Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 La dernière étape

Connor
Souffle d'Espoir
Souffle d'Espoir

Fiche de personnage
force:
La dernière étape  Qkci21/100La dernière étape  Qkci  (21/100)
agilité:
La dernière étape  Qkci15/100La dernière étape  Qkci  (15/100)
endurance:
La dernière étape  Qkci19/100La dernière étape  Qkci  (19/100)
Connor
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Mar 13 Sep - 16:17

Kobalt a écrit:
Connor, petit Connor. Tu apprends vite ! Et tu possèdes aussi un nombre important de ressources. Pendant une de tes recherches de plantes, alors que tu en a amassé un bon paquet, un loup solitaire t'attaque !
Défend ta vie et ton butin en 700 mots minimum.



Je viens ici souvent, c’est un de mes lieux de prédilection pour trouver ce dont j’ai le plus besoin, des plantes plus rares les unes que les autres que je sais à présent toutes reconnaitre du premier coup d’oeil, je n’ai même plus besoin de la confirmation de mon père adoptif, Emarok, qui a à présent rejoint une autre meute que je ne connais pas. On dit que cette meute est l’alliance des mercenaires et des esobeks, groupes de loups à la dérive qui se sont unifiés pour former une meute forte. C’est bien si papa va les aider, c’est une bonne chose d’aider les gens. Et puis, si ils ont besoin d’un guérisseur je pourrai toujours aller proposer mes services chez eux. C’est vrai quoi. On ne sait jamais. J’aime bien proposer mes services, en fait, j’aime aider de manière générale, j’aime aider les gens, les soigner, les aider à vaincre leur douleur et surmonter leurs blessures. Mais après je ne peux pas faire tout le travail. La nature y est pour beaucoup. Je peux soigner la plupart des plaies que l’on me montre mais souvent il me faut quand même un petit coup de pouce du destin.

Bref ! Toujours est-il que je devais chercher à la blessure les plantes dont j’avais besoin. J’en avais vraiment trouvé une tonne, puisqu’ici, la chaleur permet aux plantes de prospérer : il ne fait pas assez chaud pour les faire mourir, mais pas assez froid pour les faire geler. C’était ici un endroit parfait, où on pouvait trouver mille et une chose. Alors moi, tu me connais, j’étais venu exprès ici pour cela. Je cherchais sans relâche, avec ma persévérance habituelle que je n’ai que pour ce qui concerne la guérison. Evidemment, je ne suis pas aussi patient pour les entraînements, les combats et tout le tintouin, au grand désespoir de Althéa. Mais je crois qu’elle m’aime comme cela quand même, après tout, c’est elle la guerrière de notre couple. Couple. C’est étrange ce mot. Ca ressemble à coupe, je ne trouve pas que ce soit très judicieux pour définir deux personnes qui s’aiment et qui veulent être ensemble jusqu’à la fin de leur vie. Non, je ne crois pas.
Je regardais ma besace. Ouais pas mal ! Je commençais à bien remplir mon sac, sac que j’avais d’ailleurs trouvé aux ruines du village des Hommes. Je ne suis pas très courageux, mais lorsqu’il s’agit de mon travail de guérisseur, je serai capable de tout risquer ! C’est étrange je trouve, d’être ainsi, de pouvoir faire des choses pour quelque chose ou pour une personne alors que normalement on ne serait pas capable de le faire. Je souris. Althéa. Elle était si belle, je n’arrivais pas à comprendre comment moi, orphelin, sans force ni rien, un grand gringalet, j’avais pu être capable d’attirer une telle louve. Mieux encore ! Elle était tombée amoureuse de moi. Je crois. Enfin. Normalement. Eh ! Je ne vais pas me mettre le doute tout seul quand même.

J’entendis soudain un craquement. Pendant ma réflexion intérieure, je n’avais pas entendu que quelqu’un se rapprochait discrètement de moi. C’était un loup, légèrement plus petit que moi alors que j’étais déjà l’un des Navnik le plus grand qu’il existe. Je ne le connais pas, il n’est donc pas Navnik, ni même ancien Esobek. Son odeur ne m’évoque rien : c’est un solitaire. En fait non, c’est un énorme solitaire. De largeur, il devait bien faire le double de moi. Au moins. Chacun de ses muscles se bandait furieusement alors qu’il approchait, me dévisageant de son regard carnassier. Je me mis à trembler. Jamais je n’avais eu à faire à une telle situation. Jamais je n’avais eu à me battre ni à affronter quelqu’un qui me veuille du mal : car oui, clairement, il ne voulait pas conter fleurette avec moi. Il s’approche d’un pas lent, aucune expression faciale, comme un bourreau qui avance vers sa victime. Trop effrayé pour bouger, je reste pantois, planté là, et si je n’avais pas de poils on aurait vu à quel point j’étais pâle. Soudain, il fondit sur moi et me percuta de plein fouet. Un sourire se dessina sur ses lèvres. C’était trop facile pour lui. Je ne savais pas comment faire. Je ne m’étais jamais battu, mais je me souvenais de ce que disais Althéa « Quand tu n’as aucune chance, détourne l’attention et fuis ». Fuir, Ok je sais faire. Mais détourne l’attention ? Elle veut que je dise quoi là ! « Oh un éléphant rooose !!! ». Je suis pas sûr que ça marcherait. Quoi que... Ca dépend pour qui. Il allait me plaquer au sol lorsque pouf, je glissais entre ses pattes et me relevait furtivement. Mais ce n’était pas assez comme distraction. Je savais alors comment faire : je devais jouer de mon physique chétif et de mes yeux implorant la clémence et débordant de gentillesse. Je pris alors (sans mal), le regard le plus effrayé que je pus. Puis, alors qu’il allait de nouveau se lancer sur moi, je fonçais sur sa patte et le mordit le plus fort que je pus. Il eut si mal qu’il hurla plus fort qu’un ours, et moi je partis si vite que je ne sentais plus le sol sous mes pattes. Je ne pensais pas être capable de ça. Oh que non ! J’étais un guérisseur ou presque, je savais que le loup ne pourra pas me suivre : je l’avais mordu pile poil à la jointure du tendon, il était certain que ce dernier avait sauté. Jamais il ne pourrait me rattraper. J’étais sauvé.

Mais alors plus jamais je ne ferais ça, jamais !!

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