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Points : 0
Âge Personnage : X ans
Rang : Rang
Niveau Rang : Niveau
Maladie :
Blessure :
Détails blessures : Pas de Blessure
Détails maladie : Pas de Symptôme
Bonus Force : +0
Bonus Agilité : +0
Bonus Endurance : +0
Bonus score de chasse : Score de chasse : +0
Nombre de lancers quotidien : Nombre de Chasse : +0
Bonus Santé : Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres : Bonus/Malus Autres (autres dés)
Compétence d'élite :
| Mar 11 Nov - 15:58 | |
| Où est ce stupide sanglier ? Voilà bien une heure que Fjorgur le piste, ce gros tas de graisse à défenses, et maintenant il vient de disparaître dans la Plaine de Cendres ! L’odorat du jeune chasseur ne lui est plus de très grande utilité, et encore moins sa vision, avec ce rideau de neige brumeux qui l’enveloppe. Et dire que quelques minutes plus tôt, il l’avait aperçu en train de boiter ! Pister dans la Plaine de Cendres ne devrait pas être si difficile pourtant : les traces de pas se voient bien nettement dans le tapis de neige cendreuse. Mais non, pas d’empreinte du sanglier, pas de tâches de sang laissée par l’écoulement de sa plaie à la patte arrière, rien. Disparu. Envolé. Un sanglier avec des ailes, sûrement. Ou un sanglier-taupe qui s’est dépêché de se creuser un trou dans le sol pour s’y terrer.
Fjorgur crache au sol de dégoût. Jamais une chose pareille ne lui était arrivée. Une proie qui se vaporise dans les airs ... Il lève le museau, redresse les oreilles, ouvre grands les yeux, inspire à fond la cendre qui lui brûle les bronches, mais rien. Rien ... Attendez ...
Une très faible odeur parvient aux naseaux de Fjorgur, c’est à peine s’il l’a remarquée. Le loup affiche un grand sourire. «J’te tiens !»
Ou plutôt ... le sanglier le tient.
S’il avait porté un peu plus attention à l’odeur et aurait tourné la tête, il aurait sentit qu’elle venait de derrière lui et aurait vu le sanglier qui lui fonce dessus assez tôt que pour pouvoir l’esquiver et lui rendre un coup. Mais non, Fjorgur ne l’a pas remarqué à temps. Il ne l’a remarqué que quand le sanglier se tenait à quelques mètres de lui, chargeant à pleine vitesse et grognant stridemment. Il sentit une défense du porcin lui effleurer la patte alors qu’il esquiva d’un bond un peu tard. La réception ne fut pas meilleure que l’envol et Fjorgur atterrit dans un roulé boulé un peu plus loin.
Qu’est-ce qu’il lui prenait à cette bête ? Jusque là elle s’était contentée de fuir et maintenant ... Non, pas le temps de réfléchir à ce genre de chose. Le sanglier charge de nouveau. Il faut réagir. Debout, Fjorgur. Vite.
Il esquiva encore une fois la charge de justesse en bondissant vers la droite. Le sanglier, emporté par son momentum, continua lui tout droit pendant un moment avant de freiner. Comment est-ce que le Sekmet allait pouvoir livrer combat contre une bête aussi enragée ? Un démon pareil, ça ne se combat pas à l’usure, ça ne ressent pas la fatigue ou la douleur comme un animal normal.
Le sanglier se remet en position de charge et tente de démarrer mais dérape à cause de sa patte boiteuse. Voilà l’instant rêvé pour attaquer. Fjorgur se lance vers la bête au sol, mais le temps qu’il arrive près d’elle, elle s’est déjà relevée et balance son groin dans sa direction. La loup a un mouvement de recul. Le sanglier fonce à nouveau. C’est là que Fjorgur a une idée.
Il se retourne prestement et repart en ligne droite. Les pattes du porcin martèlent le sol neigeux derrière lui. le loup ralentit légèrement afin de réduire la distance entre eux, mais pas trop, puis amorce sans crier gare un virage serré vers la gauche. Il entend un bruit sourd et un grognement de douleur alors que le sanglier tombe au sol. Le chasseur continue sa boucle très serrée, manquant de déraper lui même, jusqu’à se retrouver de nouveau face au sanglier, qui peine à se relever. Fjorgur lui saute sur le flanc et plante ses griffes dans la chair de sa proie, mais celle-ci ne se laisse pas faire et Fjorgur est obligé de ressauter à terre pour éviter un coup de sabot mal placé.
le loup éternue, et tousse : en retombant, il a respiré une grande quantité de la neige de cendre qui se trouvait au sol. Le temps qu’il s’en remette, le sanglier est déjà à moitié debout. Fjorgur ignore la douleur de ses bronches et fonce vers le flanc du sanglier, yeux fermés et cou recourbé, dans l’espoir de remettre le sanglier au sol. Le choc se répercute dans chaque vertèbre du loup. Sa tentative est un succès : le sanglier est de nouveau tombé. Pas le temps de se morfondre sur ton mal de dos, Fjorgur, il est temps d’en finir ! Sans laisser le temps au sanglier de se rendre compte de ce qui lui arrive, le chasseur plantes des crocs dans le coup de sa proie, perçant une artère de laquelle commence à s’écouler du sang par à coups. La bête se débat, et décoche de nouveau un coup de patte qui manque de peu d’atteindre la tête du loup. Celui-ci est obligé de redescendre, mais la bataille est déjà gagnée. Le sang oxygéné du sanglier se répand sur le sol et réchauffe la cendre. Le chasseur reprend son souffle en regardant sa proie essayer de se relever, puis s’effondrer à terre et s’immobiliser après quelques secondes de tressautement.
Fjorgur laisse s’échapper un soupir. Plus jamais il ne chassera de sanglier tout seul, c’est bien trop dangereux.
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