Amour amour. Quand seras-tu miens ?

Crowned Eagle ‡ Oilossë

Amour amour. Quand seras-tu miens ? Je l'attends, cet amour. Et sans lui, je ne peux vivre. Ô Oilossë, que je t'aime ! Guide moi jusqu'à toi, que je puisse te saisir et ne plus te lâcher. Jamais je ne le ferai. Mais maintenant, il faut que je t'attrape. Ça fait pervers, mais je ne le suis pas. Je t'aime juste pour ta beauté et ton caractère de chieuse, cette bonne amie et ce narcissisme pas possible, je t'aime pour tout ce que tu es et ce tout ce que tu n'as pas été ! Voilà, c'est juste pour ça ! Je suis chez les Esobek. Et aujourd'hui, tu m'accompagnes. Je veux t'admirer encore tous les jours qu'ils me restent à vivre, je veux te sentir près de moi comme je sens le blizzard me réduire à néant, je voudrais partager de fantastiques moments avec toi, comme les moments que je passe autour d'une carcasse de cerf élaphe. Quand je te demande « Je vais piller les Esobek, tu viens ? » tu me réponds toujours « Je viens, mais je ne t'aiderai pas. Je te regarde c'est tout. » Je rigole. Mais nous nous mettons en route. Si je rate, je m'entraînerais avec toi. Tu es ma princesse, mon exemple ! Nous sommes en route, dans le froid, les pupilles presque dilatées, les yeux crispées. Le vent gelé nous ronge. Mais nous avançons la tête haute, ou presque.
Nous arrivons enfin en terres Esobek. Le moment est ok pour voir si aucun Esobek ne va venir nous déranger lors de ce pillage risqué, dans le blizzard.

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Je ne viens que par interêt

Crowned Eagle ‡ Oilossë

Ô que le blizzard est intense, ce froid me ronge. Les tempêtes ne cessent de nous faire basculer de gauche, à droite. J'ai cependant très faim, et j'aimerai bien faire une petite chasse aux côtés de Crowned Eagle. Ouais, juste par intérêt. C'est un abruti, je ne l'aime pas. Mais il n'est pas si nul que ça en chasse et surtout, en pillage. J'en ai réussi un l'autre fois, avec lui. Et puis si nous ne réussissons pas ... On pourra se faire un entraînement. Je l'entends me murmurer quelques paroles ... Mais je ne l'entends pas. Le son du vent est bien trop fort et domine la voix de ce pauvre loup. Je le regarde en avançant, et je souris stupidement. Soudain, je me rendis compte que nous arrivions en terres Esobeks. Le temps ne changeait pas. Toujours aussi 'sad' et moche. Il nous rongeait et s'accrochait à nous comme le cancer. Je regarde autour de nous. « Ferme-là. » Dis-je fermement. Il ne fallait pas que l'on se fasse voir. Je me mets devant, et pointe le museau en avant. J'ai bien reconnu la face du mâle. Petit ange, mais ce n'est pas à ce que je veux jouer à présent. Je continue d'avancer, les pattes gelées dans le tapis blanc qu'est la neige. Je tremble, et Crowned Eagle aussi. Mais cette fois-ci, je suis bien décidée à en voir de toutes les couleurs.
Je fonce en direction du garde-manger. Mais celui-ci est entouré de sentinelles. Je suis ébahie, c'est mission impossible. Je recule, et retourne dehors. Crowned Eagle me suis. Je le regarde, je ne sais pas quoi faire.

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Je ne viens que par interêt

Crowned Eagle ‡ Oilossë

La demoiselle me devance et, ainsi, parvient jusqu'au garde-manger. Il y a beaucoup de sentinelle, enfin ... Je n'en vois que quelques uns, mais assez pour nous empêcher d'avancer plus. Qu'elle est si belle, qu'elle est charmante dans sa robe blanche ! C'est la reine des neiges, ma parole ! Je la regarde, remarquable, elle est si gracieuse ... ! Mais mon regard se détacha d'elle pour se poser sur le garde-manger. Il est bien plein, ça c'est clair !
Je m'avance. Mais Oilossë me devance. Je la laisse passer, jusqu'à ce qu'un Esobek nous voit. Je me plaque au sol, la demoiselle fait de même. L'Esobek avance vers nous, mais nous sommes bien trop silencieux : Nous passons inaperçus, notre odeur confondue à celle des carcasses entreposées ci-contre. Je ferme les yeux, et Oilossë me donne un coup dans le flan : L'ennemi est reparti, c'est le moment d'essayer de chopper de la bouffe. « On-y-va ? » Dis-je en chuchotant bizarrement. La femelle hoche de la tête, et me fait signe de patienter ici. Elle s'avance, je m’exécute. Cependant, j'ai vraiment envie de retenter ma chance. Je m'approche, ma camarade me fait les gros yeux, je tente cette fois-ci le tout pour le tout. Je pourrais au moins lui faire plaisir en attrapant une carcasse d'un coup de crocs.

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Your life's flashing before your eyes.

Crowned Eagle ‡ Oilossë

Je m'approche du garde-manger. Soudain, une ombre se faufile devant nous. Ou plutôt, devant moi. C'était Crowned Eagle, qui m'avait devancé. « Bordel, imbécile ! Je t'avais dis de rester derrière ! » Pourquoi ? Parce que c'est un putain d'imbécile. Il ne sait pas traquer, mais je lui dis qu'il sait le faire pour lui faire plaisir. Il n'est bon à rien, à part pour mater les culs. Mon regard se posa sur le mâle, qui s’apprêtait à bondir sur la garde-manger. Il y dénicha un sanglier : j'accourus pour l'aider à le sortir du tas. Un bon et gros sanglier, génial ! Je le pris par la nuque, tandis que Crowned Eagle prit les pattes dans sa gueule, nous le tirâmes petit à petit. Soudain, un Esobek réapparut. Nous nous précipitâmes pour nous cacher avec la proie. L'odeur se confondait avec celle des proies, ouf ! Une fois celui-ci reparti, nous prîmes le chemin 'retour'. Le sanglier se faisait tirer, c'était assez dur car il était très gros. Nous devions y mettre toutes nos forces, ce qui était assez compliqué. Sur le chemin retour, la neige nous empêchait vraiment de tirer la proie. Alors nous y remettions toutes nos forces ; en vain. C'est bien trop lourd, et notre énergie diminue de minutes en minutes. Je lui lance alors « Il faut trouver un autre moyen de le ramener, c'est bien trop dur à tirer. Et à ce que je sache, nous ne sommes pas des super-héros. » Mais nous avions essayé plusieurs fois encore. Et petit à petit, le sanglier se retrouva plus loin à chaque fois sur les terres Esobek. Nous nous rapprochons des terres Sekmet, continuons !
Il nous aura fallu une bonne heure et demi pour tirer ce sanglier jusqu'au garde-manger des Sekmet. Après ça, nous étions épuisés. Et moi qui lui avait promis un entraînement à deux, c'est raté : Je ne me sens pas apte à m'entraîner dans de telles conditions. Il fait froid, le vent est glacial, la neige est trop embarrassante, et nous sommes épuisés. Après avoir placé la proie sur le tas d'autres carcasses dans l'épave de l'avion, nous nous couchâmes côtés à côtés à l'abri du froid. Il est temps de se reposer, à présent.

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