Nymeria, a lone wolf ...
| NOM - Nymeria AGE - Trois ans SEXE - Femelle MEUTE - Solitaire RANG - Aucun AUTRES INFORMATIONS - Rien
JAUGE - Force : 5 Agilité : 10 Endurance : 5 |
CARACTÈRE - Louveteau, Nymeria faisait preuve de beaucoup de curiosité, elle souhaitait tout savoir, tout connaître. Il était difficile de la garder en place et, plus d'une fois elle s'est mit dans de sacré pétrin, quoique, cela ne change pas trop d'aujourd'hui, enfin … La louve a tout de même changé et grandit depuis. Plus calme, posé et réfléchit, elle fonce moins qu'avant et est plus prudente lorsqu'elle s'aventure quelque part. A force de crapahuter de partout, elle a développé une belle agilité qui lui permet d'être plus efficace dans certaine tâche. Après tout, lorsqu'on ne possède pas une grande force, autant améliorer une autre capacité comme celle de l'agilité qui lui permet, après tout, de sauver sa peau. Elle n'aime pas spécialement se battre mais, si il le faut, elle donnera tout ce qu'elle a pour se défendre, elle ou un loup de sa famille. Attentive, elle peut rester plusieurs minutes tapis dans un coin sans bouger afin de guetter un quelconque danger ou une proie avant de sortir. Chasseuse, elle n'est pas la meilleure mais, elle s'entraîne durement pour s'améliorer dans cette « discipline » afin d'aider au mieux les autres de son groupe.
Parfois solitaire, il lui arrive de partir quelques jours, seule. Pour quelle raison ? Probablement un besoin de solitude, d'indépendance et, de recherche d'elle-même. Il n'est parfois pas évident de savoir qui on veut être et ce qu'on veut faire quand on doit constamment s'occuper des autres pour s'assurer de leur survie, de devoir écouter ce qu'on nous dit, obéir. Car oui, si louveteau, Nymeria n'écoutait rien à ce qu'on lui disait, désormais, elle fait preuve de sagesse et accueil sans broncher les conseils et réprimandes qu'on lui fait, toutefois, même si elle est du genre à s'écraser face aux plus vieux de son groupe, elle ne l'est guère devant les autres loups qu'elle croise.
Méfiante, elle ne se laisse pas approcher si facilement. Si elle peut se montrer menaçante, elle fera malgré tout en sorte de ne pas créer de conflit entre elle et celui qui se trouvera devant elle. Entre autre, elle n'est pas des plus amical avec ceux qu'elle ne connaît pas. Têtu aussi, elle n'aime pas avoir tord mais, face à sa famille, elle baissera les oreilles mais, face à d'autres loups, par contre, elle ne tient pas forcément sa langue et déteste qu'on lui tienne tête.
En bref, c'est une brave louve, qui aime aider sa meute, par contre les autres, ce n'est même pas la peine, elle risque de vous accueillir à crocs déployés.
PHYSIQUE - Nymeria n'est pas aussi grande que ses parents, alors que son père dépasse les quatre vingt-cinq centimètres au garrot, sa mère elle, touche les quatre vingt centimètres. Concernant notre jeune louve, elle atteint seulement les soixante quinze centimètres au garrot. Étrange, ou peut-être pas, après tout, la nourriture n'a jamais été chose facile à avoir mais, au moins, sa taille lui a permis de gagner rapidement en agilité. Toutefois, si elle est plus petite, elle n'est pas aussi robuste que son père ou sa mère, cela ne l'a encore jamais handicapé, étant donné qu'elle a toujours su esquiver les démonstrations de force ou les conflits quelconques. Son pelage est grisâtre sur le dessus et forme un masque sur sa tête. Ses pattes ainsi que le dessous de son ventre est blanc, reprenant ainsi le pelage de sa génitrice, toutefois, elle possède les yeux ambrés de son père. Si ses yeux sont perçant et lui permettent de voir loin, son pelage, quant à lui, est un très bon camouflage, surtout pendant les chutes de cendres. Son pelage n'est pas des plus touffus mais, lui permet tout de même de se tenir un peu au chaud lors des saisons froides, quoiqu'elle a plutôt intérêt à se trouver un abris malgré tout. Le pelage de son coup y est toutefois épais, lui procurant ainsi une meilleure protection en cas de morsure.
HISTOIRE - Dans la forêt charbonneuse, au fond d'une tanière creusé à la hâte, une louve maigre, au ventre toutefois bien arrondit se trouvait là, allongé, son poil grisâtre mouillé à cause de la pluie qui s'abattait sur les terres à l'extérieur. A ses côtés, un loup, plus massif qu'elle ou, du moins, c'est ce qu'on aurait pu croire. Sous son épaisse fourrure sombre et humide se cache un corps bien maigre. La famine a frappé ce couple, malgré tous les efforts du mâle pour trouver de quoi nourrir ce qu'il considérait comme sa meute. Bien souvent, il laissait sa part à sa compagne, celle-ci étant pleine et, c'est d'ailleurs en ce jour de pluie, une de ces rares et bienveillante Larmes du Ciel, que la louve était en train de mettre bas. Malgré que son compagnon se soit sacrifié pendant plusieurs jours afin que la louve ait la force nécessaire de mettre au monde leur progéniture, celle-ci eu bien du mal et, cela dura plus d'une heure. Fort heureusement, la louve grise n'avait que deux petits en elle mais, ce fut avec une grande tristesse que le couple accueillit non pas deux louveteaux couinant, mais un seul. Une frêle petit femelle, respirant et émettant de petits couinements et, à ses côtés, ce qui aurait dû être son frère. Plus frêle encore que sa sœur, le louveteau était mort né. Malgré cette perte, le couple ne perdirent pas espoirs et, afin d'être sûr de pouvoir nourrir au mieux le louveteau restant, la louve se repaîtra de son petit mort né. Un acte cruel pour un être humain mais, un acte de survie pour ces canidés, surtout en ces temps difficiles …
La famille restèrent cloître plusieurs jours dans cette tanière, seul le mâle sortait afin de chasser et, ramener ce qu'il pouvait pour sa compagne, cette dernière n'étant pas au meilleur de sa forme, après tout, cela était éprouvant de s'occuper d'un nouveau né, de devoir le nourrir, veiller à ce que rien ne l'atteigne, ni le froid, ni les hommes, ni un quelconque autres prédateurs. Ne dormant que très peu, le mâle veillant souvent la nuit, laissant sa compagne et sa progéniture se reposer. Il ne souhaitait pas avoir de mauvaise surprise alors, il préférait être éveillé le plus possible.
Les premiers temps de vie du louveteau se passa bien, grâce à la protection de ses deux parents. Désormais, les yeux de la petite louve s'ouvrait, des yeux similaire à ceux de son géniteur. Remplit de curiosité, Nymeria, ainsi elle fut nommée, voulait constamment partir à l'aventure et, ce fut avec non sans mal, que ses parents durent la tenir éloigné de tout danger car, il faut le dire, Nymeria était plutôt forte pour s'attirer les ennuies. Sa curiosité n'avait aucune limite, elle voulait tout connaître, tout voir de ses propres yeux de jeune louveteau. Cela devenait de plus en plus éprouvant pour le couple de veiller sur cette pile électrique mais, lorsqu'elle cessa de se nourrir du lait de sa mère, celle-ci pu reprendre ses activités et partir chasser à son tour, tandis qu'elle laissait la garde de sa progéniture à son compagnon. Si il était parfois dur avec la jeune louve, il n'en était pas moins fou d'elle. Son bébé qui avait survécu malgré les difficultés, probablement sa seule descendance. Il veillait sur elle, la suivait comme son ombre en la laissant faire ce qu'elle souhaitait, tant qu'elle ne franchissait pas les limites qu'il lui avait donné.
Un an après la naissance de Nymeria, la petite famille avait rejoins un petit groupe de loup qui passait près de leur tanière. Les hommes devenaient de plus en plus gênant et, survivre ainsi devenait bien trop difficile. Ne souhaitant pas perdre leur petit, ils préférèrent rejoindre la sécurité d'un petit groupe afin de mieux pouvoir se défendre.
La vie devint un peu plus facile pour la famille depuis qu'ils avaient rejoins ce groupe de loup solitaire, favorisant l'alimentation pour les louveteaux ainsi que leur sécurité. Ils ne regrettaient pas leur choix, puis, Nymeria était désormais beaucoup plus surveillé qu'avant et recadré. Heureusement, avec le temps, la jeune louve s'était assagie, il faut dire qu'elle avait vu des choses qui l'avait calmé. Un jour, alors qu'elle était partie en exploration avec un autre jeune loup avec qui elle traînait souvent, ils ont approchés d'un peu trop près les limites qui les séparé des hommes et, sans savoir quand, ni comment, des hommes les avaient encerclés. Poils hérissés, dos ronds, babines retroussés, les deux jeunes loups avaient essayés de se montrer aussi menaçant que possible mais, face aux armes des hommes, ils ne pouvaient rien. Tentant de fuir, l'agilité que Nymeria avait acquis depuis qu'elle pouvait sortir de sa tanière, lui permis de fuir mais, malheureusement, ce ne fut pas le cas de l'autre. Un hurlement retenti, lui glaçant alors le sang. Elle l'avait reconnu, elle avait compris alors, à ce moment-là que, plus jamais elle ne le reverrait. C'est le cœur lourd qu'elle retourna auprès de ses parents, la queue basse, les oreilles baissés. Sa mère voulu savoir ce qui attristé autant sa fille mais, Nymeria refusait de parler, elle n'y arrivait pas, elle s'en voulait, après tout, c'était son idée, d'aller là bas … Pendant plusieurs jours elle mangea à peine, restait dans son coin. Dans la petite meute, ils avaient eu vent de ce qu'ils s'étaient passés. Beaucoup la regardait désormais d'un air mauvais, d'autres avaient pitiés d'elle et, certains encore, compatissait, pour eux, ce n'était guère de sa faute, l'autre était aussi fautif. Ainsi, Nymeria commença à se calmer …
Le temps passe, devenant plus difficile à chaque fois. Des pertes, des départs, des abandons … Le groupe qui comptait autrefois une dizaine de loups n'étaient plus qu'une poignée désormais, on pouvait les comptes sur les doigts d'une patte. Nymeria aidait comme elle le pouvait mais, si son agilité était incroyable, sa force et son endurance, quant à elles, restaient encore à désiré, toutefois, afin d'aider au mieux sa famille, elle double ses efforts et cela, malgré les obstacles qui s'impose devant son chemin ...
Code © N3m0