Adieu donc, mon ami. ~ Défi retour dans le passé.

Dim 12 Oct - 2:14

Adieu donc, mon ami.

Silence, ça tourne.

Où suis-je ? Il fait noir. Trop noir. C'est comme lorsque je ferme mes yeux et qu'alors des formes inexistantes se tortillent en une horrible danse tout autour de moi. Mais je ne ferme pas les yeux. Alors pourquoi ? L'obscurité joue avec ses vagues de monstruosités dans cette infime nuit. Un univers dérisoire. Il joue avec moi. Avec ma peur. Il me fait croire qu'un bourreau inconnu se cache dans mon ombre. Est-ce vrai ? Je me tourne et me retourne, mais rien. Nada. Je suis seule. Mais j'ai cette impression, vous savez, quand vous avez cette paranoïa et que vous êtes persuadés que quelqu'un scrute vos moindres gestes en cachette. Comme un pervers. Mais là, c'est différent. Je ne sais pas pourquoi. Puis c'est froid. Je ne sais pas ce qui est froid, mais je peux vous le garantir, je sens comme une présence glaciale contre mon pelage. Genre un fantôme. Un fantôme étranger et pourtant familier. Puis il disparaît. Comme ça, hop. J'en suis presque déçue. Il était mon seul point de repère dans ce lieu peu habituel. Maintenant, je suis la seule âme dans ce colossal univers. Univers bien trop grand pour une aussi vieille et faible âme que la mienne. La nuit infinie se répand jusque dans mon essence, mon souffle. Je suis perdue. Physiquement et psychologiquement. Je sens une boule de puissance dans mon estomac qui se tord dans tous les sens. Elle demande juste à être évacuer. Alors je hurle. Je déverse cette puissance, cette peur, cette psychose. Crac. Quelque chose change. Peu à peu, les formes et les couleurs qui se baladaient jusqu'à présent sans loi de gravité commencent à construire quelque chose. Une image ? Je comprends maintenant. L'univers se change en une salle de cinéma. Devant moi, la toile, qui attend patiemment un film à faire défiler. Suis-je la spectatrice ? Non, je suis plus que ça. Mes yeux sont les rétroprojecteurs. Mes souvenirs, le film. Sortez les mouchoirs, ce film est classé dans les drames.

Mer 15 Oct - 15:48

U.C:

Adieu donc, mon ami.

Script 1.
Les retrouvailles.

Je les vois. Eux. Ils sont loin, trop loin de moi, mais j'en suis sûre. Se sont eux. Ce n'est peut-être qu'une confusion, qu'un horrible mélange de millions de couleurs et de milliers de tâches sans formes, mais je sais que c'est eux. Je le sais. C'est évident, c'est tout. Même aveugle, je pourrais les reconnaître. Mon cœur se met à battre vite, très vite, tandis que l'espoir le submerge. Boom boom boom. Des faibles larmes se mettent à patiner comme des danseuses étoiles sur mes joues. Puis elle s'écrasent au sol, s'éparpillent en une dizaine d'étoiles et forment une sublime constellation sur le sol froid. Je pensais plus jamais les revoir. Mon père. Ma mère. Mon frère. Attendez-moi. Juste encore un peu. J'arrive. Sans m'en rendre compte, je courrais déjà. La distance entre eux et moi me semble sempiternelle. Trop loin. Ils sont toujours trop loin. Mes pattes battent inutilement dans l'air vidé de toute émotion. Suis-je en train de faire du sur-place ? Il y aura t-il donc toujours un mur invisible et indestructible qui nous séparera toujours ? Non. C'est impossible. Aucun obstacle, aucun rempart ne pourra nous empêcher de nous réunir. Même si pour cela, je dois casser les limites spatio-temporelles. Alors, je cours. Je veux les rejoindre. J'y suis presque. Je peux enfin les voir plus nettement. Ils sont tellement beaux, putain. Mais ma torture psychologique n'est pas encore finie. Elle ne fait que commencer. Un éclair blanc me rendit aveugle tout d'un coup, comme le flash d'un appareil photo dans le noir le plus total. J'étais si près du but, si près de les voir, et voilà qu'on me les enlève encore une fois ? Mais pourquoi ? Je ne comprends rien. A vrai dire, je n'ai même pas réfléchi à l'endroit où je me trouve. Mais qu'importe, tout ce que j'ai à savoir, c'est qu'ils sont là. Eux. Est-ce un miracle que m'offre le Destin ou est-ce seulement son jeu de la fatalité ? Je n'ai pas le temps de paniquer car la vue me revient. Je me retrouve dans un autre lieu. Encore. Mais cette fois, j'ai cette sensation de... déjà-vu. Oui, je connais cet endroit. C'est une praire sale, puante, qui ne mérite même pas qu'on lui accorde la moindre importance. Mais j'ai comme l'impression que je dois la trouver belle et resplendissante. Comme dans un souvenir. J'ai ce genre de sentiment qui vous empoigne le cœur. Mélancolie ? Nostalgie ? Ou mal du pays. J'ai vécu mon enfance dans cette prairie sale et puante. Encore aujourd'hui, je peux en voir les merveilles cachées.

Dim 9 Nov - 13:49

Lun 24 Nov - 10:05

des nouvelles ?

Lun 24 Nov - 15:53

Si possible, j'aimerais qu'il ne finisse pas aux archives, même si je mets beaucouuup de temps pour le finir ~~manque d'inspi.~~ :313107741:
A moins qu'il y ait une date limite pour terminer un RP ?