Freux profitait d”un nouveau passage sur la plage de sable fin gelée. Il aimait, finalement, l”odeur salée que l”eau qui s”échouait sur les morceaux de glace sablé ou de sable glacé, c”était à qui voulait bien choisir ce qu”il voulait. A vrai dire, il avait envie de se défouler un peu. Malgré tout.

La truffe au vent, il cherchait des odeurs à repérer. Il avait déjà eu la chance d”attraper une magnifique proie sur cette terre. Alors pourquoi pas une autre ?

Freux avait le museau qui s”agitait. Il frétillait même ! Une odeur alléchante venait lui piquait le corps. Une proie se trouvait non loin de lui. Il n”entendait pas encore de bruit. Mais il le savait. Il le sentait ! Progressant au corps étalé dans la neige.

Ses pattes s”emparaient de parcelles de givre faiblement tandis qu”il marchait. Il était agréable de sentir l”air lui frôler la fourrure sans lui briser le corps à cause de la fraîcheur.

Un oiseau tenait une sorte de poisson, tout petit, qui s”agitait en tout sens. Se couchant littéralement dans la neige, il attendait... Attendait ... L”oiseau blanc fit quelques bonds vers lui ...

Freux fit un bond, après avoir contracté les muscles de ses pattes arrières. Retombant lourdement sur la Mouette qu”il tua d”un coup de croc violent dans la nuque. Avant de prendre le corps et de le ramener à son camp.