Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 Pillage nocturne

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Ven 5 Déc - 13:19


Attendons


F : 8 - A : 9 - E : 9

Comme tu te l'étais dit la nuit dernière, ce soir, ça serait dans le village des Hommes que tu chasserais. Les Hommes possédaient des enclos remplit de bétails divers, de quoi faire ton choix sur le menu à venir mais, aussi, ils possédaient, tout comme vous, un garde-manger. Tu le savais car, tu avais déjà exploré plusieurs camp humain et tous sont agencés de la même manière. Des endroits où dormir, des endroits où se soigner, des endroits où la nourriture est regroupé pour être ensuite distribué et, c'est cet endroit là qui t'intéressait. Là bas, la nourriture y était morte, normal … Au moins ça te facilitera la tâche, du moins, pas totalement … Des sentinelles se trouvaient également là chez les Hommes, il te faudrait donc faire preuve de beaucoup de précaution quand tu arriveras là-bas pour ne pas être repéré.

Afin de mener ta quête à bien, il va te falloir observer avant de te jeter la gueule grande ouverte dans les mailles de leur filet. Le but n'était pas de te faire prendre mais, de leur voler ce qu'ils possèdent, tu devais jouer finement … Ainsi, tu t'étais rendu sur les terres de l'est avant que la nuit ne tombe pour pouvoir observer. A pas feutré, tu t'approchais du village. En hiver, la nuit tombait vite et, déjà, le ciel commençait à s'assombrir. Tapis dans la neige, tu observais, camouflé dans un endroit sombre du village, là où personne ne passe car les bâtiments y sont les plus détruis. La neige tombait et, tu savais que, bientôt, une tempête pointerait le bout de ses rafales. C'est à ce moment là que tu allais opérer, du moins, une fois que les Hommes se seront mit à l'abri …

Ton plant semblait être parfait mais, tu n'avais pas pensé qu'un de leur molosse soit en liberté … Tu avais pu voir les autres chiens attachés et enfermés dans un endroit du village mais, celui-ci était en liberté et, n'avait rien de commode. Heureusement, tu avais pensé à te positionner de tel façon que le vent ne mène pas ton odeur en direction de ce molosse au croc robuste. Tu ne devais surtout pas tomber nez à nez avec ce chien sinon, ton plan tomberait à l'eau …

Tu restais là, attendant que les ténèbres n'engloutissent complètement les terres, guettant l'approche de la tempête mais, celle-ci ne sera probablement pas ici avant une heure, il allait falloir t'alarmer de patience et, fort heureusement, de la patience, tu en avais ...

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Ven 5 Déc - 13:19

Tentative de pillage
Destin

Fiche de personnage
force:
Pillage nocturne Qkci100/100Pillage nocturne Qkci  (100/100)
agilité:
Pillage nocturne Qkci100/100Pillage nocturne Qkci  (100/100)
endurance:
Pillage nocturne Qkci100/100Pillage nocturne Qkci  (100/100)
Destin
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Ven 5 Déc - 13:19

Le membre 'Hige' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé de Pillage' : 2
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Ven 5 Déc - 13:46


Fuyons


F : 8 - A : 9 - E : 9

La nuit était désormais complètement présente et, le vent commençait à souffler de plus en plus fort. Baissant les oreilles pour les protéger, tu continues d'observer, inerte, l'activité des Hommes. Beaucoup commençaient à se tapir dans leurs maisons pour y être au chaud, tandis que d'autres rangeaient ce qui se trouvaient à l'extérieur pour y mettre à l'abri. Tu attendais, encore et encore, alors que le vent soufflait de plus en plus fort. Tu senties ton sang geler malgré ton épais poil. Les tempêtes ne pardonnaient pas et, même si tu avais le poil fournis, tu ne pouvais être insensible à ce froid glaçant qui s'élevait encore et encore. Bientôt, les ruelles furent déserte enfin, pas totalement … Des sentinelles, accompagnés de chien veillaient. Alors, malgré la tempête, ils restaient tout de même présent ? Au moins, tu pouvais reconnaître leur courage vis à vis de cela.

Cela bouleversait quelque peu tes plans car, tu avais espéré que la tempête fasse rentrer tous les Hommes pour ne laisser que toi et leur garde-manger. Ce n'était pas les Hommes le plus embêtant dans tout cela mais, plutôt leurs chiens. Ces derniers possédaient un bon odorat, tout comme les loups et, il leur sera facile de te repérer, si tu ne fais pas preuve de vigilance. Tu retiens un grognement au fond de ta gorge, un grognement de mécontentement. A croire que tout a décidé de se mettre contre toi en ce moment où, alors, il s'agit du froid, oui, c'était cela, le froid … Le froid rendait les choses bien plus difficile que tu ne l'aurais pensé et, tu te maudissais vraiment de ne pas être revenu avant que cette période ne commence.

Malgré tout, tu ne pouvais abandonner et, tente malgré tout le tout pour le tout … Te redressant sans prendre la peine de te secouer, le moindre bruit pourrait attirer l'attention des chiens, tu sors de ta cachette. La neige avait commencé à se former en glace dans tes poils à force de ne pas bouger et, te mouvoir était difficile mais, à force de mouvement, tes muscles se réchaufferont rapidement de nouveau et tu seras enfin libre de tes mouvements. Tu passes derrière les bâtiments, tes sens en alerte. Agilement et, rapidement, tu passes d'un endroit à un autre, prenant bien garde de ne pas te faire pincer. Si tu te faisais attraper maintenant, il en serait finit de toi, quoique … La tempête était désormais bien présente mais, si il donnait un désavantage aux Hommes et à leurs molosses, il en était de même pour toi … Redoublant de prudence, tu te forces à rester en mouvement pour ne pas avoir froid, te forçant à être plus agile et endurant que tu ne l'es déjà.

Tu continuais d'avancer, bravant les intempérie qui se dressaient sur ton chemin et, en voyant un Homme en compagnie d'un chien face à toi, tu te cachas directement, espérant que le chien ne t'ai pas repéré. Le canidé leva ses oreilles bien droite, regardant de gauche à droite, en alerte. Son maître voulait savoir ce qu'il y avait mais, visiblement, la tempête cachait ton odeur et brouillait la vu du molosse qui ne te remarqua même pas, tant mieux … Son maître finit alors par tirer sur la laisse pour forcer à son chien à reprendre leur marche, étant donné que celui-ci ne réagissait pas plus que cela. Tu l'avais échappé belle …

Peu à peu, tu te rapprochais de ton but mais, comme pour le molosse d'avant, la tempête te bloquait certaines odeurs et, tu ne sentis pas arriver ceux qui étaient désormais derrière toi. Un coup de fusil te rata de peu, te faisant sursauter. Tu te retournes, un grondement menaçant s'élevant du fond de ta gorge, tu étais démasqué … L'Homme se mit à crier, sûrement pour prévenir de ta présence mais le vent emportait ses cris à l'opposé, c'est probablement à ta chance de fuir. Tu décampas rapidement mais, bientôt, sur tes talons, un molosse te poursuivait. Son maître l'avait libéré, tandis qu'il tentait de vous suivre dans ce blizzard épais. Si le maître avait du mal à te rattraper, son chien, quant à lui, était presque sur toi.

Tu redoublas d'effort pour prendre de la distance mais, l'autre canidé en fit de même. Le molosse finit par attraper le bout de ta queue, te faisant te retourner d'un seul coup tandis que tu jettes ta gueule dans sa direction, l'attrapant à la gorge. Vous débattant tous deux, tel des démons, vous vous mettez à rouler dans la neige. Le chien réussit à te repousser tant bien que mal de ses pattes arrières. Tu bondis, te positionnant, près à lui sauter de nouveau dessus, le poil hérissé. Le chien avait également adopté la même position que toi. Tu attendis, attendis qu'il attaque en premier, ce qu'il fit. Tu bondis de côté et, rapidement, l'attrape de nouveau à la gorge, y plantant tes crocs pour ne pas le lâcher. Des couinements mêlaient au grognement sortir de la gorge du molosse que tu tenais, tandis que tu mettais tout ton poids sur lui pour l'empêcher de bouger. Il tentait de se débattre mais, cela ne servait plus à rien, maintenant que tu l'avais attrapé, tu ne le lâcherais plus … Il continuait, encore et encore, tandis que tu resserrais ta mâchoire sur sa gorge puis, tente de lui briser le cou mais là, c'était bien plus difficile … Tu le relâches alors, il tente de se retourner sous toi et, à ce moment là, tu l'attrapes à la jugulaire et l'arrache. Du sang emplit ta bouche et se déversa sur le molosse qui se trouvait sous toi. Ce dernier s'étouffa avec son propre sang tandis que la vie le quittait peu à peu. Une menace en moins mais, ce n'était guère le temps de s'attarder davantage, son maître ne tarderait pas à te rattraper. Tu repris alors ta course. Tant pis pour la nourriture, tu reviendras une prochaine fois ...

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