Je me baladais par là, cherchant encore et toujours des plantes, c'était mon unique raison d'être ici, lorsqu'un loup s'approcha de moi. Il était grand, bien plus grand que moi et surtout bien plus large d'épaules. S'il l'avait voulu il m'aurait écrasé avec sa griffe. Je me mis à trembler lorsqu'il commenca à parler. Il avait une voix forte, puissance, qui prenait l'espace et vous forcer à plier l'échine. Il était de ceux devant qui on rampait pour demander grâce. Alors vous comprendrez que je ne pouvais pas lui dire non. J'avais des ails que j'avais pris à mon père dans sa tanière pour être sûr de ne pas me tromper de plante, et surtout au cas où je me ferai mal, on ne sait jamais, j'étais très précautionneux. Enfin bref, toujours est il que j'avais très peur à se moment là de tomber sous ses crocs, de mourir devant lui, là, comme un lâche, sans même avoir avoué à Althéa que je l'aimais. C'était difficile d'être amoureux. Trop difficile. Alors je me mettais à la tâche et commençais à le guérir. Je bégayais alors :
"Ce n'est pas bien grave, ce n'est qu'une blessure par collet, deux petits ails devraient suffire."
Je le fis, je lui appliquais les ails et lui dis de laisser sa patte se reposer, de ne pas continuer plus longtemps.
UTILISATION DE 2 AILS, DERNIER SOIN AVANT PASSAGE GUERISSEUR