es lieux étaient désertiques, comme-ci quelqu'un ou quelque chose s'était occupé de faire fuir tout être vivant de ce lieu. Seul le vent murmurait aux oreilles attentives de la louve, et cela n'était pas très rassurant en soit, mais elle faisait avec, en vérité elle avait l'habitude de subir ce genre de stress constant. Pour elle, ce type de situation était quotidien, pourquoi ? Parce que vivre une vie dans cette forêt, ce lieu, avait pour conséquence de devoir vivre à haute "fréquence", et ceux qui ne le pouvaient pas n'avaient tout simplement pas leur place ici, de toute façon, en général, ils finissaient soit fou, soit mort. En attendant, elle ne trouvait rien d'intéressant ici, même pas un rongeur, elle devait donc s'éloigner encore plus pour espérer ramener quelque chose, il y avait des jours comme ça où la chance ne nous souriait pas.

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n bruissement avait attiré son attention, c'était une biche qui filait désormais à toute vitesse, lui courant alors après la louve se rendait compte que c'était trop tard et qu'elle allait devoir se fier à son odorat si elle espérait l'attraper. C'était pour ça qu'elle trottait, gardant par là une allure constante, elle prenait aussi le temps d'humer l'air pour pouvoir avoir l'odeur de l'animal et par là sa trace.

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a biche était là, devant elle, fonçant comme une fusée elle sautait alors sur l'animal, cependant elle n'eut pas le temps de faire quoique ce soit, la biche avait encore une fois réussit à filer alors que la louve était toute proche. Grognant, elle en était assez agacée, pourquoi n'avait elle pas réussi à l'avoir du premier coup ? Commençait-elle à être "rouillée" ? Non, elle ne pouvait pas l'être, elle était encore trop jeune. Il fallait que ce soit la faute de quelqu'un ou de quelque chose, c'était pour ça que la "coupable" aux yeux de la louve était la neige, c'était logique non ? Le blizzard aussi avait sa part de culpabilité. Enfin bon, dans tout les cas elle devait maintenant se forcer à retrouver l'animal en question, elle ne pouvait pas rentrer bredouille, pas elle.

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a neige commençait à recouvrir le peu de trace qu'il restait de l'animal, car en effet avec ses bonds dotés d'une rare agilité elle en laissait peu. L'odeur quant-à elle avait disparue, à croire que le vent soufflait désormais du mauvais côté. Continuant cependant, elle espérait la retrouver, soit en la voyant au loin, même si ce n'était pas gagné avec cette tempête, soit en retrouvant son odeur, dans tout les cas cette excursion l'aidait à rencontrer des situations assez "rares" et la préparait un peu à l’imprévu. Elle apprenait aussi avec ces chasses les odeurs quotidiennes de sont territoire, et pouvait facilement en détecter une non "habituelle".

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a biche était de nouveau présente, mais au loin, à vrai dire elle commençait à boiter, que s'était-elle faite en chemin ? Elle avait peut-être fait une mauvaise chute, dans tout les cas c'était tant pis pour elle, la prochaine fois elle ferait tout simplement plus attention ! S'approchant le plus discrètement possible, elle s'élançait ensuite derrière elle, après quelques minutes elle était parvenu à s'approcher assez de l'animal pour le faire chuter et porter le coup fatal. Une fois cela fait elle devait se débrouiller pour ramener la carcasse au camp, mais elle commençait à avoir l'habitude, à force de les trainer elle savait comment s'y prendre et était un peu plus "rapide", au lieu de mettre une journée entière à ramener son "trophée", elle mettait une demi-journée, ce n'était pas mal en soit ! Cela montrait qu'il y avait une évolution, aussi petite soit-elle.

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es hordiens rôdent ! Comme toujours se disait la louve rousse, ils n'allaient pas lâcher le morceau, leur but était-il de faire pression sur les meutes ? Si c'était le cas ils étaient bien partit pour, mais bon, de toute façon les Esobeks étaient préparés, ils n'attendaient que le signal de leur alpha, une guerre allait tout simplement éclater. Allait-elle perdre des proches dans cette guerre ? Elle aurait aimé être aux côtés de Freux, de Patte' ou même de Qwint, pour "veiller" sur eux, même si son frère de cœur n'en avait pas réellement besoin. Elle, elle devait veiller sur son alpha, c'était pour ça qu'au front elle ne serait pas aux côtés de ces trois là. Soupirant légèrement elle devait se changer les idées, pour cela elle sortait tout simplement du camp pour aller chasser.

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our le moment la louve était "bredouille", il n'y avait rien aux alentours, tout était calme, comme d'habitude en fin de compte, enfin, seulement quand il n'y avait pas d'éléments perturbateurs. Donc, elle n'allait pas se plaindre, cela voulait dire que tout se passait pour le mieux dans cette forêt. Atteignant ensuite les collines la louve humait l'air, rien exceptée une vieille odeur de deux trois jours, qu'allait-elle faire avec ça ? Rien. Continuant alors son chemin elle s'enfonçait de nouveau dans la forêt, retournant quelques feuilles sur son passage, humant quelques vieux terriers, à force elle allait bien trouver non ?

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lle la sentait enfin cette odeur si particulière ! C'était celle d'un faisan, elle allait pouvoir ramener quelque chose chez-elle ! Bon, maintenant elle ne devait pas perdre la piste, sinon elle recommençait à zéro et ça elle ne le voulait pas, c'était une perte de temps terrible aux yeux de la rousse. Dressant ses oreilles, elle tentait de l'entendre picorer, ou même creuser, ce que faisait habituellement un faisan ! Il était bien loin, comment avait-elle fait pour sentir son odeur ? Elle avait sa petite idée, peut-être était-ce le vent qui lui l'avait porté... Continuant de se diriger dans la pénombre de la forêt, elle tentait maintenant de l'apercevoir grâce à sa vue, et effectivement elle le voyait bel et bien, il était hissé sur un tronc mort juste en face.

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lle devait attendre, encore un petit peu, puis enfin elle s'était jetée dessus le tuant sur le coup. Elle s'était cependant cognée contre le tronc, cela allait lui laisser une belle trace demain, mais bon elle avait eu son faisan et c'était l'essentiel. Le gardant dans sa gueule elle se redressait du mieux qu'elle le pouvait, fixant les alentours. Rien, tout était redevenu calme, elle allait donc pouvoir rentrer tranquillement. Elle se dirigeait donc dans le sens inverse, commençant tout simplement à rentrer, une fois cela fait elle déposait le faisan sur le tas de gibier puis elle s'allongeait au camp, léchant son flanc bien amoché, quelques petites taches de sang étaient d'ailleurs visibles, elle s'était tapée assez fortement contre le tronc, à son plus grand malheur. Mais les guérisseurs du camp allaient s'occuper d'elle, elle n'avait donc rien à craindre.

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