Seulement une branche morte, craquelée par le givre. La tempête faisait rage. Karnac, aveuglé par le blizzard, il ne pu que rebrousser chemin jusqu'au camp.
Le lendemain, après avoir mangé un morceau, il partit en direction de la prairie pour une nouvelle partie de chasse. Il l'espérait plus fructueuse que celle de la veille où il avait du rebrousser chemin sous le déferlement des éléments. Pourtant aujourd'hui, rien n'annonçait une mauvaise journée. Le ciel gris ne présageait rien de bon mais aucun vent ne parcourait la vallée. La neige tombait dans une lente et douce valse. Le sol recouvert d'une épaisse couche de neige, scintillait dans la lueur du crépuscule. Karnac se mit en route car un grand chemin le séparait de la prairie de grenat. Depuis plus d'un mois, l'hiver avait revêtu son long manteau blanc. Et cela ne déplaisait pas a Karnac. Même lui qui avait un cœur dure fondait de plaisir en voyant la neige. Au loin, l'activité des hommes se faisait de plus en plus proches. De la fumée s'envolait au loin près du crash du train et des usines désaffectées des hommes. Des arbustes apparaissaient le long de la route, ce qui signifiaient que le prince était arrivé dans la prairie. Karnac huma l'air. Pour l'instant rien. Mais sans se presser, il se mit à la recherche d'une proie.