Un pillage, mon p'tit coeur ?

Oilossë ‡ Crowned Eagle

Le vent souffle fort. La neige tombe soudainement, je semble m'enfoncer dans ce tapis blanc gelé. J'ai les pattes frigorifiées. Mon souffle est acre, glacial, fumant. Je respire à pleins poumons. Là, j'ai faim. Faim. Très faim. Faim. FAIM. FAIIIIM. Je cri ça depuis des jours. Je ne me contente plus des restes. A présent, j'ai réellement faim. Je cherche du gros gibier. Celui qu'on peut trouver difficilement chez les autres où chez les Hommes. Aujourd'hui, c'est que du bonheur. J'empiète sur le terrain Esobek. Je cours comme une biche, et sautille vers le bosquet tortueux. Pour une fois que j'en ai l'occasion, je n'hésite pas à le faire. Je regarde autour moi. Il n'y a personne. Mon flair est de sorti, mes oreilles sont aux aguets, et une délicieuse odeur s'échappe du garde-manger. Mais il y a quelques sentinelles. Je regarde autour de moi, en espérant avoir l'occasion de voler une proie bien dodue aujourd'hui. pour une fois, au moins !

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Un pillage, mon p'tit coeur ?

Oilossë ‡ Crowned Eagle

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La voie est libre ! Je me concentre sur mon objectif premier : Le tas de gibier, avec toute la bouffe dessus. Je le vois, et je m'empresse de voler la première chose que je vois : Une petite biche.Je la prends entre mes crocs ... Mais c'est très dur ! Je la lâche et la pends alors par le cou, pour la traîner. Il faut vite que je me dépêche de rentrer avant que l'on me voit ! Le vent me fait froid dans le dos. Et le blizzard n'arrange vraiment rien ! Je traîne ma froid dans la neige avant de m'en extirper par petits bonds. J'efface mes traces dans la neige d'un simple balancement de la queue. La biche est lourde, c'est assez dur de la traîner. Je commence à ressentir des douleurs dans le dos et dans les reins. Je couine, avant de me rendre compte que les Esobek ont peut-être du m'entendre. Je me dépêche, je me dépêche ! Je traine ma proie jusqu'à mon territoire. Après de longues minutes d'entraînement -si je peux appeler ça comme ça- j'arrive au garde-manger des Sekmet. Je lâche ma proie. Cependant je cours et je me dépêche de rejoindre les terres Esobek. J'efface toutes mes traces pour qu'aucun ennemi ne me découvre. C'est bon, je suis sauvé !
Je rentre au camp, sereine. Mais le froid me consomme petit à petit, j'en souffre. Dans ma tanière, je serai bien mieux.

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