Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 Coincée [Entrainement solo]

Isanagi
Vice de l'Amazone
Vice de l'Amazone

Fiche de personnage
force:
Coincée [Entrainement solo] Qkci38/100Coincée [Entrainement solo] Qkci  (38/100)
agilité:
Coincée [Entrainement solo] Qkci41/100Coincée [Entrainement solo] Qkci  (41/100)
endurance:
Coincée [Entrainement solo] Qkci33/100Coincée [Entrainement solo] Qkci  (33/100)
Isanagi
En savoir plus
http://monsterhunter.forumactif.com/
Dim 5 Mar - 0:08




Force : 21
Agilité : 23
Endurance : 25

Coincée [Entrainement solo]

J'avais besoin d'entrainement. Il fallait que sois plus endurante, plus rapide, plus forte, plus à même de soumettre ces sous races de loups. Pour réaliser cet entrainement, j'avais choisie un endroit de mauvaise réputation afin que personne ne vienne m'y chercher. Cet endroit se nommait l'abbaye. Lorsque que j'étais arrivée sur les lieux, j'avais pu remarquer, en même temps qui aurait pût manqué quelque chose d'aussi gros à part un aveugle ?, une gigantesque bâtisse de bipède. La tanière était fait dans une pierre froide et dure. Malgré quelques endroits effondrés, l'abbaye était encore debout et les trous, plus ou moins grand, ne semblaient pas la gêner. Une aura sombre et inquiétante semblait sortir de cet abbaye et mes instincts détectaient du danger partout, comme s'ils commençaient à devenir fous. Bien malgré moi, je poussa un léger grondement en montrant mes crocs, ma fourrure se hérissant quelque peu.
De loin, j'humais l'air afin de ressentir ou non la présence de bipède ou d'un animal quelconque. A part quelque rats, il ne semblait rien y avoir dans ce bâtiment. Je tenta de m'engouffrer à l'intérieur en poussant un grand morceau de bois. Celui ci, étonnamment lourd, ne bougea pas d'un pouce. Je poussa un petit grognement de surprise et poussa plus fort. Le bout de bois bougea à peine, mais suffisamment pour que je puisse rapidement me glisser à l'intérieur. Malgré les nombreux trous qui perçaient le plafond, la tanière était très sombre et même avec a vision nocturne je mis une petite minute afin d'y voir clairement. Plusieurs rangées de longs bouts de bois, des bancs, étaient disposés, orientés vers une chose non identifiable. De nombreux débris venant du plafond l'avait recouvert.
Mais peu importait. J'étais venue ici pour m'entrainer, pas pour visiter et réparer. Deux longs couloirs se situaient à ma droite et à ma gauche. Celui de droite était complètement effondré mais j'aperçus quelques petits trous dans les débris. Parfait pour un entrainement. Je me dirigeas donc vers le couloir de droite et m'engouffra très difficilement dans l'un des petits trous. A partir de cet endroit, je tenta de repérer un endroit dans lequel je pourrais me faufiler. J'en remarquas un. Près de moi, entre de longues poutres particulièrement pointue, il y avait un petit espace dans lequel je pourrais me faufiler. Je tentas de me redresser sur mon débris en pierre qui tangua dangereusement mais finit par se stabiliser. Six poutres me barraient le chemin. L'une en diagonale vers moi, deux verticales pointes vers le bas, une diagonale du haut vers le bas et deux dans mon dos, pointés vers moi qui ne m'avaient pas gênée en entrant mai qui désormais me bloquait la sortie. Je tentas de me plaquer au sol et de ramper en passant par dessus les rampes mais ma masse était trop imposante pour passer sans que les poutres me laissent deux longues et profondes estafilades. Je recula quelque peu machinalement et sentit l'une des poutres dans mon dos me transpercer quelques peu le dos. Je grognas. L'espace était trop petit pour me retourner et je ne pus donc regarder les poutres qui perçaient très légèrement ma peau. Il y avait bien un petit espace pour passer mais il était minuscule et je n'étais pas sur de passer. Mais je tentas malgré tout. Me plaquant contre le sol et le mur de gauche, je rampas. Je frôlas l'une des pointes verticales mais c'était son côté et non sa pointe que je touchais.
Je parvins finalement à un espace encore plus petit que précédemment. Devant moi se présentai un couloir long et étroit, rempli de débris coupants et parfois obstrué de gros caillasses. L'endroit étant trop bas pour que je me redresse, je dus rester baissée et continuer à ramper. Mon ventre se coupait contre des débris en verre et diverses autres débris. Pareilles pour mes quatre pattes et le haut de mon crane. Survint le premier obstacle. Une assez imposant monticule de gros morceaux de roche se trouvait devant. Je tentais de les pousser mais ma force était affaiblie à quatre pattes. Alors, avec mes pattes avant je tenta de marteler le monticule mais celles ci était trop compressés contre moi et n'arrivaient pas à atteindre la roche. Alors je continua à ramper jusqu'à ce que ma tête soit contre la roche. Et je poussa, poussa du plus fort que je pus en continuant de rampant. Le monticule s'ébranla mais resta solidement campé tandis que je poussais de plus en plus fort. Soudainement, le monticule s'effondra sur moi. Je poussa un cri de douleur mêlé à surprise. Couverte de gravas, mes membres douloureux et commençant à s'ankyloser, je continua tout de même à avancer. Après avoir rampé encore pendant ce qui me sembla des heures, je tombas sur un autre monticule de pierre. J'utilisais la même technique que tout à l'heure et les pierres me tombèrent lourdement dessus. L'une d'elle, particulièrement grosse, me tomba sur la tête et ce fut le noir.
Je ne sais pas combien de temps j'étais restée assommée mais lorsque je me réveillas, j'avais un mal de crane affreux et tous mes membres étaient courbaturés et ankylosés. Si je continuais comme ça, j'allais dépérir. La soif et la faim commençait déjà à me gagner. Je continuas de ramper et retrouve une nouvelle fois des poutres. Deux venaient d'en bas et montaient mais c'était tout. Je tentas de passer entre mais elles étaient trop rapprochées. Le tunnel s'étant encore tassé, je n'avais plus la place sur les côtés. Plus le choix : j'allais devoir ronger le bois. Résignée, j'approchais ma gueule de la poutre et commença à mâchonner le bois de droite. Cela mit longtemps et à la fin, je ne sentais même plus mes crocs mais le bout de bous était enfin cassé. Je rampa vers lui, me tassant et tenta de passer. Mon corps fut broyée entre le bout de bois et le mur mais je réussis à passer. Au loin, j'aperçus une lueur et des odeurs de frais me parvinrent. Rassurée, je m'y dirigeas quand soudain, le souffle d'une explosion souffla tout. Je sentis de très nombreux débris me tomber dessus et, une nouvelle fois, ce fut le noir.
Lorsque je me réveillais, j'étais ensevelie sous les débris. Ma gueule était toute pâteuse et mon ventre poussait d'horribles grondements. L'air commençait à manquer. Je compris alors que, si je ne trouvais pas très vite un endroit pour sortir d'ici, je ne survivrais pas très longtemps. J'avais beau gratter et mettre des coups de pattes dans tout les sens, rien n'y faisait : j'étais bloquée. Une nouvelle explosion se fit entendre et, une nouvelle fois, le souffle chamboula tout mais cette fois je ne me fis pas assommer. Je sentis le poids sur mon corps diminuer considérablement. La sortie était à portée de patte. A l'aide d'un effort sur-loup, je parvins à me relever et je tentas de m'ébrouer. La lumière parvint très faiblement mais elle était là. Je poussas de toutes mes forces et réussis à me débarrasser de la plupart des gravats sur mon dos. Utilisant les dernières force qui me restait, je m'extirpas des tunnels et m'écroulais sur le côté. La lumière me brula sauvagement les yeux à cause de tout ce temps passé dans l'obscurité. !après un long moment, je me leva tant bien que mal et entreprit de rentrer à ma tanière. Tant pis pour l'entrainement, ce que j'avais eu était bien pire qu'un entrainement.

© REIRA / HELYA DE LIBRE GRAPH

 Coincée [Entrainement solo]


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