ourquoi et comment était-elle ici ? L'appât du gain, c'était ça la vérité. Là il y avait pleins d'animaux enfermés, ils étaient en quelque sorte condamnés à leur sort. Mais ce que ne savait pas la louve c'est qu'ils étaient bien gardés et qu'aller ici était quelque part un acte suicidaire. Cependant, la nuit pouvait jouer en sa faveur. S'enfonçant alors dans le village des hommes, elle veillait à ce que ceux-ci ne soient pas à l'extérieur, et pour le moment ils étaient tous enfermés dans leurs tanières. Elle cherchait alors un pré, l'endroit ou toute cette nourriture était enfermée, où elle pouvait attraper et ramener une belle prise pour les siens, tout comme y perdre sa vie.

Elle en apercevait plusieurs au loin, il y avait tout d'abord des vaches, mais elles étaient trop grosses pour être trainées et en cette saison il n'y avait pas de petits. Les poules, elles étaient protégées par un épais grillage tout comme les dindes. Enfin c'était au tour des moutons, à première vu ils étaient seul dans le pré, c'est pour cela qu'elle venait d'y pénétrer ventre au sol. Ils étaient un peu plus loin en train de brouter, ils passaient leur journée à brouter de toute façon, ils devaient s'ennuyer en tout cas. L'un d'eux était pà l'écart et semblait dormir, c'est sur celui là qu'elle allait donc tenter son attaque dite "surprise".

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lors qu'elle venait de se jeter sur le pauvre mouton, elle sentait une masse la tirer en l'arrière. Tombant contre le sol, des crocs venaient désormais de s'enfoncer dans son dos. Grognant la louve se dégageait comme elle le pouvait, enfin elle apercevait son agresseur. C'était un chien énorme qui faisait le double de n'importe quel loup de cette forêt. Cherchant une issue, l'animal se jetait une nouvelle fois sur elle tentant de s'en prendre cette fois-ci à sa nuque, mais elle venait de le mordre avant ce coup qui lui aurait été fatal, il l'avait donc lâcher. Sans demander son reste la louve commençait à s'éloigner en courant. Un coup de feu venait de raisonner, un homme qui avait sans doute été alerté par les aboiements du chien venait de sortir et cherchait la louve. Heureusement qu'il faisait nuit, autrement il n'aurait eu aucun mal à lui tirer dessus.

Elle sortait alors du pré, le chien était toujours derrière elle mais sa masse musculaire l’empêchait d'être plus rapide que la louve qui à côté de lui semblait-être taillée pour la course. Le souffle haletant, elle se jurait désormais de ne plus venir ici, c'était trop risqué à son goût. Au pire des cas, elle se rabattrait sur les Sekmets, quelques coups de croc valaient mieux qu'une morsure de ce molosse et qu'une balle de cet homme. Les autres hommes sortaient eux aussi à l'extérieur, cherchant visiblement l'origine de se vacarme. Mais la louve était sortie du village, le chien avait abandonné la course poursuite. Ralentissant alors plus loin, elle boitait désormais il ne l'avait pas loupé, son dos était ensanglanté elle empestait l'odeur du sang. Rebroussant alors chemin, elle se dirigeait vers la terre des siens espérant par là trouver le guérisseur qui pourrait s'occuper d'elle avant que sa plaie ne s'infecte.

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