Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Toujours plus loin. Voilà le dicton de Freux. Surtout ces derniers temps. Il faisait de plus en plus froid, se dit-il. A force, les proies finiraient par manquer dans les régions. Elles iraient se cacher dans leurs tanières afin de se protéger du froid constant qui trônait sur toute la région où ils se trouvaient tous. Tandis qu'il s'avançait dans la neige, sa destination déjà toute tracée face à lui. Le mâle savait très bien où il allait. Chez les Humains. Les bipèdes gardaient toujours plein de gibier chez eux. Que le loup n'avait eu aucun soucis à attraper pour sa meute. Il était partis deux fois chez les humains, et il avait réussit à attraper et ramener deux moutons, déjà.
Freux secoua la tête délicatement. Il s'était fait des amis dans cette meute. Et une de ces amies avait des petits à ses côtés. Il ne pouvait pas simplement chasser pour lui, mais pour tout ceux auxquels il tenait. Le mâle savait que les périodes de gels et de froid étaient souvent une mauvaise chose. Certains attrapaient des maladies grâves et en mourraient. Entraînant parfois d'autres camarades avec eux. Certains mourraient simplement de froid dans leur sommeil. Et, lorsque la chasse n'était pas bonne.La pire des choses tuaient leurs rangs. La famine.
La famine était pire que tout. Freux en avait, un jour, fait les frais. Il avait perdu lentement ses forces et ses capacités. Il souffrait, en était tombé malade. Et il avait cru mourir. Ce souvenir lui offrit un puissant frémissement de terreur. Non, il ne devrait jamais revivre une telle chose.
Les territoires des hommes étaient déjà en vue. Mais aujourd'hui, les moutons n'étaient pas dehors, chose étrange. Penchant la tête, il se mit à s'avancer, caché au milieu des congères, sa fourrure grisâtre se camouflant à la perfection dans le décors du terrain.
Il s'avançait, discrètement, vers de petits bâtiments en bois …
Fiche de personnage force: (100/100) agilité: (100/100) endurance: (100/100)
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Messages :
15874
Points :
994
Âge Personnage :
X ans
Rang :
Rang
Niveau Rang :
Niveau
Maladie :
Blessure :
Détails blessures :
Pas de Blessure
Détails maladie :
Pas de Symptôme
Bonus Force :
+0
Bonus Agilité :
+0
Bonus Endurance :
+0
Bonus score de chasse :
Score de chasse : +0
Nombre de lancers quotidien :
Nombre de Chasse : +0
Bonus Santé :
Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres :
Bonus/Malus Autres (autres dés)
Compétence d'élite :
Dim 21 Déc - 16:12
Le membre 'Freux' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de Pillage' : 7
Invité
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Dim 21 Déc - 16:31
Plumes et Sang
Feat
Tandis qu'il s’approchait discrètement. L'odeur venait lui caresser le museau. Damned, qu'elle lui était agréable. Là, devant, dans ces nids en bois, il pouvait sentir le nombre impressionnant de proies qui semblaient s'y cacher afin de se protéger de la fraîcheur du monde de dehors. Que pouvait bien faire notre loup, d'autre que de continuer à s'approcher en se pourléchant les babines ? Ce qui se cachait dans les baraques en bois, en face, avait des plumes. Et pas qu'un peu.
C'est, bave aux babines, qu'il pointa son museau dans le poulailler. Tel un renard traquant les bestioles. Le loup s'invita à demi dans l'endroit. Les poules picoraient du grain qui semblait recouvrir totalement le sol. Sans se soucier de son arrivée. Elles ne l'avaient pas vu. Une bonne chose, pour le loup. Malgré tout, il semblait agile à se dissimuler. Mais il devrait beaucoup travailler son endurance, encore. Il le savait, lors de ses entraînements, il s’essoufflait trop vite encore.
Il rentrerai donc au camp en courant, et sans s'arrêter. Une poule passa à portée. Envoyant rapidement sa patte afin de cueillir l'animal. Il lui glissa ses griffes dans le cou, la tuant sur le coup. La ramenant à lui, pour la prendre entre ses crocs, il remarqua que les créatures se mettaient à s'agiter comme des furies. Il leur avait fait peur.
Soit, il était temps de rentrer. Sa poule dans la gueule, il répondit à sa promesse. Rentrer au camp en courant comme un beau diable.