'un mâle, mais sa carrure reste toujours aussi impressionnante malgré tout le mal que je me suis donné pour progressé. Elle n'a pas chômé non plus, tout ce temps. J'en suis sûr. J'observe chacun de ses mouvements, je détaille son visage. Dur et impénétrable, il me semble plus distant qu'à l'accoutumée. Serait-elle soucieuse ? Enfin, elle s'approche assez pour que je puisse la saluer sans hurler d'un bout à l'autre de la plage. J'affiche un léger sourire, que mes babines cachent probablement. Atom, elle, ne sourit pas. Quelque chose ne va pas, je le sens au fond de moi. Une inquiétude me prend aux tripes, une sorte d'angoisse violente qui me brûle les entrailles. Que se passe-t-il ? Elle ne semble pas aller aussi bien que son corps le dit. Je m'apprête à la saluer poliment, peut-être même à lui sortir une plaisanterie pour détendre l'atmosphère qui me semble anormalement tendue. Ou peut-être est-ce moi qui suis tendu, et peut-être suis-je parano à cause de ce que j'aimerais lui dire, lui faire comprendre. Je n'ai pas le temps de parler. Elle me fait taire d'un regard, et je n'ai plus qu'une question en tête : Pourquoi ?
- Isha ... Je ... Nous ne pouvons plus nous voir. Il y a eu des changements au sein de la meute qui n'étaient pas prévus ... Je ne peux plus risquer d'être amie avec toi, cela risquerait de me mettre en danger et ... de te mettre en danger. Je ne peux risquer une telle chose et je m'excuse ... Je te remercie d'avoir été là, la dernière fois, sur le champ de bataille. Et Adieu, mon ami. Je ne t'oublierai jamais, sache-le.
Un long soupire s'échappe d'entre mes lèvres. Mes muscles se détendent à l'unisson. Alors c'est ainsi ? Après si peu de temps, avec si peu de souvenirs, elle m'abandonne sur une plage déserte ? Oui, j'aurais dû savoir depuis le départ que les Sekmet étaient tous les mêmes. Quoi que non, ils ne le sont pas tous. Ma mère n'était pas comme eux. Ma soeur ne l'est pas davantage. Je suis différent d'eux. Je regarde Atom dans les yeux un instant, cherchant les mots qui me permettront de moins souffrir et en même temps, d'accepter son choix. La meute avant les liens. C'est un concept que je ne partage pas. Du moins, pas dans le même sens qu'elle. Je ne saurais croire qu'un groupe de loups aussi aléatoire que les Sekmets ou les Esobeks, peut être considéré comme une vraie meute. Ils n'ont aucun lien de sang, pour la majorité d'entre eux, et sont tous des loups trouvés au hasard des routes qui ont été ramassés pour servir les objectifs d'autres loups. Au final, l'histoire se répète inlassablement. Le loup qui a le plus de charisme rassemble des fidèles, qui rassemblent des minables, et le groupe se fait appeler par le nom le plus sacré qui soit. Alors oui, aujourd'hui, j'accepte le terme de Horde. Parce que c'est ce que nous sommes tous, des Hordes. Il n'y a pas de meute en ce monde. Et probablement les groupes familiaux de solitaires sont-ils davantage concernés par le statut de meute que nous ne le sommes tous, Hordiens, Sekmets et Esobeks confondus. Atom s'éloigne déjà vers la forêt, et cette fois une grimace triste naît sur mes babines, se voulant ressembler à un sourire.
- J'essaie d'attirer ton attention, et toi tu viens en personne simplement pour m'envoyer balader ?
Je soupire lorsqu'elle se retourne, regardant vaguement le sol et son visage par intermittence.
- Ce n'est pas à moi de prendre les décisions telles que celle-ci. Mais accordes-moi une dernière journée en tant qu'amis. Parce qu'après ce jour, lorsque nous nous rencontrerons à nouveau, l'un de nous devra mourir.
Je scrute avidement ses traits, priant pour qu'elle ne s'emporte pas et qu'elle accepte. Au moins en souvenir d'une amitié qu'elle a décidé de briser pour sa meute.
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Ven 2 Jan - 12:30
« J'essaie d'attirer ton attention, et toi tu viens en personne simplement pour m'envoyer balader ? »
Non ... Isha ne fais pas ça. Ne rend pas les choses plus compliquées qu'elles ne le sont déjà, arrête ... Je ne veux pas te faire souffrir. Tu fais parti de ce minuscule groupe d'ami que j'ai et je viens de t'en exclure alors que je n'en ai pas la moindre envie, mais au fond de moi tu seras toujours mon ami, je te protégerai si tu as besoin de moi, mais je ne peux pas te voir à chaque jour qui passe Isha ! Je me moque que ma meute prenne mal que son Général traîne avec un Hordien, je n'en ai rien à faire de l'avis de ces misérables, je ne veux tout simplement pas qu'ils te fassent du mal, à toi. Tu es fort, tu t'es entraîné, je le sais, ça se voit, mais tu ne peux pas rivaliser face à un groupe d'abrutis Sekmet. Moi non plus d'ailleurs. Il soupire. Il continu de parler. Il continu de rendre les choses encore plus compliquées pour moi.
« Ce n'est pas à moi de prendre les décisions telles que celle-ci. Mais accordes-moi une dernière journée en tant qu'amis. Parce qu'après ce jour, lorsque nous nous rencontrerons à nouveau, l'un de nous devra mourir. »
Je me stop. Accepter sa proposition viendrai par le mettre encore plus en danger qu’il ne l’est déjà avec moi. D’un autre côté, cela sonne comme une “dernière faveur” que je n’ai en quelques sortes par le droit de lui refuser … Quel dilemne.
« Alors soit. Passons une dernière journée ensemble, entre amis, et mourrons sur le champ de bataille demain. »
Il me serra encore plus compliqué de le quitter ce soir mais je me devais de lui accepter au moins ça, cette journée ensemble. Je ne sais pas comment celle-ci va se terminer, mais j'espère oublier tous ces problèmes. La meute sera trop préoccupé par la menace de la Horde pour se demander où je suis, et si jamais ils demandent, je leur répondrai que j'étais parti tenir mon rôle au delà de nos frontières. Ils ne sont pas vraiment des flèches et cette demi explication leur suffira amplement. Je dois les oublier et profiter de ma dernière journée avec Isha.
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Sam 3 Jan - 15:24
Le courage, c'est pas toujours en combat
Je vois ses yeux assombris, son regard désapprobateur, je sens que tout ce que je dis ne lui plait pas. Elle aurait préféré que je me fiche d'elle, que je prétende n'avoir jamais éprouvé un quelconque sentiment amical envers elle. Elle aurait préféré que je lui facilité la tâche en acceptant son départ, sourire aux babines. Elle aurait aimé ne pas avoir de regrets. Mais je ne peux, égoïstement, la laisser disparaître si facilement alors que je suis bêtement tombé amoureux d'elle. Je ne saurais me résigner à me taire et à la regarder s'en aller, sans un regard en arrière, pour aller se battre aux côtés d'une meute que je haie et qu'elle n'aime pas davantage. Je lui demande un journée. Elle s'immobilise, mon coeur manque un battement. Elle va refuser, j'en suis certain. Cela compliquerait davantage les choses si elle acceptait. Elle hésite. Je le sens comme un coup de crocs en pleine poitrine.
- Alors soit. Passons une dernière journée ensemble, entre amis, et mourrons sur le champ de bataille demain.
Je la fixe de mon regard saphir. Elle accepte. C'est tout autant un soulagement qu'une douleur incommensurable qui s'ajoute à la perte de ma petite soeur. Elle accepte de me donner quelques heures, mais elle accepte aussi un défi à mort, un jour. Je soupire doucement, et j'esquisse un sourire comme je le peux. Elle s'approche de moi tout comme je m'approche d'elle, et nous marchons ensemble sur la plage blanche et froide, en plein hiver. Nul doute que cette louve aura été pour moi la plus belle de mes rencontres, et visiblement aussi la plus douloureuse. J'enfouis mes émotions au fond de moi, me promettant que je pourrais laisser libre court à ma peine ce soir, dans un entraînement acharné ou une traque sans pitié. Mais pour l'heure, je me dois de graver en elle un souvenir indélébile. Si elle veut que je quitte sa vie, je refuse de quitter son passé. Je veux que mon nom soit marqué à l'ancre indélébile dans sa tête, que mon visage persiste dans ses souvenirs, qu'elle ne m'oublie réellement jamais.
Pendant des minutes, puis des heures, nous voilà qui marchons sur cette immense étendue de sable sans nous lasser. Nous parlons, de choses et d'autres, et chacun tente de protéger sa meute tout en partageant avec l'autre un maximum de choses sur lui. En fait, si nous ne nous étions pas dit qu'il s'agit d'une dernière journée, je pourrais presque croire, espérer qu'il s'agit d'un premier rendez-vous. J'aime l'entendre rire, provoquer ce son cristallin qui sort de sa gueule, et la voir sourire à mes paroles. Même s'il y a cette ombre perpétuelle dans son regard, cette marque infime qui me rappelle à chaque instant notre moment éphémère, je suis heureux durant ces quelques heures. Juste le temps d'un instant, je suis là avec elle, et le monde ne compte plus que nous deux. C'est là le plus beau souvenir que j'aurais d'elle, même si je sais qu'elle n'en gardera probablement pas de moi. Tout comme les Hordiens, les Sekmets n'ont pas d'attache. Ou le moins possible. J'étais le lien de trop, pour la jeune louve qui fait battre mon coeur, et tant pis pour moi si elle a choisi de ne pas partager le reste de sa vie avec moi. Je continue de profiter de nos derniers instants, l'éclaboussant en souriant lorsque nous longeons la rive, et me couchant à ses côtés en fin de journée pour profiter de notre dernier coucher de soleil. C'est l'un des plus beaux jours de ma vie, je ne voudrais l'oublier pour rien au monde. Et oh combien j'aimerais partager mes sentiments avec elle. Après de longues minutes de silence, d'un calme délicieux roulé sur le flan à ses côtés, je me redresse et souris. Malgré ce sourire, mon regard est sérieux, parce que je veux qu'elle sache et qu'elle le veuille ou non, elle n'aura d'autre choix que de m'écouter. Parce que c'est notre dernière soirée ensemble, et que je veux qu'elle se rappelle.
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Lun 5 Jan - 20:50
Les minutes et les heures passent, la journée se passe bien. On se ballade sur la plage, on parle de beaucoup de choses tout en évitant les sujets sensibles. Mais à chaque fois que je me détend, que je rigole, je repense à ce que je lui ai dit et un voile de tristesse vient s'abattre sur mon visage. Je veux que cette journée soit mémorable, je veux qu'elle soit la plus belle de ma vie, je veux qu'elle reste à tout jamais gravée dans ma tête. Mais je ne veux pas me souvenir des mauvaises choses, seulement qu'il est un très bon ... ami ... et que l'on s'entend bien. C'est tout ce dont je veux me souvenir, pas du fait qu'après cette journée nous serons à nouveau des ennemis. C'est hors de question. Le problème c'est que je n'arrive pas à mes sortir cette idée de la tête. Les plans contre la Horde sont déjà bien en place, je sais comment on va les attaquer, comme les Esobek vont les attaquer mais ... je ne peux pas lui dire. Cela me brûle mais je ne peux pas. Je ne dis pas que je ne me battrai pas avec lui ... Je dis seulement que je ne lui dévoilerai pas les plans de la meute à qui je dois la vie. Même s'il compte énormément pour moi. Je sais qu'il s'en sortira, c'est l'essentiel. Je ne m'étais même pas rendue compte du silence qui s'était installé entre nous deux. Je doute qu'il pensait aux même choses que moi, peut être nous étions nous déjà tout dit ? Isha brisa le silence. Il arborait un beau sourire mais était aussi incroyablement sérieux.
« J'aimerais te dire quelque chose, Atom. »
Vous voyez, ce moment de stress incroyable où quelqu'un souhaite vous parler (avec ce petit air de colère plus ou moins caché) mais que vous ne savez pas pourquoi, ni sur quel sujet ? C'est exactement ce qui est en train de se passer en ce moment. Je me pose mille et une questions en même temps et je ne saurai répondre à aucune d'entre elles.
« Je t'écoute ... ? » Dis-je d'une voix tremblante.
HRPG:
Je n'ai pas le temps de faire mieux vu qu'on doit terminer rapidement ce rp, désolée ...
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Mer 7 Jan - 7:05
Le courage, c'est pas toujours en combat
800 mots, sans compter les codes et les tirets de dialogues.
Comme un regard indiscret sortant de la forêt, la scène se fige un long moment. Là-bas, loin sur la plage, juste devant la mer, deux loups sont immobiles. Couchés l'un contre l'autre, de dos aux sous-bois, ils restent silencieux de longues secondes. Des secondes qui pourtant, pour eux, passent comme les derniers instants d'une vie déjà passée. Face à eux, c'est un ciel enflammé qui s'étend, dévoilant au monde ses couleurs flamboyantes. Les rayons de l'astre de jour ne sont plus d'une quelconque violence pour l'oeil, et représentent plutôt la fin d'un cycle, qui se terminera par le commencement d'un autre. Là, sous yeux, le ciel s'embrase de couleurs orangées, comme pour leur rappeler que tout se termine. Mais ce qu'ils ne voient pas encore, c'est le commencement de l'autre cycle, derrière eux, que la Lune représente déjà par sa naissance dans le ciel. Parce que pour chaque fin, il y a toujours un nouveau départ. Le couple l'ignore encore, ils ne sont tournés que vers le passé. Mais un jour, ils verront.
- Je t'écoute ... ?
Dans sa voix, je perçois l'angoisse qu'elle ressent. Pourquoi appréhender mes paroles alors que dans quelques temps, si tôt, elles n'auront plus aucune importance pour elle ? Pour quelle raison son regard me semble-t-il si avide de connaître mes ressentis, de comprendre ce qui se passe dans ma tête ? Toute la journée, ma compagne éphémère m'a semblé plus absente que jamais. Dans les combats que nous avons menés côtes à côtes, au moins, je pouvais voir sa rage, sa concentration, tout le coeur qu'elle mettait à l'ouvrage pour remporter une victoire supplémentaire. Aujourd'hui, c'était comme si elle n'étais jamais réellement sortie de la forêt, lorsqu'elle a entendu mon appel. Elle est restée loin de moi, inaccessible, alors que son corps s'était approché pour me donner un ultime espoir, une dernière étreinte. Et là, alors que nos corps physiques se frôlent et que nos pelages s'entremêlent timidement, j'ai l'impression qu'elle vient tout juste d'arriver, que dans sa tête, plus rien ne passe hormis la question de savoir ce que je peux bien vouloir lui dire.
J'inspire profondément. Là, juste à nos pattes, à quelques mètres à peine, se déroulent et s'enroulent les vagues sans jamais cesser, dans un infini recommencement. Elles ne perdent jamais courage, continuent de venir lécher la rive avec obstination, comme si elles étaient persuadées qu'un jour, avec de la patience et de la persévérance, elles finiraient enfin par rejoindre la forêt. Peut-être est-ce là leur objectif ultime, en fin de compte ? Atteindre un but auquel elles ne pourront, malgré elles, jamais accéder ? Je détaille dans les lueurs du soir, toutes ces couleurs qui dansent dans leur reflet éternel. Le son des vagues m'apaise, leur manière d'essayer toujours de nous attraper, pour finalement céder et repartir vers les immensités de l'océan, me fascine. Et je tourne de nouveau la tête vers Atom, après de longues secondes de silence, hésitant quand à la formule à employer. Je ne sais si elle réagira. Peut-être se contentera-t-elle de se lever pour s'éloigner de ce loup prétentieux qui aura cru judicieux de l'aimer alors même que nous nous étions promis de ne plus être amis. Ou peut-être décidera-t-elle de profiter de ma faiblesse pour tenter de m'attaquer et de me mettre à mort. Dans la guerre qui se prépare, un ennemi en moi est toujours une victoire de plus sur l'adversaire. Je plonge mon regard saphir dans le sien. Ma gueule s'entrouvre pour parler, mais aucun son ne sort et je la referme. J'hésite encore, puis je souris, bêtement, sans trouver les mots. Je baisse alors mon regard sur le sable, regardant ses pattes, puis j'inspire à nouveau, profondément, et je fixe à nouveau ses yeux bruns. Si beaux.
- Il semblerait que je sois tombé amoureux de l'ennemi.
D'abord, c'est un silence pesant. Son regard me scrute, elle cherche certainement la mauvaise blague et sa raison, ou alors elle tente de voir un autre nom que le sien dans mes yeux, pour faire taire cette réalité absurde et impensable. Mais je ne la quitte pas des yeux, parce que c'est bien elle que j'aime. Et je veux qu'elle sache, à tout prix.
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Compétence d'élite :
Sam 10 Jan - 13:36
« Il semblerait que je sois tombé amoureux de l'ennemi. »
Je me fige. Il n'a dit aucun nom, bien sûr, mais je sais pertinemment qu'il parle de moi. Comment aurais-je pu réagir face à une telle révélation ? Je n'y étais pas préparée et personne n'aurait pu l'être. Ce moment, ce fameux moment où tu passes de "célibataire" à "en couple", je n'y avais jamais pensé. Je ne m'étais jamais imaginée être la "n'amoureuse" du plus beau mâle des environs, ni vivre une superbe histoire d'amour comme toutes les autres loupiotes, la seule chose dont j'avais envie, c'était de survivre. Maintenant, ce but est atteint, je suis apte à me défendre seule et je n'ai plus besoin de me méfier de tout le monde, je peux à nouveau faire confiance, et aimer. Oh non bien sûr, je ne vais pas aimer un Sekmet, ils ne sont pas à ma hauteur. Isha est le seul qui le soit. Et puis, nous deux, dès le début ça a été compliqué. D'abord ennemis sans le vouloir, puis pseudo-amis, puis ennemis une nouvelle fois, ensuite alliés d'un combat et maintenant ... compagnons ? Fort possible. Je n'avais jamais pensé avoir des sentiments envers quelqu'un autres que de la haine et de l'amitié ... De l'amour, je ne m'en étais jamais cru capable. Or c'est faux et je m'en rend compte aujourd'hui avec Isha.
« Je t'aime, Atom. »
J'étais venu ici pour lui dire adieu, mais au final je vais lui dire je t'aime. Je me moque des risques, je me moque des avis, je me moque d'absolument tout. Je l'aime, et c'est tout ce qui compte. C'est tout ce qui compte à mes yeux désormais, lui. Je survis depuis trois années, maintenant je vais pleinement vivre ma vie, sans me soucier du lendemain, sans me soucier de savoir si je verrai le soleil se lever une nouvelle fois. La seule chose dont je vais désormais me soucier, c'est de savoir si je vais le voir ou non demain, et après demain, et après après demain et tous les autres jours. C'est tout ce qui compte maintenant. Je me moque des meutes, je me moque des guerres, je me moque des autres. Je me moque de tout. Je ne vais plus laisser aucune règle ni aucune personne guider ma vie, c'est terminé. Je suis libre et amoureuse.
« Isha ... » son visage se ferme tout à coup. Il pense que ses sentiments ne sont pas partagés. Je m'empresse de continuer. « Je t'aime aussi. »
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Ven 23 Jan - 17:47
Le courage, c'est pas toujours en combat
HRP:
Non, ça ne fait pas treize jours que j'aurais dû répondre à notre rp *^* Désolée ma Minouuuu !! J'espère que ça vaudra un peu mon retard ... <3 J'ai même fais une subtile allusion à leur nuit torride :3396105995:
Un long silence, pesant, douloureux, s'installe entre nous. Si mon corps est couché sur le flanc, au plus près de celle que j'aime, de celle qui fait battre mon coeur depuis plusieurs semaines, de celle qui hante mon esprit à chaque instant, si mon corps semble apaisé et serein, il en est tout autre chose concernant mon esprit, le moi intérieur qui se jette contre les parois de mon crâne depuis plusieurs secondes. J'aimerais me lever dans un bond, gronder de toutes mes forces, la mordre, la secouer. Bouges, bon sang ! Réponds-moi ! Ne me laisse pas ainsi ! Pas si facilement ! Mais elle ne bouge pas, elle semble encaisser silencieusement mes aveux. Oh, je m'attends évidemment à l'ignorance. A un déni, même, peut-être. Je m'attends à la voir se lever en silence, sans me lancer le moindre regard, et partir sans rien dire. Peut-être est-ce là tout ce qui lui reste à faire. Me plaquer pour reprendre son existence, et me laisser sur un echec, une douleur atroce pour que moi aussi, un jour, je reprenne mon existence de Hordien. Peut-être, mes confidences étaient-elles vouées à l'échec. C'est dur, mais c'est comme ça. Je le savais, un quelconque amour avec elle n'était pas possible, pas même envisageable. Nous ne sommes pas du même monde, quand bien moi je sois né dans le sien. J'ai changé de vie, d'objectifs, d'existence. Je ne suis plus un Sekmet, et elle vivra pour sa meute jusqu'à la fin des temps. Ce n'est pas plus mal qu'elle reste silencieuse, qu'elle refuse mes avances. Ce n'est pas plus mal.
- Isha ...
J'aimerais qu'elle se taise, tout de suite. Surtout, qu'elle ne dise rien. Qu'elle se lève et s'en aille sans un mot, je saurais apprendre à le supporter. Ce sera toujours moins douloureux que de devoir l'entendre le dire. Je m'apprête à le lui dire, m'efforçant de faire transparaître la dureté que mon visaga arbore habituellement.
- Je t'aime aussi.
Oui, je m'apprête à lui dire de se taire, de ne surtout rien dire. De partir, oui, de partir et de ne jamais revenir. Peut-être annoncera-t-elle à toute sa meute que le valeureux Hordien Esprit du Dragon est tombé sous son charme, et qu'en cela la guerre contre sa meute est gagnée d'avance. Peut-être qu'elle à l'inten/
...
Ma gueule s'entrouvre. Aie-je seulement bien entendu ? Suis-je fiable à cent pour cent, pour ce que je viens de comprendre ? Son regard ne semble pas démentir ce que je crois, et son attitude n'amorce en rien un départ. Là, sous le soleil couchant, sur une plage enflammée par ses derniers rayons, je viens de déclarer mon amour à une louve qui m'aime en retour. Sans un mot de plus, je me soulève légèrement pour m'approcher davantage d'elle et passer ma tête par dessus la sienne dans une étreinte douce et ô combien rêvée. Je la sens contre mon poitrail, mon coeur s'accélère. J'ai une louve dans ma vie.
Les dernières lueurs du soir disparaissent lentement à l'horizon, et nous restons là, tous deux, à se tenir chaud l'un l'autre parce que notre amour restera fort au fil du temps, je le sens. Et sous la nuit naissante, je l'aime comme je n'ai jamais aimé quiconque.