Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 

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 On bouffe tout ! CHASSE SOLO.

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Ven 3 Oct - 11:21

Je lance le dé avant de commencer. °°
Destin

Fiche de personnage
force:
On bouffe tout ! CHASSE SOLO. Qkci100/100On bouffe tout ! CHASSE SOLO. Qkci  (100/100)
agilité:
On bouffe tout ! CHASSE SOLO. Qkci100/100On bouffe tout ! CHASSE SOLO. Qkci  (100/100)
endurance:
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Ven 3 Oct - 11:21

Le membre 'Oilossë' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé de Pillage' : 12
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Ven 3 Oct - 11:36

Force : 22
Agilité : 25
Endurance : 26

J’ai très mal aux pattes. La chasse de tout à l’heure m’a mise dans des états pas possibles. Cet imbécile ne voulait pas se laisser faire. J’avais pourtant mis toutes mes forces. Mais peut-être valait-il mieux que je m’y prenne le matin, étant donné que je n’ai pratiquement pas dormi de la nuit. J’ai passé ma journée et ma nuit à garder les frontières en tant que sentinelle. Je m’ennuie avec ce grade, je n’y sens aucune bonne raison d’y rester. De plus, je risque ma peau à chaque fois. Je me sens moins bien que lorsque je passais apprentie. D’ailleurs, je venais de terminer mon entraînement quelques mois avant seulement. Je viens d’avoir deux ans. Je suis fière d’avoir enfin pu trouver cette jeunesse que j’avais autrefois étant petite, que j’ai maintenant étant plus vieille. Vous ne comprenez pas ? Laissez tomber. Je ne sais pas m’exprimer. Mais le plus important dans tout ça c’est ce que je veux faire. J’ai toujours voulu être sentinelle … Cependant maintenant que je le suis, je regrette. Je demanderai avec cet air hypocrite à Empress. Comme ça, je pourrai changer de grade. Et puis même si je ne l’aime pas, je ferai semblant. Comme d’autres le font avec moi.
Je m’élance. Loin des miens, je atèle de presser le pas pour rejoindre sans plus attendre le village des Hommes. J’ai faim, très faim ! J’ai ramené le jeune cervidé au clan, mais je compte bien avoir ma tasse de thé moi aussi. Je m’élance donc, dans les grandes plaines sauvages. Personne ne se présente sur mon chemin. Tant mieux. Je n’ai pas envie de les voir. J’aperçois au loin quelques habitations … Abandonnées, ou habitées ? La question se pose, mais la réponse ne tarda pas. En effet, je vis de gros tas de fer se déplacer sur quatre ronds, je ne sais pas ce que c’est. Je m’arrête à bonne distance. Je plaque les oreilles en arrière, en entendant tous ces bruits. Je pars sur le côté. J’aperçois des clôtures métalliques, certaines en bois, des caisses … Des clôtures ! Lorsque j’étais venue ici il y a longtemps de cela, j’avais pu apercevoir quelques dizaines de veaux et de veaux adultes dans cet enclos. Je m’approche à toute vitesse. Mais je m’aperçois qu’il y a de grands animaux fins et longs sur pattes qui rôdent. Je me cache sous une caisse assez haute en m’y faufilant rapidement. Je le regarde passer à travers les petits trous de la caisse. Une fois que je n’entends plus rien, je m’attelai à faire mon petit tour du propriétaire. Je devais néanmoins faire très vite. J’arrivais à voir des plumes dans tous les sens, des sabots et des becs. Des pattes, mais aussi des oreilles. J’arrive à repérer un troupeau de bœufs assez bien gardé. Mais près de moi, je peux voir un bon nombre de poulets. Je m’empresse de sauter par-dessus la barrière, mais je n’y arrive pas. J’essaye de m’accrocher à ces parois assez solides. Je la fais tomber. Un fracas assourdissant retenti. Je m’enfuis. Des Hommes arrivent à voir ce qui s’était passé. Je retourne sous la caisse, le cœur battant à tout rompre. Les Hommes cavalent pour ramener les oiseaux au long cou dans le tas. Mais certains s’en vont. Il y en a trop. Je m’empresse d’aller sur une oie qui s’enfuie, loin de tout le monde. On ne peut pas me voir (c’est du moins ce que je réussis à en déduire). Je me dépêche de lui donner un coup de croc sec dans le cou. Elle s’écroule. Je la tiens fermement dans ma gueule et j’accoure loin de tout, dans la forêt. Je réussis à la cacher. Je reviens à la charge ! Cette fois-ci, il me restait à voler quelques dizaines d’oiseaux, et le tour sera bien réussi ! Encore faut-il que les Hommes ne me repèrent pas. J’accoure pour me cacher sous la caisse en plastique bleu. Je vois des oies dans l’enclos, la porte a été remise. Je ne sais pas comment faire. Quelques Hommes sont par-ci par-là, mais ils sont bien trop occupés à jouer aux cartes ou à se raconter des blagues. Mais certains guettent quand même. Je saute par-dessus la porte, sans bruit. J’arrive enfin à passer par-dessus ! C’était une missions suicide. Face à toutes ses oies qui criaient dans tous les sens, je ne sais plus quoi faire. J’en tue quelques unes, mais ça attire la foule. Les oies me menacent, je m’empare de celles tuées quelques secondes avant. Les Hommes arrivent. Je prends mon butin et je m’enfuis les pattes au cou. La porte réussis à céder sous le poids des oies qui voulaient ma peau. Je m’échappe. Les oies aussi. Mais les Hommes me rattrapent, je fais tout pour accélérer … J’en ai une qui tombe. Les plumes tracent ma trajectoire … Je suis faite ! Mais les oies qui s’étaient échappées commencent à repartir dans tous les sens. Les Hommes rebroussent chemin. Ils sont bien trop attachés à leurs bêtes ! Pensais-je. Je réussis à rejoindre la première oie que j’ai tuée. Je cache les autres, et je vais récupérer la dernière que j’avais laissé tomber en pleine foulée. Je fais le compte et j’en déduis que la chasse était bonne. Au total, j’ai réussi à tuer cinq oies. Je prends les proies une à une et je les ramène au camp, parfois j’en prenais deux ou trois dans la gueule. Ça se tasse bien ces trucs-là.
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