Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
|
|
« This is my kingdome » || Feat Kora. | |
| En savoir plus | Ven 3 Oct - 20:04 | |
| THIS IS MY KINGDOME Feat KoraForce: 9 || Agilité: 5 || Endurance: 8 Le temps passe. Les minutes s’écoulent entre nos pattes. Le ciel change d’humeur. C’était un jour comme les autres. Tout à fait banal et semblable aux précédents. Les nuages gris, rendant les cieux attristés, étaient partis. Les cendres ne tombaient plus des nuages. Il n’y avait plus ces petits morceaux brûlés, voltigeant dans les airs suivant le rythme d’une valse. Le sol n’était plus d’un ton grisâtre. Les larmes du ciel venaient balayer ce mauvais souvenir, ne traînant que dans nos mémoires actuellement. Je trouvais ça bien dommage. J’aimais bien sentir cette odeur brûlée et le sol chaud sous mes membres. Les inconvénients étaient simplement le fait que l’eau se faisait rare. La soif nous arrachait la gorge à tous. Maintenant que de l’eau pure et fraîche nous ait donné gratuitement, je n’allais pas m’en plaindre plus.
Ce jour-là j’avais décidé de m’éclipser un petit instant de la meute Esobek. Je voulais prendre une courte pause pour me balader, allé là où je voulais. À ma guise. Je me laissais guider par mon envie, ne réfléchissant pas à l’endroit où je pouvais atterrir. Sur le chemin, il n’y avait qu’un sol séché et poussiéreux. Il n’y avait qu’une ombre noir, fine. Comme si elle se laissait porter par la douce brise. Cette ombre, c’était moi. Aphrodite, sentinelle de la meute des Esobeks. J’avais pris cette fâcheuse habitude de me libérer un peu l’esprit en quittant la meute ne serait-ce qu’un instant. Elle était bien protégée et menée en cas d’attaque, je pouvais donc m’offrir un petit repos. Je marchais déjà depuis un bon moment, avant d’apercevoir une sorte de vieille forêt abandonnée, croulant encore sous les fines gouttes de pluie. Oh, non. Ce jour-là il ne pleuvait pas. Je le pensais pour les jours qui étaient passés. Par pure curiosité, j’avais décidé de m’en approcher. Petit à petit, je reconnaissais cet endroit mémorable. C’était les marais. Je n’avais jamais vraiment mis les pattes dedans. Il était réputé pour ses odeurs infâmes et ses dangers surprenants. Mais j’avouais haut et fort que j’étais curieux. J’aimais m’approcher du danger. De le voir. De le sentir frémir dans mon cœur. D’un pas ferme et déterminé, je m’enfonçais dans les vieux ‘’sous-bois’’. Notre odorat, ici, était inutilisable. Il ne servait strictement à rien. Ces odeurs de mousse et de moisissure nous enfumaient la truffe. Je traversais les petites mares qui ne semblaient pas être très profonde. Cet endroit regorgeait tout de sorte d’espèce aussi différente les unes que les autres. Je me souciais pas vraiment quel genre d’animal pouvait traîner dans ses eaux répugnantes. L’humidité présente dans cette atmosphère restait collée sur mon pelage aussi noir que l’ébène. Après quelques longues et dures minutes de marche à travers ce terrain retourné, je me voyais dans l’obligation de traverser un plus grand point d’eau. J’enfonçais mes premières pattes dans ce fameux liquide flasque. Des algues avaient recouvert la surface sale de l’eau. Sous cette dernière je ressentais comme de la boue, m’emprisonnant mes pattes à chacun de mes pas. Sans m’y inquiété, je continuais d’avance. L’eau me montait petit à petit au niveau des pattes, juste avant de venir à la hauteur de mes épaules. Je redoutais ce moment mais malheureusement j’y étais parvenu. J’étais coincé. Je ne pouvais pas voir ce qui se passait sous l’eau, mais je sentais bien que je ne pouvais plus retirer mes membres de cette … Boue. Cette chose. Dès que j’essayais de le faire, je perdais légèrement l’équilibre. Si je persistais, j’imaginais déjà cette scène: croulé sous l’eau et ne plus pouvoir respirer. Le choix n’était pas facile, je l’avouais. J’étais même … Angoissé. Je ne le montrais pas, pourtant. Et j’avais pris une sage décision qui ne se demandera qu’avec du temps: attendre. Attendre que quelqu’un passe par là et m’aidera. Je ne m’attendais pas à un héros non plus. J’étais sûr que cette situation allait en faire rire plus d’un. Mais soyons honnête, on ne tuait pas nos confrères malgré les guerres entre tous, non ? Je m’arrêtais de bouger. Regardant autour de moi, ayant la possibilité de voir une petite ombre. Mais tout était calme. Je baissais légèrement ma tête. Impatient. |
| En savoir plus | Ven 3 Oct - 20:11 | |
| 21/20/21
Les marais griffes vertes, un endroit bien pourri. Mais pourquoi suis-je venu là ? Ça sert à rien ! Je ne peut sentir aucune odeur, celle des marais est trop fortes. Des tronc d'arbres couchés, des lianes pourrie que l'on se demande où sont leurs racines. L'eau est sale, et à force de stagner, la végétation pousse à la surface. On se demande parfois si on marche sur le sol où dans l'eau. Les moustiques sont envahissent et leur bourdonnement m'énerve ! Ils ne sont bon qu'a venir bourdonner dans vos oreilles. La mousse sur les arbres est abondantes, ont y entend les crapauds et des bruits bizarres. C'est un endroit bien sombre en plus. J'avance parmi les arbres pourris, et me salie à chaque pas. Toute ma fourrure est maculée de boue. Mais comment sortons de là ? Je ne peut me repérer ici. Je doit marcher et trouver la sortie par hasard. Alors j'avance et essaye tout de même de me repérer. Qu'est-ce que c’était ? C'est passer si vite, comme une ombre sans corps, un fantôme. Et au loin, c'est une croix de pierre comme dans les cimetières d'hommes que je voie ? Je me retourne d'un bond. On dirais que le fantôme tourne au tour de moi. Il se jette sur moi ! Non ! J'ouvre les yeux, ce n'étais qu'un rêve. Mais où suis-je ? Je suis bel et bien au marais, j'y suis venu inconsciemment. Mais pourquoi ici, et pourquoi maintenant ? Je devient folle peut-être. Mais comme dans le rêve, je ne peut renifler et je suis sale. Je cour vers un tronc et saute par dessus. Je suis un peu affolée. Mes pattes commencent à s'enfoncer dans la boue. Il faut que je sorte, que je ne reste pas bloquée. Et ces fichus moustiques aussi ! Je me débat et arrive à sortir de cette boue de malheur. J'observe le décor et aperçois bientôt une forme sombre, noire. Je m'approche discrètement de sorte à ce qu'il ne m'entende pas. Une fois assez proche, je saute devant lui. Mais c'est un loup ! On dirais qu'il est bloqué dans la boue. - Que fait-tu là ? Et pourquoi tu ne te débat pas ?
Dis-je d'un air moqueur. Qu'est-ce que j'en ai bien à faire moi ? Un pauvre loup coincé par la boue, je ne peut que m'amuser avec. Je m'assois, et penche un peu la tête de coté. Je l'observe. Je m'en fiche de lui, enfin plutôt de sa vie inutile. Je ne peut même pas savoir si il vient d'une meute avec l'odeur putride des marais. Enfin bon, qu'importe ! Je vais m'amuser. |
| En savoir plus | Ven 3 Oct - 21:19 | |
| THIS IS MY KINGDOME Feat Kora Le calme pesait. J’entendais le croissement de quelques oiseaux enroués comme si nous étions en plein hiver. D’autres bruits étranges régnaient sur mes oreilles. La puanteur était à son comble et je commençais à mal supporter cette étrange odeur. C’était dégoûtant. Je me demandais encore pourquoi je m’y étais aventuré. Ah, oui ! Ma curiosité. C’était un défaut incroyable chez moi. J’étais sûr qu’un jour, cette petite miette de défaut parmi tant d’autre, finirait par me coûter la vie. Je sentais mes membres s’enfoncer lentement. Je ne prenais pas encore conscience du danger. Mais plus je voyais le niveau de l’eau monter vers ma truffe, plus je me rendais compte que je n’allais pas faire long feu par ici. Je finirais mon existence avec une mort complètement insensée. Débile. Maladroite. Mourir dans ces conditions était simplement une porte qui s’ouvrait pour les moqueries et autres rumeurs comportant aucun sens. Je me sentais seul. Très seul.
Un court instant plus tard, j’entendais enfin du bruit non loin de moi. J’espérais enfin trouver un autre canidé et avec un peu de chance et le reste d’espoir qu’il me restait, ça pouvait être un de mes confères. Un Esobek. Je redressais mes oreilles, tentant d’écouter le moindre bruit. Je ne sentais rien. Encore une fois, cette odeur de décomposition empestait et créer un mur proche de ma truffe. L’ouï et la vue étaient mes seuls repères. Je défiais la nature du regard. Balayais les horizons du seul œil que j’avais. Je ne voyais encore rien. Puis d’un seul coup, une forme sauvage sortit des broussailles non loin de moi et se dressait devant mes yeux. C’était un autre loup. Une louve, devrais-je dire. Aussi blanche qu’un champ embellit de neige. J’ignorais d’où elle venait. J’ignorais sa meute ou alors sa façon d’être solitaire. Mon œil couleur feu scrutait chacune de ses formes. L’autre ne m’était complètement impossible de voir quoi que ce soit. Il était gris. Vide. Sans aucune lueur d’espoir.
« Que fais-tu là ? Et pourquoi tu ne te débat pas ? », me lança-t-elle avec une touche de moquerie.
D’après ces courtes paroles, je m’étais dit que ça n’allait pas être facile de me faire sortir de là. Malgré sa présence tout à fait vivante, je ne pouvais compter que sur moi. Je soupirais fortement à ses gestes fins. Au cours de mon existence j’avais déjà vu ce genre de … Marionnette de la vie. Énormément de loups sont têtus et ne font qu’à leur guise. Ils s’amusaient à manipuler les autres. À leur cracher au visage. J'étais actuellement dans un cas bien connu. Un loup est en détresse et le seul moyen de se faire libérer ou d’accepter une simple aide, c’était d’être le pantin du sauveur. Mais je ne comptais pas entrer dans son jeu. Ça allait m’apporter très peu de chose et je n’avais pas que ça à faire. Je lui lançais quelques morts, lui répondant avec un court instant silencieux.
« Peut-être parce que je suis bloqué ? Tu comptes rester ici pour te jeter sur mon sort ou pour m'aider ? Je n'aime pas perdre mon temps. »
Je préférais être franc et dire les choses comme elles sont. Si elle comptait me rendre ce service, c’était avec joie que je l’accepterais. Si c’était simplement pour me narguer de sa liberté, elle pouvait compter pour être un fantôme à mes yeux. Discrètement, je tentais de dégager mes membres des profondeurs. Mais rien n’y fait. Je restais encore et encore bloqué, comme une mouche se faisant dévorer petit à petit par une plante carnivore. |
| En savoir plus | Lun 6 Oct - 20:21 | |
| - Peut -être parce que je suis bloqué ? Tu compte rester ici pour te jeter sur mon sort ou bien m’aider ? Je n’aime pas perdre mon temps.
Il n’aime pas perdre son temps ? Mais qu’est-ce que j’en ai bien à faire ? Franchement, ce n’est qu’une distraction. Je l’observe attentivement, il essaye de se débarrasser des plants du fond. Je sait très bien que sans aide il n’y arrivera pas. C’est dommage pour lui d’être tombé sur moi, car je me demande bien si je vais l’aidé… Pour l’instant je vais m’amuser.
- T’aider ? Je n’y est pas songé pour le moment, heureusement que tu m’y fait penser, quoi que…je ne suis pas sûre que ça change beaucoup.
Je fait un petit sourire sadique, me fichent complètement du cas du loup. Je commence ma toilette, car la boue ma vraiment salie. Je jette parfois des petit coups d’œil au mâle, puis lui pose cette question :
- Comment t’appelle tu, pauvre tas de fourrure ?
Oui, un pauvre tas de fourrure, car ce loup est noir et n’a que la peau sur les os, contrairement à la plus part des autres mâles. Même moi je suis plus massive. |
| En savoir plus | Mar 7 Oct - 19:38 | |
| THIS IS MY KINGDOME Feat Kora Elle m’observait attentivement, ne semblant pas avoir l’idée de m’aider. M’aider à sortir de là, avant de continuer à m’enfoncer petit à petit dans les profondeurs des marais. Je la regardais aussi de mon seul œil, attendant une réaction de sa part. Je savais bien que ça allait être difficile de la convaincre. De lui trouver des mots. Malgré tout, la peur n’avait pas encore envahit tout mon corps. Le cœur se serrait après chaque pompe de sang. Je détournais le regard un bref instant, voyant une courte branche morte qui était accrochée à la terre mais se penchait délicatement sur l’eau. Elle n’était qu’à quelques pas. Si je pouvais l’atteindre, il y aurait des chances que je puisse me tirer de là, sans l’aide de cette incapable. Je gardais ça encore comme un secret. Je tentais d’être discret, ne voulant surtout pas lui faire croire à cette solution.
« T’aider ? Je n’y est pas songé pour le moment, heureusement que tu m’y fait penser, quoique …je ne suis pas sûre que ça change beaucoup. »
Têtue. Arrogante. Égoïste. Manipulatrice. Sadique. C’était des traits que j’apercevais facilement sur son doux museau. Je n’allais pas y répondre. Je ne voulais pas prendre cette peine de m’épuiser petit à petit, suppliant une âme sans cœur. Ce n’était pas mes intentions et je n’y pensais pas non plus. C’est alors qu’elle commença à faire sa toilette, passant des coups de langue le long de son corps, sous mes yeux. Je profitais de cet instant, lorsqu’elle eut le regard tourné ailleurs, pour tenter de prendre cette fameuse branche en tendant mon cou le plus possible. En vain. Je me penchais un peu, en vain. Pourtant je savais que c’était faisable. J’en étais sûr. Mais il me fallait un peu de temps. Arrêtant ces efforts, je me redressais sur mes membres plongés dans l’eau. Peu à peu, j’essayais de tirer sur chacun d’eux pour tenter de m’extraire de cette surface bouffante. En gardant la grande discrétion, évidemment. Elle termina par se tourner vers moi, me lançant encore des paroles.
« Comment t’appelles-tu, pauvre tas de fourrure ? »
Après tout ça, elle osait réclamer mon identité ? C’était étrange. Je ressentais cette envie de lui dire qui j’étais et de la supplier. Mais d’un autre côté je ressentais cette envie de ne rien dire, de la laisser nager dans le doute et le mystère, même si je pouvais y perdre vie. Je me demandais bien ce que ça pouvait lui rapporter. D’après elle, elle s’en fichait pas mal de mon cas. Pourquoi être curieuse ainsi ? Telle est la question. Haussant légèrement une de mes arcades, j’entrouvris la gueule et y laissa glisser une phrase qui n’allait pas la laisser indifférente.
« Tu devrais avoir honte de me poser cette question, princesse. Cela t'apportera peu. Très peu. Et puis t'en fiche pas mal de ma personne, n'est-ce pas ? L'inconnu est toujours aussi excitant. »
Je savais bien que la surnommée princesse comme une haut gradée n’allait pas forcément lui plaire. Je l’avais bien fait exprès. J’avais hâte de voir sa réaction. Même si j’étais dans un moment ridicule, que je sois dans l’eau ou sur terre, j’adorais charmer un peu. Attirer. |
| En savoir plus | Ven 10 Oct - 19:23 | |
| Que j'aime profité de l'état des autres ! Ca me réjouie ! Puis il me sort une phrase, l'air de rien.
- Tu devrais avoir honte de me poser cette question, princesse. Cela t'apportera peu. Très peu. Et puis t'en fiche pas mal de ma personne, n'est-ce pas ? L'inconnu est toujours aussi excitant.
Princesse, vraiment ? Depuis quand on me surnomme de cette manière ? Mais si c'est en quelque sorte un compliment et que je ne peut résister aux compliment... Essayer t'il de me charmer ? Il n'y arrivera pas, mais je l'avoue, un compliment reste un compliment. Mais il à raison, je me fiche de lui et de son nom, mais je suis curieuse, et étant bloqué, il ne peut que répondre. J'irais jusqu'à me salir pour le mordre si il le faut, mais pour l'instant, je m'amuse avec lui, c'est bien plus marrant, car après il ne répondra à aucune de mes questions. Alors je lui répond, un peu agressive sur ma fin de phrase.
– Oui je me fiche bien de toi, mais j'aimerais savoir ton nom, après tu pourra m’appeler Princesse !
Je me lève, la queue haute et les oreilles droites.
– J'aime sortir les croc tu sait, et je n'hésiterais pas à m'en servir sur toi.
Ai-je étai trop méchante pour qu'il réponde à ma question ? Quel dommage, ça me fend le cœur... Il me fait bien rire, coincé dans la boue avec ses allures quelques peu arrogante et charmeuse. M'enfin, je suis presque semblable.
|
| En savoir plus | Mer 15 Oct - 20:56 | |
| THIS IS MY KINGDOME Feat Kora Force : 9 || Agilité : 5 || Endurance : 8 J'attendais avec impatience une réponse de sa part. Je n'avais jamais été aussi impatient pour une si petite chose. Cette louve captivait toute mon intention. À vrai dire, je ne pouvais pas vraiment faire grand-chose ici. Les marais dégageaient de drôles d'odeurs, personne n'était aux alentours. Il n'y avait que moi, face à elle. Je savais bien que ce jeu allait durer encore longtemps, mais je préférais garder le plus délicat des silences. Son pelage blanc reflétait la neige et son caractère à un simple marionnettiste sadique. Deux personnalités donnant au monde cette ... J'ignorais d'où elle venait. Je ne savais pas si elle faisait partie d'une meute ou non. Et cela m'apportait peu de le savoir. Mais je ne pouvais pas la surnommée autrement que « princesse » ou encore « inconnue ». C'était à la fois emballant de rester dans le mystère. Mais également troublant.
« Oui je me fiche bien de toi, mais j'aimerais savoir ton nom, après tu pourra m’appeler Princesse ! », me lança-t-elle, toujours sur le côté de l'immense point d'eau.
Elle se relevait dans toute sa splendeur, redressant sa queue avec grâce ainsi que sa petite paire d’oreille. Je continuais de la regarder, me demandant à chacun de ses gestes ce qu’elle pouvait contempler. Elle y tenait, à savoir mon identité. Comme si cela l’obstinait. Il n’y avait rien d’intéressant non plus.
« J'aime sortir les croc tu sait, et je n'hésiterais pas à m'en servir sur toi. », ajouta-t-elle pour terminer.
Les menaces et toujours les menaces. Les canidés tenant un fort caractère en était assoiffés. Il n’y avait que ça qui sortait de leur gueule pour pouvoir inspirer la crainte de leur adversaire. Leur faire vivre un avant-goût de la mort. Mais je restais indifférent sous ses mots. Je ne comptais pas courber l’échine qui partir, les oreilles et la tête basses. Ça ne me faisait ni chaud ni froid d’entendre ça. Si elle le souhaitait, qu’elle vienne me rejoindre dans cette mare puante, regorgeant des espèces aussi étranges les unes que les autres. Qu’elle vienne donc me mordre la nuque, aussi faiblement que ça. Car oui, il était évident que s’en prendre à des confrères piégés n’était qu’un pauvre signe de faiblesse. Mais qu’elle le fasse, voyons ! Soyons fous ! Je levais les yeux au ciel, lui montrant ma déception. Puis, dans un coin de l’œil, je regardais la fameuse branche qui me rappelait à l’ordre que je devais m’extirper de là au plus vite. Je commençais doucement à avoir froid, tremblant dans les abysses marins.
« Tes menaces ne me font guère effet, louve. Viens donc me rejoindre, l'eau est bonne une fois dedans ! Mis appart ça, on peut me surnommer "A". Oui, ce n'est qu'une seule lettre, certes, mais cela t'en dit beaucoup sur moi. »
Je relevais mes prunelles de flamme vers les siennes – ou du moins celle qui me restait, tenant toute mes dernière valeurs –, laissant dégager un léger sourire sur mes babines pigmentées de blanc. Mon bout du museau tenait quelques poils blancs, déjà bien voyant. J’attendais à nouveau une réponse de sa part. Je m’attendais aussi à ce qu’elle vienne et se retrouve coincer elle aussi. Ce serait dément ! Pendant ce temps, je tenais tant de bien que de mal à faire sortir mes membres de ces profondeurs sans fin. |
| En savoir plus | Lun 20 Oct - 17:51 | |
| Les paroles du mâle à l'unique oeil m'énerve encore plus que je ne le suis déjà :
- Tes menaces ne me font guère effet, louve. Viens donc me rejoindre, l'eau est bonne une fois dedans ! Mis appart ça, on peut me surnommer "A". Oui, ce n'est qu'une seule lettre, certes, mais cela t'en dit beaucoup sur moi.
"A", c'est ridicule, mais je compte bien le surnommer A. Je doute bien que l'eau soit bonne, puis être bloquée avec lui, non merci !
- Puisque tu dit te surnommer A, je t'appellerais A ! En revanche, je ne viendrais pas te rejoindre espèce de pauvre loup de meute. Me salir serait bien trop grave. Mon pelage doit rester propre, contrairement à toi, je suis importante.
Moi importante ? Au yeux de qui ? Enfin, j'aurais tout dit ! Puis en l'observent, je remarque qu'il y a une branche, près de lui. Il essaye doucement de l'atteindre, sans se faire repéré. C'est bien dommage pour lui, car je l'ai vue. Je me précipite vers la branche quand je met les pattes dans la boue. Je les retires, elles sont mouillés et recouverte d'une plante verte, semblable à des cheveux, ou des algues. Quoi qu'il en soit, c'est dégouttant ! Je vais devoir les nettoyer, mais avant, il me faut la branche. La laissée serait un trop beau cadeau pour lui. Je saute assez loin et la saisit, puis repart. Mes pattes sont vraiment sales, c'est insupportable. Alors j'emmène le morceau de bois assez loin et fait ma toilette devant le loup noir.
- Alors tas de fourrure, tu fait comment maintenant ?
Dis-je en le narguent. C'est si amusant d'être libre alors que l'autre, est coincer dans cet étrange boue pleine de cheveux verts... |
| En savoir plus | Lun 20 Oct - 21:31 | |
| THIS IS MY KINGDOME Feat Kora Force : 9 || Agilité : 5 || Endurance : 8 Je n’avais pas remarqué que mes propos énervaient de plus en plus la jeune louve. J’ignorais le pourquoi du comment et je ne souhaitais pas non plus le savoir. La seule chose dont je pouvais encore remarquer, c’était de l’agacement. Savoir que je lui provoquais cette tentation brusque de m’égorger me plaisait. Il fallait être fou pour être conscient que ma vie était en jeu, et que je continuais de la provoquer. Je ne cessais de nourrir cette flamme meurtrière qui était en elle.
« Puisque tu dis te surnommer "A", je t'appellerais "A" ! En revanche, je ne viendrais pas te rejoindre espèce de pauvre loup de meute. Me salir serait bien trop grave. Mon pelage doit rester propre, contrairement à toi, je suis importante. »
Je laissais dégager une grimace sur mon museau ébène après avoir entendu ça. Il y a peu de ça, elle me menaçait de venir me rejoindre pour pouvoir utiliser ses crocs couleur ivoire sur mon faible corps squelettique. Maintenant elle refusait tout bonnement de tremper le moindre membre dans cette eau flasque, sale et puante. J’étais plutôt content de savoir qu’elle avait changé d’idée après mes remarques absurdes. Le seul point faible qu’il y a eu à cet instant, c’est que ces prunelles s’étaient dressées sur moi lorsque je tentais de prendre le bâton avec la mâchoire. Je venais de me faire repérer aussi facilement qu’un lapin dans la cible d’un fusil. D’un seul bon, la mystérieuse louve s’en alla, jusqu’à même se salir ses membres blancs, pour récupérer le bâton, l’extirper de l’eau et le mettre plus loin, sur la terre ferme. Je soupirais.
« Alors tas de fourrure, tu fais comment maintenant ? », demanda-t-elle avait pour seul but de me provoquer.
Je tournais les yeux vers le ciel. Cette fois-ci j’étais pris dans mon propre piège. Mon corps ne semblait presque plus résister au degré qu’il y avait sous l’eau. Je tremblais légèrement, ayant toujours autant froid. Sans aucune gêne, elle commençait sa toilette tranquillement. Quant à moi, je tentais toujours de dégager mes pattes des profondeurs. Après un moment de combat, je réussi à en retirer une seule. Sur le coup, je poussais un léger souffle d’apaisement. Assez discrète pour ne pas me faire voir. Ce serait trop beau, pour elle, de me voir revenir sur la berge, en vie, seul. Je souhaitais encore la voir tourner en rond devant moi, continuant d’entamer ses menaces ne faisant pas de moi indifférent. Pour détourner le sujet ou le moindre doute, je répondais à ces paroles.
« Je dois avouer que je suis tombé dans mon propre piège. C'est clair ! Vous êtes bien trop forte et bien trop intelligente pour moi. Seulement, je doute que vous puissiez me mettre à vos pattes, les suppliant de me laisser en vie, jeune louve. », enchéris-je.
L’unique œil se trouvant sur mon visage la fixait. Une fois la patte retirée des crocs infernaux des profondeurs, je la reposais un peu plus devant moi, tâtant d’abord le chemin. On ne pouvait rien voir à travers ce liquide affreusement repoussant. Lorsque je sentais une petite place dure, comme de la pierre, je la reposais. L’eau cachait mes épaules, suffisamment pour ne rien se laisser voir à l’œil. Cette fois-ci, je tentais de faire pareil avec une autre. Je n’étais pas le grand loup musclé sur ces terres. Je l’admettais. Mais la faiblesse était seulement dans la tête. Le reste – ma volonté par exemple – faisait tout le travail à ma place. Je voulais sortir de là vivant, alors je sortais d’ici vivant, en chair et en os. |
| En savoir plus | Mer 22 Oct - 1:24 | |
| Est-il bouche bé mentalement ? Peut-être. - Je dois avouer que je suis tombé dans mon propre piège. C'est clair ! Vous êtes bien trop forte et bien trop intelligente pour moi. Seulement, je doute que vous puissiez me mettre à vos pattes, les suppliant de me laisser en vie, jeune louve. Trop forte et intelligente pour lui, ça c'est sûr. Par contre il est un peu trop modeste à mon goût... Ah et puis se mettre à mes pattes, c'est ridicule puisque qu'il est bloquée dans la boue de toute manière. Au pire, un tas de fourrure de moins ou de plus, aucune différence. Ça fera une bouche de moins à nourrir au Esobek. Devrai-je l'aider rien que pour lui donner tort ? Ça serais une bonne idée. Avant, je me passe quelques coups de langues sous le ventre, mais bien vite je me rend compte que j'ai pris un peu de poids. Comment ? Je ne me nourri presque pas ces temps ci ! J'espère que je n'attend pas de petits... Passons et occupons nous de l'autre tas de poil ! - Tu as toujours besoin d'aide ? Enfaite, je vais peut-être me moquer de lui, comme je le fait si bien avec tout le monde. |
| En savoir plus Messages : 8611
Points : 5
Âge Personnage : 6 mois
Rang : Apprenti
Niveau Rang : Bleu
Maladie :
Blessure :
Détails blessures : Pas de Blessure
Détails maladie : Pas de Symptôme
Bonus Force : +0
Bonus Agilité : +0
Bonus Endurance : +0
Bonus score de chasse : Score de chasse : +0
Nombre de lancers quotidien : Nombre de Chasse : +0
Bonus Santé : Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres : BONUS COMBAT
(Trait de faction)
– Réduit la gravité des Blessures reçues
– Augmente la gravité des Blessures de l'adversaire
BONUS CHASSE
(Trait de faction)
– 2 proies au lieu d'une seule lors d'un 18 au dé
– 1 Lancer de dé de chasse supplémentaire
– +3 aux résultats du dé de chasse
Compétence d'élite :
| | En savoir plus Messages : 4652
Points : 74
Âge Personnage : 4 ans
Rang : Alpha
Niveau Rang : //
Maladie :
Blessure :
Détails blessures : Pas de Blessure
Détails maladie : Pas de Symptôme
Bonus Force : +4
Bonus Agilité : +4
Bonus Endurance : +4
Bonus score de chasse : Score de chasse : +8
Nombre de lancers quotidien : Nombre de Chasse : 6
Bonus Santé : Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres : BONUS COMBAT
(Trait de faction)
– Réduit la gravité des Blessures reçues
– Augmente la gravité des Blessures de l'adversaire
BONUS CHASSE
(Trait de faction)
– 2 proies au lieu d'une seule lors d'un 18 au dé
– 1 Lancer de dé de chasse supplémentaire
– +3 aux résultats du dé de chasse
Compétence d'élite :
| | | | « This is my kingdome » || Feat Kora. | |
|
|
|