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Mer 26 Nov - 23:49 «War against the Death.»
VIDEO«Let's exchange our life !»
Force : 12 / Agilité : 3 / Endurance : 14
«Ce qui plaît au monde n'est qu'un songe rapide.» Tes paupières sont lourdes. Siiiiii lourdes... Tu bailles bruyamment, dévoilant tes crocs imposants. Et manque de te décrocher ta mâchoire. Posant lourdement ta tête sur tes pattes entrecroisées, tu laissas tes paupières de velours s'affaisser. Un courant d'air s’infiltrât dans ta tanière improvisé, t’apportant l'odeur de la pluie. De nouveau, tu baillas. Ta langue passa avidement sur tes babines. Quelques traces de ton frugal repas y restait. Les baies, aussi amères soient-elles, avait était ton repas. Toutefois, depuis que tu les avais avalé, ton corps avait agis d'une manière assez curieuse. La fatigue c'était vite fait ressentir, accompagné de légères hallucinations aux frontières de ta vision. Un éclair t'éblouis à travers tes paupières. Tu les entrouvris, tendit qu'un grondement te parvenait. Tu refermas les yeux. Vu le temps, tu ne bougerais pas plus. Tu acceptas avec joies d'aller te blottir dans un sommeil probablement sans rêve.
Alors, Sora, on flemmarde ? »
Une patte vint presser tes côtes. Tu lâches un vague grognement, qui fut accueillit par un rire. Tu réussis à ouvrir un œil, et observa le malotru venu te réveiller. Dans ses pupilles noires brillaient une malice délicieusement chaleureuse. Toutefois, tu allais le remettre à sa place d'une phrase courte, mais réfléchis, qui lui montrerai que tu n'étais pas d'humeur à jouer le gentil loup. Allez, dépêche toi ! Je meurs de faim, et bientôt il n'y aura plus assez de proies pour nous ! »
Ta tête bourdonne. Qui est-il..? Proies ? Tilt. Il s'agit d'un de tes compagnons de meute ! Normal qu'il se comporte ainsi. Un sourire vint soulever tes babines. Comment avais-tu pu l'oublier ? Quel étourdi tu faisais. Tu t'étiras méticuleusement, en faisant attention à ne pas prendre de postures disgracieuses. Le mâle aux pelages tendant vers le roux marcha d'un pas joyeux vers la réserve. Tu pris, pour ta part, le temps de donner à ton corps l'apparence qui lui sied. Tu ne pouvais te dévoiler à tous ainsi, le pelage en bataille. Ce n'étais guère digne de toi. Tu fis même attention à user de tes pattes pour t'occuper de derrière tes oreilles. Bien, tu étais près ! Un jappement accueillis ton retard. Tu rejoignis ton ami sous les regards admirateurs d'une poignées de femelles, qui s'arrêtèrent un instant, subjuguaient par ta grâce, avant de repartir à leur tâche. Il lâcha un sifflement entendu, n'ayant rien perdu de la scène. Tu baissas légèrement la tête sur le côté, penaud de l'avoir fait attendre. Tu t'excusas par ailleurs immédiatement, ce qui amusa le solide gaillard. Dans tes prunelles brillaient ton embarras. Pourtant, tu te permit de prendre le temps de soulever une patte avant, afin de retirer la terre qui venait salir une de tes griffes dont tu n'avais pas l'usage. Depuis toujours, tu bataillais ferme pour n'être entouré que de paix. Faire du mal aux autres ? Et pourquoi pas écraser des insectes ? C'est tout aussi inutile. Et ignoble. Tu n'étais de ce fait qu'un piètre combattant, refusant catégoriquement de blesser autrui. Même chasser te répugnais. Tu n'étais bon qu'a ton rôle, celui d'Espion. Ta fourrure noire te permettait de te faufiler où tu voulais. Et ton air doux amené à la confidence. Ton plus grand défaut résidé en ta délicatesse, et ce dégoût que toutes blessures t'infligeait. Ton ami poussa du bout de la patte un lapin vers toi. Tu baissas ton regard sur le cadavre. Un haut le cœur t'étrangla. Le rouquin en avait prit une bouchée avant de partager. Un liquide grenat venait souiller la douce fourrure de la bête. Et l’œil du vive animal, ce rond ébène adorable, était recouvert du pâle filtre de la mort. Toute vie, toute énergie l'avait quitté. Tu tournas la tête. Ton ventre gargouillais. Tu pouvait sentir la salive venir noyer tes crocs. Et pourtant. Pourtant, la simple vue de cette substance rouge t'avait profondément perturbait. Tu articulas doucement à ton complice : On ne peut pas plutôt chercher quelque chose de moins... rouge ? »
Il gronda. La réponse se fit froide, haché. Pas le choix. Tu n'arrivais jamais à tenir tête à quiconque. Trop gentil pour cela. tu ne voudrais pas décevoir ton ami. De plus, tu doutes qu'il souhaite aller se nourrir de plantes. Fermant les yeux, tu te penchas. L'odeur cuivrée du sang te prit par surprise. Tu soufflas l'air par ton museau, repoussant la puanteur morbide. Puis tu mordu. D'abord timidement, puis avec plus de conviction. La viande n'avait plus le moindre semblant de chaleur. Toutefois, tu ne pouvais nier le fait qu'elle restait savoureuse. Tu ne rouvris les yeux qu'une fois que tu eu finis, et détourna le regard tendit que ton ami finissait. Tu cherchas à t'occuper l'esprit. Le bruit des crocs raclant l'os envoyé des frissons désagréables parcourir ton corps. Tu levas le museau vers le ciel. D'un blanc uni, penchant vers le gris. Nuageux. Ça te fit mal aux yeux. Mais cette douleur t'hypnotisait. Pourquoi les loups se faisaient-ils du mal ? La guerre était une chose d'horrible. La mort, encore plus. Voulaient-ils prendre le risque de perdre un proche pour un lopin de terre ? Une proie quelconque ? Tu étais sûr que tous être lupin était capable de cohabiter avec d'autre de son espèce ! De pus, une seule et unique communauté ne serait-elle pas plus sûre ? Tu soupiras. Le sang. La paix. Les plantes. La guerre. Les meutes avaient eux le chics de compliquer la vie de tous. Soudain, quelque chose de liquide coula à tes pattes. Tu regardes le sol. L'horreur se peint sur ton visage. Du sang. Partout. Une mare de sang. Qui augmente. Les loups aux alentours. Ton amis. Les proies, les victimes se vengent. Il noient dans le sang ceux qui les ont tué. Tu vas mourir. Tu as peur. Tu te débat dans le liquide. Mais les forces commencent à te manquer. C'est trop tard. Tu bats une dernière fois des pattes. Le sang gicle autour de toi. Et tu sombre en lui, lentement. Ton pelage en est gorgé. Tu sursautas. Une onde glaciale te parcouru des pattes à la truffes. Dehors, la pluie avait cessé. Mais l'eau avait ruisselait jusqu'à ce qu'une flaque imprègne ta fourrure. Une goutte tombât sur ton front. Tu regarda autour de toi, paniqué. Puis compris. Un cauchemar. Rien qu'un mauvais rêve. Tu ricanas. Évidement. Toi, dans une meute ? Gentil ? Les Esobeks, par dessus tout ? Oooh... Non. Ce serai le monde à l'envers ! Et surtout... beaucoup moins... Amusant !
END.
© Katuro