NOM : Erwäen
AGE : 48 mois. (4 ans)
SEXE : Avec un zizi.
MEUTE : Solitaires
RANG : -
AUTRES INFORMATIONS : Son oeil gauche a la couleur de la mer, un bleu très foncé, presque aussi sombre que la nuit, tandis que son oeil droit est marron, comme une petite châtaigne. Son petit ventre est décoré d'une cicatrice, que lui a sympathiquement offert un barbare, lors d'une promenade de santé.
JAUGE : Répartissez 20 points entre les jauges (Pour PV, reprendre les infos de la fiche)
Force : 7
Agilité : 6
Endurance : 7


CARACTÈRE : Mélangez un verre de caractère bien trempé avec un litre de douceur. Par la suite, pour donner plus de texture à votre recette, mélangez avec de l'intelligence et de l'originalité. Pour la sauce, mélangez dans un saladier, comme vous le souhaitez pour la quantité, de l'amour. Beaucoup d'amour. N'oubliez pas d'ajouter de la simplicité, c'est très important. Et pour que le résultat soit comme le montre la recette, ajoutez un zeste de solitude. Pour le dressage, mettez y beaucoup de finesse, comme ça, on ne sentira guère son goût dégueulasse et cruel. Son arôme saignant et rancunier. Bon appétit.

PHYSIQUE : Un physique banal, avec une fourrure blanche banale, des pattes musclées banales, un petit museau banal légèrement pointu, avec des oreilles banales, de tout ce qu'il y a de plus normal. Ce qu'il a d'original, ce sont ses yeux vairons, plutôt inhabituel. Ses crocs sont pointus et puissants. Une queue touffue, avec des poils légèrement brunis par le temps. Ses griffes sont aiguisées.

HISTOIRE :
On se souvient encore, des nuits glaciales et sombres, passées contre la poitrine de la belle louve. Les nuits étaient devenues de plus en plus froides. Les matins étaient frais, même si le soleil était levé. On se souvient de la forêt où l'on a vécu, depuis les premiers jours. Remplie de sentiers, de cachettes, mais aussi décorée de différents type d'arbres. On se souvient des repas que nous apportait la belle louve. C'était varié, parfois du lièvre ou des oiseaux, ou bien des mulots. On se souvient des jeux qu'on faisait avec la belle louve et les louveteaux. On se griffait, sans faire exprès, on se mordait, pour faire comme les barbares. Il nous arrivait de faire des roulés-boulés, de glisser dans des petits ravins. On se souvient encore des belles journées passées ensemble. Mais on se souvient encore de cette nuit, celle qui a tout bouleversé. Une nuit de printemps comme il y en a tant, me direz-vous. Mais cette nuit à tous changé. Une nuit de pleine lune, ou la bise avait commencé à souffler. Les louveteaux étaient tous endormis. Certains rêvaient sûrement d'un bon dîner ou d'une magnifique louve. Leur sommeil a été stoppé par ce cri. Un cri strident, rempli de tristesse et de douleur. La belle louve a été attaquée, par un barbare, un monstre. On se souvient que le petit louveteau, le petit dernier, c'était précipité vers sa belle maman. Les autres l'ont suivi, sans comprendre, sans rien savoir. Le petit dernier, appelé "Petit Ange" par la belle louve, s'est jeté sur le barbare. Les autres louveteaux l'ont copié, en se jetant sur le barbare. Le barbare avait une fourrure noire et les yeux rouges, comme un démon. On se souvient tous de la lutte acharnée, avant qu'il ne parte et ne laisse la belle louve. On se souvient encore de ses beaux yeux bleus, ouverts et sans vie. Son corps ne bougeait plus. Ses yeux restèrent ouverts. Les larmes ruissellent sur les petites joues des louveteaux. La belle louve ne reviendra plus nous protéger du froid, ni nous donner à manger. La belle louve de reviendra plus.

Le temps passe, les saisons aussi. Les louveteaux ont grandi. Personne ne sait ce qu'ils sont devenus, car chacun est parti de son côté. Ils ont eu du mal à supporter la disparition de la louve. Ils se sont sûrement tous forgés une carapace et personne ne supporte d'être entouré ... la solitude est le seul remède. Le seul remède contre le deuil. Ca fait trois ans que ça c'est passé, mais tous se souviendront comme si cela c'était passé hier. La mort a sûrement fauché certains. Mais l'espoir dure toujours. On se pose des tas de questions, souvent sans réponse. On observe les étoiles, en bafouillant des mots ou en pleurant. On reste, scotchés sur un rocher ou sur l'herbe, on patiente en attendant un miracle. Quand on chasse, pour se nourrir, on se dit qu'on tue un être humain mais qu'on est bien obligés de le faire. Certains donneraient tous pour revoir une personne disparue. La revoir, la toucher ou tout simplement la bouffer des yeux. Le bonheur est bien caché quelque part, non ? Tous a vos pelles pour creuser, cherchont le bonheur !

MON PARRAIN / MA MARRAINE :