Les landes gelée s”étendaient à perte de vue au loin. Freux en avait déjà marre. C”était horrible. Ses pattes lui faisaient mal. Il en avait plein le dos. De cette neige, de ce froid. De ces ennuies. A chaque fois qu”il sortait, il devait faire attention à voir si personne ne le suivait. Si quelqu”un ne se cachait pas dans un coin, prêt à lui bondir dessus. Non pas qu”il n”avait peur, bien au contraire !

Il avait soif de bataille. Soif d”envie de sang. Et comme à chaque fois que cette folie meurtrière venait le prendre, il devait partir à la chasse pour pouvoir planter ses crocs dans la chair des proies autour de lui. C”était le seul moyen pour lui de passer outre ses pulsions sanguinaires.

Freux était tombé dans une meute de gens très gentils. De loups adorable. Mais il n”était pas chez lui, parmis eux. Il était différent. Il n”était pas gentils. Pas adorable. Rien de tout ça. Il était instable ... Attiré par le sang et la mort.

Mais il était un des leurs. Et il devait les aider à survivre. Tout comme eux, l”avaient aider à survivre.

Et il le ferait jusquӈ sa propre mort..

Là ! Un mouvement dans la neige avait attiré l”attention du grand mâle grisâtre. Se trouvait, dans la neige, grattant, un petit lapin blanc. Ils avaient tous recouvert leur manteau d”Hiver. Loup et proies étaient prêt à parer les plus grands moments du froid de la mauvaise saison.

Il allait agir très vite. Le loup s”était dressé de toute sa hauteur. Bandant ses muscles, dévoilant ses crocs. Avant de se mettre à courir vers l”animal, sautant sur lui, venant le plaquer sous une de ses lourdes pattes. Les griffes avaient percé de petits trous dans la chair de l”animal qui cherchait à fuir une probable mort prochaine.

Et il ne s”était pas trompé. Les crocs vinrent trouver la nuque du lapin. S”y enfonçant férocement. L”achevant.