Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
[Lawrence & Daria] Quand le prédateur se fait chasser ...
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Jeu 27 Nov - 22:51
fuir pour sa vie ...
force : 7 | agilité : 11 | endurance : 7
Car le froid et la faim mène au désespoir, car le temps devient de plus en plus dur, certains tentent tout et n'importe quoi pour survivre et, cette fois-ci fût probablement celle de trop … La louve avait tenté une fois de plus de piller les enclos des Hommes mais, elle ne s'attendait pas à ce que ces derniers se soient préparés à cela, à moins que cela ne soit que pure coïncidence ? Chose sûr, la voilà en train de courir et courir, courir pour sa survie …
A ses trousses, plusieurs chiens, aboyant à vous en casser les oreilles, courant jusqu'à essayer de rattraper la louve en fuite. Ce jour là, la solitaire ne pouvait se permettre de faiblir mais, fort heureusement, lorsque notre vie, ou celle d'une personne chère est en jeu, le corps peut parfois faire preuve de prouesse qu'on n'aurait pu imaginer, comme aujourd'hui … Ses pattes lui permettaient de courir encore et toujours plus vite, du moins, elle les forçait à le faire, il était hors de question que ces Hommes l'attrapent, hors de question de finir comme son ami autrefois. La gueule ouverte, la langue pendante, elle n'avait aucun moment de répit dans cette fuite qui lui semblait interminable. Malgré qu'elle ait quittée le territoire des Hommes, ces derniers semblaient plus que motivé de l'attraper, pourquoi ? Pourquoi aujourd'hui ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi sur elle ? Elle se maudissait d'avoir voulu tenter la facilité plutôt que de chasser comme elle le faisait les autres fois.
Alors qu'elle pensait réussir à les perdre de vue, le bruit d'un moteur se fit entendre, même de plusieurs. Tournant la tête sur sa gauche, elle remarque alors le véhicule sortir de derrière un bâtiment en ruine. L'engin roulant n'avait pas le moindre problème pour se frayer un chemin jusqu'à elle, elle dût bifurquer d'un seul coup et, passer entre les murs en ruines des anciennes maisons.
Courant toujours pour sa vie, les Hommes persistant encore à la chasser, elle perçut l'odeur de d'autres loups, était-elle sauvé ? Apparemment, non car, l'odeur des Hommes se faisaient également de plus en plus présente, qu'est-ce que c'était que ce bordel … ? Pas le temps de chercher à comprendre davantage, il lui fallait fuir et rapidement.
Sa course finit par la mener dans une forêt. Elle commençait à sérieusement fatigué et, n'entendant plus l'aboiement des chiens derrière elle ainsi que les cries des Hommes, elle ralentie le pas, épuisé. Traînant désormais la patte, elle espérait les avoir semé, du moins, pour le moment. Elle avait besoin d'un moment de répit, d'un moment pour reprendre son souffle. Cette course l'avait épuisé et, il lui fallait rapidement retrouver ses forces pour pouvoir fuir de nouveau si jamais les chiens perçoivent de nouveau son odeur.
Elle chercha un point d'eau, un endroit où la neige aurait fondu pour pouvoir s'hydrater un peu. Réussissant à trouver, elle lapa la surface trois fois avant de lever la tête, ses oreilles bien droite, ses sens en alerte. Des loups … Des loups étaient dans le coin également, était-ce les mêmes que tout à l'heure ? Elle n'en savait trop rien, elle n'avait pas réellement prit le temps d'enregistrer les odeurs qu'elle avait perçu, en tout cas, elle espérait que eux ne soient pas suivit par des Hommes et les attire dans ces bois peut attirant ...
Le bruit. Les cris. Le froid. Le feu. La peur. Le sang. Le bruit des hommes qui courent, de leurs monstrueuses armes et de leurs voitures. Les cris des chiens aux mâchoires féroces et de leurs maîtres. Le feu dans les pattes de Daria, des tirs. La peur qui s'enracine dans la cage thoracique de la louve. Le sang qui risque de couler.
Elle court depuis longtemps, très longtemps. C'était la fois de trop, et elle risque de lui coûter la vie. Daria entends le halètement d'autres loups, mais pas le temps de se retourner, où sinon c'est la mort assurée. Ses pattes puissantes foulent le sol à grandes enjambées, elle évitent comme elle peut les obstacles, zigzaguent entre les hauts sapins, tout cela en tentant de semer l'ennemi. Si ça vie n'était pas menacée, elle en aurait rit. Voilà qu'elle se faisait traquer à son tour. A cet instant précis, elle arrivait à imaginer ce que pouvait ressentir un lapin lorsqu'il fuyait. En dix fois pire.
D'après ce qu'elle entendait, les chiens devançaient leurs humains de vingt bon mètre. Leurs aboiements lui déchiraient les oreilles. Si elle n'avait pas été poursuivi par tout un régiment, elle se serait jetée sur ces sales bêtes abrutis par l'homme. Manque de chance, elle ne pouvait faire face. A ce rythme, ses pattes finiraient par céder sous la fatigue.
Soudain, elle trébucha. La louve tomba face la première, et s'étala de tout son long. A moitié sonnée par la violence de sa chute, elle n'entendit par l'énorme cabot qui lui sauta dessus. Par chance, elle reprit ses esprits et évita un coup de crocs qui lui aurait valu la mort. Elle attrapa la patte du chien et la tira violemment sur le côté. L'animal laissa échapper un couinement de douleur et s'écrasa à côté de Daria, qui en profita pour se relever. "Vite, les autres arrivent !". Elle se remet à courir, despérée. Le chien est tout prêt, elle sent son haleine putride lui effleurer la queue.
Il faut courir, et ne jamais s'arrêter.
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Jeu 18 Déc - 15:16
s'entraider pour survivre ...
force : 7 | agilité : 11 | endurance : 7
Reprenant son souffle, après la course qu'elle venait de faire, fuyant pour sa vie, elle ne put toutefois pas rester bien longtemps ainsi. Ses oreilles se dressèrent, ils arrivaient … Retroussant les babines, la louve aller se remettre à fuir mais, quelque chose attira son attention. Plus loin, il y avait du mouvement. Un loup, non … Une louve, suivit par un chien. Elle aussi était traqué et, c'était sûrement elle qui avait attiré les Hommes jusqu'ici … Elle devait fuir et vite. Elle le voulait mais, au fond d'elle, elle ne pouvait pas. Elle pouvait ressentir la peur de l'autre louve ainsi que sa fatigue qui se voyait à sa façon de courir et à sa langue pendante. Elle devait l'aider, l'aider au moins à se débarrasser du chien qui la colle dangereusement …
Mettant de côté sa propre survie, la solitaire s'élance en direction des deux canidés. Rapidement, elle les rattrape et, se met à courir à même hauteur du molosse qui lui lança un regard, puis sur sa « proie ». Que devait-il faire ? Il semblait perdu et, la louve grise en profite à ce moment-là. Elle se rapproche du molosse et, fait claquer sa mâchoire non loin de lui, le faisant sursauter et lui arrachant un couinement suivit d'un grognement. A ce moment là, la louve lui bondit dessus, roulant dans la neige avec lui, ses crocs se plantant là où ils pouvaient. Le chien se débattait, tentait de la mordre. Il ne fallait pas que cela continue d'avantage, non … Les Hommes étaient toujours à leur trousse, elle devait rapidement se débarrasser de ce chien.
S'en prenant à la patte du chien, celui-ci couina de nouveau tandis que la louve se dégage et, profite que le canidé domestique soit en mal pour prendre la fuite. Rapidement, elle rattrape l'autre louve lui jetant un coup d’œil. Elles étaient toutes deux dans la même affaire alors, autant s'entraider pour pouvoir survivre face à cette chasse aux loups. La solitaire fit signe, d'un mouvement de la tête, à la louve de la suivre. Il fallait trouver un endroit où se reposer, où se cacher mais, difficile dans ce bois aux multiples cadavres pendent des arbres.
Bifurquant sur la droite, la louve s'enfonce davantage dans les bois, jetant un rapide coup d’œil afin de voir si l'autre la suit. Les Hommes ne sont plus très loin, l'autre louve semblait fatiguait de plus en plus, ce qui ne risquait pas d'être en leur faveur mais, la solitaire ne pouvait l'abandonner à son sort …
Daria courrait encore, un peu secoué par la bousculade du chien. Fort heureusement, la louve n'avait rien. Elle tourna rapidement la tête pour regarder derrière elle, mais au lieu de trouver des chiens à ses trousses, elle remarqua la présence d'un autre loup - une louve, plus precisément - qui tentait de la rattraper. Après réflexion, toujours en galopant, elle se souvint l'avoir aperçu pour attirer l'attention du molossse. En outre, cette louve l'avait aidée. Daria aurait bien voulu lui demander son nom, et pourquoi se faisait-elle aussi courser par les humains, mais l'heure n'était pas aux questionnements. Très vite, elle la dépassa sans piper mot.
Tandis que les deux louves continuaient leur course, les aboiements féroces reprirent de plus belle, et avec eux, les cris de leurs maitres. Ils braillaient dans une langue inconnue et avec beaucoup de brutalité dans la voix, ce qui ne rassurait pas Daria quant à leurs intentions. Des cadavres décharnés pendaient aux arbres et avec eux s'accompagnaient des relents de pourritures infames.
L'autre louve semblait chercher un endroit où se cacher, aussi, Daria la suivait ; elle tentait d'oublier le poids de la fatigue qui pesait sur ses pattes.
Soudain, un cri. Un coup de feu. Tout proche. Vite, se cacher !
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Mer 31 Déc - 16:25
se cacher et attendre ...
force : 7 | agilité : 11 | endurance : 7
La course ne semblait jamais se terminer et, les chiens accompagnés de leurs maîtres semblaient se rapprocher un peu plus à chaque fois, à moins que cela ne soit qu'une impression sous la peur et l'affolement. Essayant de trouver une solution rapidement, la jeune louve finit par bifurquer une nouvelle fois, non sans avoir prévenu l'autre louve pour ne pas la surprendre sur son soudain choix de direction. Le but ? S'éloigner et, trouver un endroit où se cacher mais, le souci, c'était les chiens … Ces satanés molosses pouvaient les suivre à l'odeur, il fallait trouver un moyen de s'en débarrasser … Un ruisseau, il fallait un ruisseau ! En passant par l'eau, les chiens pourront perdre leur trace et, ainsi, elles pourraient aller se mettre à l'abri, au moins le temps de se remettre de leur émotion, se reposer et, surtout, trouver une solution.
Le problème, où trouver une ruisseau ? La louve tente de s'en souvenir, elle n'est pas souvent venu dans le coin mais, il doit bien y en avoir un, elle en était sûr … Elle se concentre, essayant de faire appel à ses souvenirs avant que sa course ne la mène enfin vers ce qui, autrefois, était un gros ruisseau. Immédiatement, elle plonge dans l'eau, ne cherchant même pas à savoir si celle-ci était toxique ou non et, oui, elle devait l'être de toute manière mais, avait-elle d'autre choix pour pouvoir les semer ? Sortant de l'autre côté, trempé jusqu'aux os, elle s'ébroua à peine et, continua de courir, lançant un regard derrière elle, s'assurant que l'autre la suive toujours, si elle compte survivre …
Non loin du ruisseau, elle finit par se faufiler dans une vieille cabane en bois abandonné depuis bien longtemps maintenant, sautant pour passer par la fenêtre brisé et se camoufla dans un coin, exténué, la langue pendante. Elle tentait de reprendre son souffle mais, en même temps, essayer de faire le moins de bruit possible afin que personne ne puisse détecter sa présence ici. Un coup d’œil vers la fenêtre, vérifiant que l'autre l'ai bien suivit, elle s'allongea dans un coin le plus reculé dans la petite cabane, le poil encore trempé ...