Défis ~ Finwë [SOLO]

Ven 2 Sep - 23:59

AFF: The Musical

avec ///

Force: 15 - Agilité: 17 - Endurance: 14

Finwë avançait, seule dans la nuit. Elle commençait à s'habituer à sa nouvelle vie au sein de la meute, et maintenant elle savait qu'elle pouvait compter sur Kheryel pour la soutenir. Mais ce soir elle marchait seule. Perdue dans ses pensées, elle commença à fredonner sans s'en rendre compte:
«Jeune louve errant dans les dunes
Et hurlant seule au clair de lune
Sa voix prit un peu plus d'ampleur, passant du simple murmure à travers le vent à un ton plus clair et distinct.
- Suivant tous ces chemins sombres
Suivie par toute ces ombres
Jeune louve marchant sur ces terres
Que les Hommes il y a longtemps changèrent
Finwë ne savait pas d'où lui venait cette chanson. Elle sortait de son esprit par vagues, comme ses pensées. Elle soupira, avant de continuer:
-Ces terres où lorsque la neige fait place au printemps
Resurgissent alors tous les vestiges du temps
La voix de la jeune louve montait désormais haut dans le ciel nocturne.
- Vestiges d'une époque révolue il y a des années
Lorsque les Hommes, ces monstres, firent tout exploser
Car les Hommes, toujours, seront la source du Mal
Qu'ils soient seuls ou accompagnés d'un animal
Ils détruisent, brûlent, tuent, emprisonnent et sont immondes
Ne cessant de transgresser les lois ancestrales du monde
Finwë continua de chanter, de plus en plus fort, embarquée par la mélodie, transportée par l'histoire.
- Mais malgré tout le cycle de la vie s'enchaîne
Dans les forêts, les dunes, les gorges et les plaines
Des loups naissent, des loups meurent chaque jour
Mais tous se battent pour la même cause toujours
Elle conclut d'une voix douce et calme:
- Ils souhaitent que les Hommes un jour disparaissent
Et qu'à nouveau la Nature tienne ses promesses.»
La voix de la louve s'éteignit doucement dans la nuit. Finwë leva la tête vers les étoiles, songeuse. Oui, un jour elle découvrirait l'ancien monde.

Mer 7 Sep - 17:39

Chasseur chassé

avec ///

Force: 19 - Agilité: 21 - Endurance: 21

James l'avait vu. Cette saleté de loup ! Il buvait son café tranquillement en observant la cours par la fenêtre quand la bête s'était pointée. Pelage gris sale, haut sur pattes, l'air mauvais. Un loup. Il l'avait vu s'approcher de la vieille cabane où il entreposait ses réserves et se glisser à l'intérieur. Le temps qu'il enfile ses bottes, et ouvre la porte avec fracas, la bête était ressortie avec le lapin qu'il avait récupéré dans son collet la veille. Saloperie ! Sans attendre un instant de plus, James s'était saisi de son fusil de chasse et avait couru au chenil. Là, il avait ouvert la grille et ses deux molosses, Duke et Cujo, s'étaient élancés dehors. James savait qu'ils avaient déjà senti le loup, ils étaient complètement fous et ne cessaient d'aboyer d'un air furibond. James leur hurla un ordre, et ils coururent à toute allure à la suite du loup. Les suivant du mieux qu'il le pouvait, le gaillard était lui aussi fou de rage. Pourquoi n'avait-on pas éradiqué ces charognards tout de suite à la place d'attendre qu'ils se multiplient ? Maintenant ils posaient plus de problèmes, et ce n'était pas la première fois que James abattait l'une de ces sales bêtes.
Courant derrière ses chiens, il suivait la trace du voleur. Soudain, il vit les herbes hautes s'écarter un peu plus loin devant lui, et aperçut une fourrure grise au milieu. Sans hésiter, il épaula son fusil, visa et tira. Le coup retentit et résonna dans tout le champ, mais la balle se logea dans la terre. La bête était trop rapide. Il fallait que ses chiens la rattrapent avant qu'il puisse faire quelque chose. Continuant à les suivre, il arriva à l'orée de la forêt. Là se tenait le loup, l'air féroce, son lapin dans la gueule. Duke et Cujo étaient de part et d'autre, lui aboyant dessus comme des forcenés. C'était sa chance. James pointa de nouveau son arme vers le loup, prit cette fois-ce le temps de bien viser. Il n'allait pas le rater, oh que non ! Mais, alors qu'il allait appuyer sur la détente, Duke se jeta en avant. James releva son arme en hurlant sur le chien. Cet andouille était agrippé au lapin et tirait dessus. Cujo se lança aussi, et le loup lâcha son butin avant de fuir, tandis que ses deux idiots d'incapables de molosses se disputaient le lapin. Le chasseur tira plusieurs coups en direction de la bête, qui slalomait entre les arbres, mais aucun n'atteignit sa cible. Fou de rage, il hurla sur les deux cabots et leur reprit le lapin, avant de leur ordonner de rentrer. Si cette saloperie venait lui chaparder à nouveau quelque chose, il ne la louperait pas cette fois-ci !