JAUGES.

Force : 40
Agilité : 38
Endurance : 36

Je m'arrête vers la clairière fumante en respirant un bon coup. Que des plantes sèches, rien de comestible, ou bien des cadavres entrain de pourrir sur le bord du chemin ! Arrivé à ce stade-là, on a plus le choix. Il faut se bouger les fesses et réussir à dénicher un putain de gibier qui soit assez bon à se mettre sous la dent. Ou alors, aller voler chez les autres. C'est bien plus facile d'aller chez les autres. Cependant là, il fait bien trop froid. Je ne pourrai pas marcher de longs instants pour rejoindre le garde-manger des Esobek. En face de moi s'affiche un champ vaste, une immensité grise, celle que je vois tous les jours : La clairière fumante. Je n'y vois rien. Non. Vraiment, rien de bien intéressant.
J'avance et continue ma route, à la recherche d'une éventuelle proie à manger. Et cette fois-ci je la garde pour moi. Je n'irai pas la rapporter pour la meute. Car je suis déjà entrainde crever de faim, je préfère garder ça pour moi seule.

JAUGES.

Force : 40
Agilité : 38
Endurance : 36

Enfin ! Sur ma route, je sens une fine odeur alléchante. Je pivote la tête vers ma gauche, mais je ne vois rien. Je fais de même pour ma droite, mais encore une fois, rien. Mais cette odeur est si alléchante ! Je suis persuadée qu'il y a quelque chose dans les parages. Dans la clairière fumante, il y a pas mal de brume qui vient empiéter sur le terrain. C'est le matin, et la rosée reste encore parsemée sur le sol poussiéreux. Je tremble, m'ébroue, et continue d'avancer la tête haute. Je suis sûre que je vais le trouver. Les pattes solides et ancrées dans la sol, je m'arrête et plante mon regard dans le lointain, à l'horizon. Une silhouette se dessine. Puis celle-ci s'efface, comme si elle était parti dans les lointaines contrées. Je cours, et je ne m'arrête pas. Cette fois-ci je suis sûre et certaine qu'une proie est dans la brume ! Quoi que ce soit, un lièvre, un faisan, un cerf, un daim, un sanglier, un faon, une biche, un cochon, un lapin, une chèvre, je l'aurais ! Je m'approche, et l'odeur s'intensifie. Jusqu'au moment ou la silhouette paraît toute proche, elle se dessine finement devant mes yeux. Une belle perdrix ! Une !
Je me hâte. Rapidement, je l'atteint. Sauf que ses petites pattes ne sont pas si petites que ça ... En réalité, elles sont vraiment fines et rapides, musclées et puissantes. En me voyant débouler comme un malheureux Esobek, la perdrix s'enfuit les pattes à son cou. Je la poursuit, mais je la perd dans la brume. Je ne peux compter que sur mon ouïe et mon odorat. Je ne vois plus rien dans cet endroit sombre et brumeux. Je continue à avancer et cette fois, en courant. Je sens son odeur, elle n'est plus très loin. J'accours, ses pattes sont petites mais très rapides, puissantes et fines ! Je vois la poussières qu'elle éjecte de ses pattes. Je la suis, et j'accélère. Je la vois. A un moment donné, la brume s'efface peu à peu. Je la rattrape ensuite, et la saisi par les ailes. Mais la petite bête est bien intelligente, et se sauve comme par magie. Je la rattrape, ébahie. Mais une petite cavité se trouvait non loin de là. La perdrix s'enfouit dans le trou, et s'enfonça plus profondément. Je grattais la terre pour l'en extirper de là, en vain. Je grommelait, elle paniquait. A un moment, j'arrivais à y pénétrer ma gueule. J'allais toujours plus loin, je continuais troujours à enlever la terre. Mais en ressortant ma tête du trou, la perdrix en profitait pour s'échapper de nouveau. Je la poursuis, encore et encore. J'ai beaucoup courru. Je cours toujours d'ailleurs.

« Je vais t'avoir ... » Lançais-je.

Soudain, je réussis à la faire trébucher d'un coup de patte. La perdrix tomba alors lourdement, et j'en profitais pour la prendre dans ma gueule tout en serrant bien fort avec l'aide de mes deux mâchoires. Je lui donna alors le coup fatal dans la nuque et la petite chose retomba entre mes crocs, inanimée. J'en profitais alors pour la poser au sol, et pour regarder autout de moi.

JAUGES.

Force : 40
Agilité : 38
Endurance : 36

Finalement, il n'y avait plus rien. A part les cendres et la fumée nauséabonde, je n'y voyais plus aucune proie. Je saisis alors cette petite chose à mes pattes et pris le chemin du retour. Direction la garde-manger du clan, j'étais bien obligée de la partager. J'espèrais pouvoir trouver une proie à manger maintenant, mais ce sera pour une prochaine fois. Dans cette meute, je suis bien obligée de déposer ma proie au garde-manger, pour la partager avec le reste de la meute. Mais après tout, je pense pouvoir satisfaire de nombreux estomacs, c'est le principal.