[PV: Nilaya] Noir c'est noir (il n'y a plus d'espoir)

Sam 17 Jan - 23:29

L'odeur de la louve envahissait Likas, lui procurant un sentiment étrange et inconnu. Le louve murmura à son oreille, d'une voix presque inaudible :

On m'a dit un jour, que quand on ressentait cela... C'était en fait le signe... Que...

Elle fit une pause, cherchant ses mots. Likas ne réagit pas, toujours collée à elle, à l'écoute de ce qu'elle allait dire. Elle sembla hésiter, puis finit :

Que l'on a trouvé notre âme sœur.

Le loup noir cligna des yeux. L'âme sœur ? Il en avait déjà entendu parler, mais de là à le rencontrer... A vrai dire, tout ce qui se passait était vraiment nouveau pour lui. C'était arriver rapidement, comme ça, sans prévenir. Il lui était déjà arrivé de manipuler des louves, mais de là à les aimer... C'était quelque chose qu'il avait renoncé à faire depuis longtemps, après s'être rendu compte que son physique ne l'avantageait pas vraiment sur ce genre de terrain. Il huma l'odeur de la louve. Une odeur qu'il se souviendra toute sa vie, une odeur qui l'enivrera à chaque fois qu'il la sentira... C'était bien ça l'amour ? Il ne savait pas trop, il voulait juste profiter de cet instant, loin des machinations de la Horde. Il murmura :

Je ne pensais vraiment pas le rencontrer un jour...

Il cligna les yeux, un peu embrumé, ne sachant pas trop quoi faire ou dire.

Lun 19 Jan - 18:27

Noir c'est noir

Avec Likas~

14/8/9

La louve noire était contre ce loup qu'elle avait rencontré un peu plus tôt, que s'était-il passé exactement dans sa tête pour que soudainement elle se tourne vers un autre loup ?
Était-elle à ce point perdu ?
Elle n'était pas sûre de ce qu'elle faisait et honnêtement ne voulait pas le savoir.
Ce qu'elle savait, et ce qui était réel, c'est qu'elle avait quitté les Terres Sekmets et ne reviendrait pas pour l'instant, elle avait besoin de se retrouver elle-même.
Que se soit pour son propre bien, ou pour celui de ceux qu'elle aimait.
Nilaya ferma les yeux et s'assit, restant contre le loup, elle releva un peu la tête et son museau se retrouva juste à côté de son oreille, elle lui dit:

"La disparition...
La solitude...
La tristesse...
Tout cela est un Cauchemar Interdit, une chose qui devrait être révolue depuis longtemps , car...

Souvent j’ai voulu pleurer,
Je pensais pouvoir retenir les larmes,
Mais je n’ai jamais pu y arriver
Penser à toi m’aidait à reprendre les armes

Celles que chassait mon esprit
Comme pour me préserver
De tous ces moments meurtris
Desquels tu fus le seul à me tirer

Dans mon esprit tu apparaissais
De ton regard tu me protégeais
De ton contact tu me calmais
Ce sentiment de sécurité que tu me procurais

Je ne l'avais jamais trouvé avec personne d'autre
Depuis trop longtemps j'avais cessé d'espérer
Mais promets moi que nous ferons de ce monde le notre
Celui où tous nos rêves pourront être réalisé

Coincé dans cette époque, dans ce monde, sans fin
Sans aucunes joies, du moins le pensais-je avant
Il a fallut que tu apparaisses un beau matin
Pour me tirer de mes cauchemars, m'enchaînant

A une réalité que je m'étais imaginée
Une fausse vision d'un passé révolu
Duquel tu m'as aidé à m'échapper
Je ne me rappelle plus de tout ce que j'ai voulu

Mais une chose est sûre, maintenant je le sais
Je ne désire qu'une chose, une seule chose
Que tous les deux nous puissions l'être à jamais
Continuer ma vie avec toi si tu l'oses."

La louve noire finit sa dernière phrase dans un souffle, comme si ils étaient tous deux enfermés dans la même bulle, isolés du reste du monde...
Elle se frotta une dernière fois contre le cou du mâle qu'elle avait choisi, elle voulait le revoir, et si la fin était proche, elle voudrait le revoir encore une fois, être la dernière chose qu'elle aimerait.

Elle se retira de son contact, et se releva, elle alla à la porte et regarda au dehors, la tempête était toujours là, mais elle devait partir, le laisser et ce poème qu'elle venait de composer, était le gage de la promesse d'une retrouvaille, elle l'espérait de tout son cœur.

Elle s'adressa à lui, lui tournant le dos, comme pour ne pas changer d'avis au dernier moment, comme quant on se refuse à faire quelque chose de trop dure:

"Il me faut partir Likas... Il le faut vraiment..."

Elle revint vers lui, essayant de retenir les larmes dont elle parlait un peu plus tôt, le pelage du loup noir accueillit celles-ci.
Nilaya se frotta contre son cou et revint en arrière, elle lui dit, juste avant de disparaître:

"Promets moi... Promets moi que nous nous reverrons... Car si nous ne nous revoyons pas..."

Elle fit un pas au dehors:

"J'en mourrai..."

Ainsi, la louve charbon disparut, et s'évanouit au milieu de la tempête.

Lun 9 Fév - 20:19

Likas ne savait pas quoi faire. Il était bien trop embrumé et submergé par les émotions qu'il n'osait pas bouger, de peur de perdre le contact de la louve. Cette dernière ferma les yeux, s'asseyant, et remonta son museau jusqu'à l'oreille de Likas, murmurant :

La disparition...
La solitude...
La tristesse...
Tout cela est un Cauchemar Interdit, une chose qui devrait être révolue depuis longtemps , car...

Souvent j’ai voulu pleurer,
Je pensais pouvoir retenir les larmes,
Mais je n’ai jamais pu y arriver
Penser à toi m’aidait à reprendre les armes

Celles que chassait mon esprit
Comme pour me préserver
De tous ces moments meurtris
Desquels tu fus le seul à me tirer

Dans mon esprit tu apparaissais
De ton regard tu me protégeais
De ton contact tu me calmais
Ce sentiment de sécurité que tu me procurais

Je ne l'avais jamais trouvé avec personne d'autre
Depuis trop longtemps j'avais cessé d'espérer
Mais promets moi que nous ferons de ce monde le notre
Celui où tous nos rêves pourront être réalisé

Coincé dans cette époque, dans ce monde, sans fin
Sans aucunes joies, du moins le pensais-je avant
Il a fallut que tu apparaisses un beau matin
Pour me tirer de mes cauchemars, m'enchaînant

A une réalité que je m'étais imaginée
Une fausse vision d'un passé révolu
Duquel tu m'as aidé à m'échapper
Je ne me rappelle plus de tout ce que j'ai voulu

Mais une chose est sûre, maintenant je le sais
Je ne désire qu'une chose, une seule chose
Que tous les deux nous puissions l'être à jamais
Continuer ma vie avec toi si tu l'oses.

Elle termina sa phrase dans un souffle, qui se mélangea avec le vent de l'extérieur, ne laissant place qu'au silence. Mais, pas un silence dérangeant, non. Un silence d'amour, un silence agréable, un silence qu'on aimerait garder, pour pouvoir rester longtemps auprès de l'être cher. Likas ne savait pas trop quoi dire, ce poème l'avait touché au plus profond de lui, l'assommant sur place, lui, le grand mal aux cicatrices et à l'humeur froide. Elle se frotta contre son cou, et, lentement, se détacha pour reculer. Encore abasourdit, il ne bougea pas, se contentant de la fixer. Elle avança vers la porte, fixant la neige quelques instants. Elle lui lança, d'une voix un peu triste :

Il me faut partir Likas... Il le faut vraiment...

Comme pour faire perdurer cette instant, elle revint sur ses pas et déposa sa truffe dans son pelage, qu'il sentit devenir légèrement humide. Serait-ce... Des larmes ?... Elle se frotta contre son cou, puis, revenant la porte, elle lui lança d'une voix lourde de sentiments :

Promets moi... Promets moi que nous nous reverrons... Car si nous ne nous revoyons pas...

Puis, s'avançant d'un pas :

J'en mourrai...

Et elle s'élança, disparaissant des la brume blanche de la tempête. Il n'avait pas bougé, abasourdit par les évènements. Il baissa un peu la tête, reniflant les dernières effluves de son odeur, qui était restée dans la crypte. Une larme, une des première de sa vie, coula lentement le long de sa joue. Il murmura, comme une promesse à lui-même :

Je te le jure...

Lun 9 Fév - 20:24

RP terminé ! Smile