Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Le soleil était au point le plus haut dans le ciel, il devait être approximativement la moitié de la journée. La chaleur en devenait presque insupportable. Mais Snao avait décidé de partir a la découverte de ces quelques lieux qu'il n'avait encore jamais foulé. Il profitait du doux vent qui soufflait dans son pelage tricolore, essayant d'oublier la soleil qui le fusillait de ses rayons. Chacun de ses pas était lèger, bien qu'on pourrait de temps à autre le voir divaguer. Il avait vraiment soif, et les coins d'eau était vraiment rare. En traversant le champ de l'ancienne fête forraine, il traversait les nombreux débris métallique laissé à l'abandon. Les humains avaient toujours été bon pour construire, mais leur folies des grandeurs aura fini par retomber, comme a peu près tout dans ce monde finalement. Le décors apocalyptique de l'endroit en aurait effrayé des jeunes enfants humains, mais dorénavant c'était le décors de tout endroit, en devenant presque normal. Au détour d'une nacelle écrasé, a l'abri dans un trou, sous un dôme de métal formé par quelques nacelles en morceaux, se trouvait une petite flaque d'eau. Il n'en fallut pas vraiment plus pour que le solitaire s'engage et s'y abreuve. Qu'importe le goût de l'eau, il l'a renifla avant de laper cette dernière, essayant de ne pas tomber malade sans raisons. Se désaltérant, il se redressa pour sortir de ce dôme de métal, observant les alentours. Il avait senti quelque chose. L'odeur d'un loup, seul certainement, mais il n'arrivait pas à discerner la provenance pour le moment. Il n'était pas tout proche, Snao décida donc de grimper sur une nacelle métallique avant de monter sur le reste de la ticketterie en miettes, prenant ainsi de la hauteur. Observant les alentours, il remarqua une louve au loin, elle marchait seule. Le solitaire pris une seconde de réflexion, puis se décida à se faire remarquer. Se léchant les babines, il dressa la tête vers le ciel et poussa un hurlement. Son chant à la lune était doux et uniforme, sans grand défauts. C'était bien l'une des rares choses dont Snao pouvait se vanter, il avait eu depuis sa naissance une voix agréable, et il appris à s'en servir. Son chant portait assez loin, et elle n'aurait eu d'autre choix que de l'entendre. Le ton de son hurlement n'était pas agressif, ressemblant bien plus à celui d'un rassemblement que d'une mise en garde. En terminant de chanter, il rebaissa son regard sur la louve au loin. Elle lui semblait un peu flou, la chaleur qui frappait le sol semblait emmètre des effets visuels néfastes pour avoir une bonne vision. Les oreilles dressées et le museau bien droit, il profitait de sa hauteur pour adopter une attitude fière. Cela semblait lui être naturel, mais il n'avait pas le physique d'un loup dominant, la faim y étant pour quelque chose.
Ce qu'on rencontre dans la vie est la destinée. La façon dont on la rencontre est l'effort personnel.
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Le soleil... la chaleur... une vraie plaie pour une louve au pelage si dense que le mien. Je passe le tiers de mon temps à chercher de l'eau. De l'eau, encore de l'eau. Et quand je ne meurs pas de faim, je parviens de temps en temps à trouver un peu de liquide croupie, miraculeusement préservé dans des recoins inimaginables. Quitte à choisir, je crois que je préférais les hivers impitoyables. Le manque de nourriture ce fait sentir, serte, mais on ne crève pas de soif au moins. C'est déjà ça de pris. Alors ma fois, je dilapide mes forces à essayer d'en regagner et je cherche, fouille, explore en espérant que la chance tourne engin en ma faveur. C'est ce qu'on appel survivre coûte que coûte. Et je ne suis pas peut fière d'y parvenir seule. Ce n'est pas donné à tout le monde. Mais je reconnais que c'est tout de même chère payé... Actuellement, je ne peux pas dire que je vie des jours bien roses. Mes compteurs ne sont pas aux rouges, mais c'est bien par-ce que je n'ai pas peur de m'user les pattes à gagner mon pains. Mais je reste prudente... je garde un œil sur le ciel alors que je traverse une plaine vide. J'ai repérée une ancienne infrastructure humaine et compte aller m'abriter dans le coin afin de continuer mes recherches plus tranquillement. Je n'aime pas trop me faire harceler par les corbeaux qui sont particulièrement voraces ses derniers temps. Certainement occupé en ce moment, je n'ai pas vu l'ombre d'ailes noires aujourd'hui et ce n'est certainement pas moi qui vais m'en plaindre. Avec mon pelage blanc et ma silhouette solitaire, je ne manque pas d'attirer l’œil.
D'ailleurs, quand on parle du loup... un hurlement me signale que je suis justement repérée. J’immobilise mon trot et lève une patte pour écouter les émotions qui y sont retranscrites. C'est une jolie mélodie à laquelle j'ai droit et mes yeux ambrés ne manquent pas de chercher son destinataire. C'est un mâle, ça je le sais déjà. La suite, par contre, je l'ignore car je ne connais encore pas grand monde ici. J'ai réussi à rester... discrète. Du-coup j'hésite entre continuer mon chemin ou le rejoindre. Je le vois, il me fixe, perché sur de hauts bâtiments. Du premier coup d’œil, il n'a pas l'air très méchant, mais je ne me fie jamais aux apparences. Jamais. Pour ne pas trop montrer mon hésitation, je relance mon petit trot aérien tout en prenant le chemin qui mène à lui. Je me laisse bien attendre, faisant durer mon approche au maximum. Je renifle par-ci ou par là, je m’arrête observer ceci ou cela. Puis vient l'instant inévitable où ma route croisa la sienne, car j'avais décidée d'aller voir à qui j'avais à faire. Puis... ce loup portait l'odeur de l'eau, je la sentais d'ici. Je stoppa mon petit trot lancinant à quelques mètres seulement de lui et posa enfin mes yeux brillant sur lui, le détaillant sans vergogne. Malgré une posture plutôt fière, je gardais une attitude très prudente, restant éloigné de lui et clairement sur mes appuies, prête à agir aux moindres mouvement hostile.
La louve s'approchait lentement du solitaire. Elle avait l'air seule, ne portant aucune autre odeur de loup sur elle. Tout en la fixant, elle qui semblait aussi accabler par la chaleur, il l'écoutait. "Tu a arrêté mon chemin. Que me veut tu ?" Snao descend calmement de la structure en miette, se placant du mieux qu'il puisse à l'ombre grâce aux débris environnants. Il ne la quittait pas du regard cependant. "J'ai trouvé de l'eau. Alors plutôt que la laisser s'envoler, je me suis dis qu'il serait bon partager" Partager avec une inconnue ? Peu pour Snao. Non, tout ce qu'il voulait c'est des informations. Mais bon, mentir pour paraître gentil, c'est un bon moyen. "Et puis je suis nouveau par ici, tu pourrais peut-être m'aider en retour" Evidemment, c'est ce que voulait le solitaire, en priorité. Mais une alliée de plus ... C'est ce que cherche Snao, des alliés. Il en a toujours eu besoin et en aura toujours besoin, c'est son mode de vie, il n'est pas de ces loups solitaires. Même si il vie seul, il préfère avoir des alliés, partout et tout le temps. Il en trouverait sûrement en retournant sur ses pas, mais son honneur l'en empêche pour le moment. De profil face à la louve, il indiquait les débris de nacelle qui abritait la petite flaque. Snao s'était déjà désaltéré, elle n'était plus aussi petite qu'avant, maintenant elle l'était encore plus. Sans la lacher du regard, les oreilles dressées et le museau droit, l'allure fier, il restait sur ses gardes face à cette inconnue. Mais cela ne l'empêche pas pour autant de paraître amicale dans ses mouvements et ses paroles, possèdent un certain calme.
Ce qu'on rencontre dans la vie est la destinée. La façon dont on la rencontre est l'effort personnel.
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De l'eau ? Ça oui, je l'avais déjà compris. Je leva mon museau noir et huma l'air, puis sans prévenir, ni même lui répondre, je bondis à coté de lui, le contourna et entra dans la petite bulle de plastique où se trouvait le liquide tant recherché. Tout en gardant un œil sur lui, je lapa avec délicatesse l'onde trouble tout en ignorant le gout âpre et les petits morceaux de terre que j'avalais en même temps. Tant-pis, en ces temps durs, je ne pouvais pas faire la fine bouche. Je termina de lécher avec application le plastique sale, valorisant au maximum cette petite trouvaille, qui sait quand je retrouverais de quoi me désaltérer ? Je finis par secouer la tête en raclant ma langue sur mes dents afin de me débarrasser de la mousse et des cailloux que j'avais sur la langue. Ce n'est franchement pas agréable.
- Qu’attends-tu de moi ?
Lui demandais-je sans me retourner pour le regarder. Mes yeux étaient perdus dans le vague de l'horizon. J'allais devoir être ferme avec lui, il est important qu'il comprenne à qui il a à faire. Je me retourna donc vers lui et planta mes yeux intelligent et vif dans les siens. Il était plutôt noble pour son jeune âge. J'ignore quel était son but avec moi, mais je ne comptais pas me laisser asservir pour quelques gouttes d'eau.
- Mais sache que je ne t'es rien demandée, c'est gentil de ta part de partager ta trouvaille.
Je sauta à ses côtés, avançant dans sa direction tout en le fixant toujours avec intensité.
- Mais je ne te doit rien. Si je peux t'aider, je le ferrais peut-être, mais rien n'est garanti, car ça dépendra de ta demande et de mes envies.
Je me lécha le museau tout en redressant la tête, prenant une posture altière et noble. Je suis une louve de caractère et s'il a l'air sûr de lui, je le suis tout autant.
Sans même parler, elle alla directement récupèrer ce qu'il lui avait offert. Enfin, offert, ce n'était pas plus à lui qu'a elle. Snao n'y avait rien perdu, au contraire. "Qu’attends-tu de moi ? Mais sache que je ne t'es rien demandée, c'est gentil de ta part de partager ta trouvaille. Mais je ne te doit rien. Si je peux t'aider, je le ferrais peut-être, mais rien n'est garanti, car ça dépendra de ta demande et de mes envies." En discutant la jeune louve s'approchait du solitaire. Il n'y avait plus aucun doute, elle était solitaire, son odeur ne pouvait pas tromper Snao. Tout en l'écoutant et la regardant s'approcher, il jaugeais la louve blanche face à lui. Elle n'avait pas l'air plus dangereuse qu'un autre loup, mais elle gardait elle aussi une posture fière. La discussion ne serait pas facile, non, elle serait intéressante. Puisqu'elle semble aussi sûr d'elle, tout comme il peut l'être, c'est qu'il ne lui fait pas peur. "Je cherche des alliés, ou des amis, appelle ca comme tu veux." Autant être direct avec cette louve. Il ne savait pas ce que cela donnerait, mais il n'avait rien à perdre. Et tant qu'il n'a rien à perdre le jeune solitaire s'autorise à essayer différentes manières d'approcher les gens. Il analyse chacune de leur réaction et les notes dans un coin de sa tête, essayant de comprendre comment discuter avec ses différents partenaires. "Je n'ai besoin de rien, et je ne te demande rien en échange de cet eau, ou peut-être un peu de ton temps pour discuter ?" Discuter reste la meilleure solution pour se faire des connaissances, qui plus tard peuvent devenir des alliés. Snao n'avait pas grand choses à dire en revanche, il lui faudrait trouver rapidement ce qui pouvait intéresser la solitaire. Sans même attendre de refus ou de confirmation de sa part, il enchaînait la discussion. "Tu es solitaire aussi, je me trompe ?" Gardant une posture fière, il ne se montrait toujours pas agressif, voulant simplement démontrer qu'il n'était pas du genre à se laisser marcher dessus. Les faibles ne gagne jamais selon lui, et puisqu'il ne possède pas une force extraordinaire, il lui fallait au moins faire semblant. C'est ce qui lui a permis de vivre jusqu'à présent après tout.
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Alors qu'il me communiquait le fond de ses pensées, je détourna le regard afin de trouver un endroit ombragé, car le soleil tapait si fort, qu'il déformait la ligne d'horizon. Je me fis la remarque de sortir un peu plus tard la prochaine fois, à la fraîche. Si on peut encore appeler ça comme ça. Je me dégota donc un petit coin à l’abri du soleil, non loin de lui. Me collant contre la pierre un peu plus tempérée, je m’installa sur mon derrière en me léchant le museau. Ainsi, il voulait des alliées. - Des alliés... Dis-je en reposant mon regard lumineux et observateur sur lui. Je laissa quelques secondes défiler, alors que je l'observais sans broncher. Attentive au moindre détails. - Si tu compte te faire des amies, il va me falloir une peu plus de transparence. Car effectivement je suis une solitaire et ce n'est évidemment pas pour rien. J'ai tendance à croire que les gens préfèrent s'utiliser plutôt que de vraiment partager, d'où mon choix de situation. Je ne prends pas de grand risque à lui livrer ce type de détails, ça me semble plutôt risible et logique. Ma voie a pris une intonation presque autoritaire. Je reste pacifique, mais je n'en montre pas moins ma féroce volonté de ne pas me laisser berner par le premier venu. - Que compte tu faire de ces alliés si ton choix de vie est celui d'être solitaire ? Pourquoi ne pas tout simplement rentrer dans une meute ? La question: comptes-tu créer la tienne, me brûle les babines, mais je n'en dis rien. Après tout, ce genre de détails ne me regarde plus, car il n'est pas question pour moi d'opter pour ce genre de choix. Et encore moins en échange d'une petite flaque d'eau nauséabonde.
La louve prit place sur un rocher non loin, s'y asseyant. Elle n'avait donc aucune peur envers le solitaire, s'asseoir ainsi la rendait vulnérable à une attaque. Snao ne savait qu'en penser, l'écoutant simplement tout en réfléchissant. "Des alliés... Si tu compte te faire des amies, il va me falloir une peu plus de transparence. Car effectivement je suis une solitaire et ce n'est évidemment pas pour rien. J'ai tendance à croire que les gens préfèrent s'utiliser plutôt que de vraiment partager, d'où mon choix de situation. Que compte tu faire de ces alliés si ton choix de vie est celui d'être solitaire ? Pourquoi ne pas tout simplement rentrer dans une meute ?" Une meute, des alliés ... Est-ce que ca avait une diffèrence ? Snao n'y connaissait pas grand choses en fait, il avait une famille et des alliés avant, pas une meute ... Ne voulant pas montrer son air dubitatif, il s'approcha d'elle calmement, alors qu'elle était allé s'asseoir, tout en parlant, restant calme. "Même si ce n'était que de l'eau, j'ai déjà partager avec toi sans te connaître. Tous ne sont pas comme ceux que tu as pu connaître. Une meute, des alliés ... Au fond c'est la même chose. Une meute c'est un regroupement d'alliés ou tu n'es pas forcé d'aimer tout le monde et où l'Alpha te donne des ordres ... Si ce n'est que les ordres sont très facilement réalisable ou esquivable à n'en pas douter." Après tout, il ne savait pas vraiment, il se basait sur ce que lui avaient rapporté les loups de la ville, sur ce qu'il avait apprit au fil du temps. La louve semblait totalement contre le fait de rejoindre une meute, cela se sentait. Qu'importe, un allié est un allié, en meute ou solitaire. Il s'était approché d'elle, la reluquant du regard, jaugeant sa réaction à son approche, restant quand même à quelques pas.
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Alors qu'il m'exposait sa vision de la meute et des relations sociables qu'il entretenait de manière générale, je commençai à me lécher le bout d'une de mes pattes tout en le gardant savamment à l’œil. Elles étaient pleines de poussière et ça avait tendance à me cuire les coussinets. Je ne suis pas du style à me chouchouter physiquement. Mais je suis encore moins prédisposée à m’asseoir et à bavarder tranquillement alors que l'heure tourne. Autant donc m'occuper et valoriser mes minutes d’immobilité. - Hm... il y a de ça, en effet. Dis-je entre deux coups de langue. - Mais ce que tu oublie, c'est l'utilité de l'alpha. Il est justement là pour éviter que l’intérêt de chacun ne prenne le dessus sur le groupe et il protège l'équilibre d'une meute épuisée et affamée par ces temps très durs. Je l’observa se rapprocher de moi. Mon œil devient plus blanc, non par peur, mais par menasse. Mes pupilles se contractèrent et j'arrêta de me lécher la patte pour relever un regard dur sur lui. Je ne suis pas ouverte aux rapprochements physique et je lui fais clairement comprendre, en silence, qu'il va se faire mordre s'il continue d'empiéter sur mon espace de sécurité. - J'ai fait le choix de ne compter que sur moi-même, alors... comment pourrais tu compter sur moi ? L'ombrage de mon œil tourna à l'expression amusée, car je venais de lui poser une colle. C'était une question difficile que celle-là. Et j'avais hâte de voir comment il allait s'en sortir.
"Hm... il y a de ça, en effet. Mais ce que tu oublie, c'est l'utilité de l'alpha. Il est justement là pour éviter que l’intérêt de chacun ne prenne le dessus sur le groupe et il protège l'équilibre d'une meute épuisée et affamée par ces temps très durs. J'ai fait le choix de ne compter que sur moi-même, alors... comment pourrais tu compter sur moi ? Elle qui semblait détester les meutes, venait pourtant d'en dire de bonnes choses. Qu'importe, Snao n'était pas là pour étudier ses réactions face à la meute, la louve avait eu la réaction qu'il attendait, elle se méfiait de lui. Alors sans s'approcher plus près, il se mit à simplement tourner autour d'elle et de son cailloux, calme et observateur, s'amusant à noter chacune de ses réactions dans un coin de sa tête, gardant un air assez neutre et quelque peu mystérieux. "Si tu as à y gagner autant que moi a ce qu'on soit allié, je n'ai pas besoin de savoir si je peux compter sur toi." Il continuait son petit tour en la reluquant, calme. "Et j'imagine que même si tu ne compte que sur toi même, tu ne refuseras pas d'avoir de bonnes relations avec un autre loup ?" Le loup gris semblait sûr de lui. Il avait certainement moins peur d'elle qu'elle de lui, mais seulement parcequ'il aimait le danger. Si elle venait à l'être trop, il serait le premier à déguerpir. Il revint sur sa position initiale, continuant d'observer la louve, les oreilles dressées et le museau bien droit dans sa direction, l'air fier sans pour autant être hautain.
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