Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 Entraînement #1

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Mer 15 Juin - 18:37


15 JUIN 2016


Ils ne feront pas de moi un échec, un loup rouillé, vieux et grincheux. Mon armure, ce poids mort sur mon dos... Les lanières de cuirs, tailladant ma peau à chaque mouvement comme une brûlure. Non... Ils n'auront pas raison de mon être de mon corps.
Je me retourne, mort mon épaule. J'arrache une touffe de poils. La chaleur et les frottements me rende si disgracieux... J'en perd mes poils, ma dignité. Je m’énerve. Et pourtant, je dois m'entraîner. Je dois rendre à ce corps sa force d'antan.
Alors j'escale une colline très haute, très pentue. Au début je cours, je sens mon souffle faire la course avec mon coeur. Mon rythme cardiaque est fou. Puis je ralentis, finissant par trottiner avant même d'arriver au sommet.

Mon armure grince. Mon casque me gêne. J'ai envie de me rouler au sol pour tout arracher, mais un arsenal de mort se tient, bien accroché à ma peau, à ma chair. C'est comme tendre une âme d'appoint à qui ne désire rien d'autre que la mort. Et pourtant, à la tanière, un petit m'attend. Un petit épuisé par la vie, alors qu'elle commence à peine.

Oui, pour lui, je me battrais, et je deviendrais celui que je dois être. Alors je me remet à courir. Mon corps se meurt, et transpire. Il est épuisé, comme mes muscles dont la force semble s'atténuer de secondes en secondes. Et pourtant, ces muscles, je leur dois tout. Ma force, ma robustesse, ce sont elles qui m'ont permis d'être ici. Alors non, je n'abandonne pas. Je grimpe, plante mes griffes. J'escalade les rochers.

Je suis le Châtiment que le cieux ont maudit. Je suis celui qui combat la mort avec rage, et honneur, et je ne laisserai pas la faiblesse m'emporter.
Je rampe presque, mais tient bon. Devant moi, le sommet se dessine sous d'épaisse barrières rocheuses. Je prend un risque, car si le poids de mon armure m'emporte en arrière, ce sera la fin.
Mais je n'abandonne pas. Je grimpe, coûte que coûte.

Voici enfin que berce ma truffe, les vents frais des sommets atteints. Des sommets qu'auparavant j'aurai conquis bien plus rapidement, bien plus aisaiment. Mais cela rend la victoire plus belle. Je suis un loup meurtris, détruit de l'intérieur. Rendu fou par la folie humaine elle même. Mais je ne perds pas ma force. Je ne perds pas mon objectif de vu.
J'atteins les sommets.



A suivre.
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Mer 15 Juin - 18:47

La suite....


Désormais s'étend face à moi, le retour sinueux de la colline. Ma tête me tourne d'épuisement, mon souffle semble embrasé mes poumons. Je suis épuisé. Je n'imagine pas pouvoir être capable de descendre tout ce que j'ai durement escalader à la même allure. C'est une chute mortelle qui m'attend en bas.... Tout tourne autour de moi, alors je reprend mon souffle, m'allonge et patiente. Mais c'est assez. J'ai trop attendu. Arslan est seul, et je ne peux partir trop longtemps. Si il lui arrivait quelque chose, je pense que l'avenir de la bombe sur mon dos ne serait plus une question, et es hellhounds auront réussit à faire de moi, un sacrifice vivant.

Alors je suis décidé. Je dois repartir. Redescendre et faire preuve de force d'agilité et d'une endurance extrême. Mais quand je saute sur le premier rocher en contre bas, je sens mes muscles déjà douloureux, hurler. Aurais-je surestimer ma force? Ma puissance? Surement, car chaque bond est un supplice. Mes yeux sont plisser de douleur alors que je continue ma descente en enfer.
La fatigue est telle, qu'enfin, je dérape. Tombant face contre le sol dans un choc lourd et violent. J'ai le souffle coupé, et je ne sais pas combien de minutes se sont écoulées avant que je ne parvienne à me relever.
Je maudis intérieurement le poids de cette armure qui me rend lourd, comme jamais je ne devrais l'être. Elle qui me rend si faible, si laid.

Je suis debout. Mais il m'est impossible de reprendre ma course, alors je marche, je marche en effectuant quelques sauts pour descendre encore cette colline dont j'ai eu la folie d'escalader les rocheuses. La forêt des pendus me nargue en contre plongée. Elle chuchote à mon oreille des sons horribles, me fesant imaginer le pire pour mon fils. Alors malgré la douleur, la difficulté, et mes grimâces, je trottine. Je prend sur moi, sur mon mental déjà écorché, et je trottine. Je me fais tellement pitié. Qu'ont-ils fait de moi? Je ne suis plus rien de ce que j'étais autrefois, et cela me donne la nausée. Mais je ne m'arrête pas. Je trottine, la tête haute, le regard chancelant.

Pitié que cela cesse.

Et enfin, après ce qui me parut une éternité, je foule le sol de la forêt. Ce sol épineux des conifères familiers que je connais si bien. Ce sera assez pour aujourd'hui, pour hier et demain. Je retourne auprès de mon fils, me lamenter de ma faiblesse.

Fin.
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Jeu 16 Juin - 11:04

16 JUIN 2016


Je décidais qu'aujourd'hui aussi, mes muscles allaient devoir souffrir. Si je ne le faisais pas...qui le ferais pour moi? Je marchais perdu dans mes pensées emplis de terreur qui jamais ne me quittaient.. Mes entraînements récents avaient été assez concluant et je m'étais accordé un peu de repos durant la nuit. Mais un bruit me tira de mes pensées. J'avais déjà entendu tel bruit, et celui n'augurait rien de bon. Alors que je marchais au pas dans la colline ou je m'entraînais, j'aperçu l'origine de ce bruit. Un ourson! Où pouvait-il bien être? Et comment était-ce possible? Moi qui était persuadé qu'ils avaient tous déserté la zone avec leurs parents, je n'aurais cru en sentir un ou l'entendre. Ma bave s'écoule doucement de ma gueule. Mon ventre gargouille. Ma folie est assez grande pour m'imaginer le voler à sa mère.

Marchant en observant les arbres les oreilles plaquées en arrières, j'avançais doucement. Les oursons avaient tendances à se cacher dans les arbres, et c'était donc la que mon attention s'était fixée. La chasse n'était pas bonne en ce temps de désertion des proies et un ourson, c'était de la chair tendre, et une promesse d'un ventre plein, ainsi que pour mon fils. Mais je devais faire attention, et être attentif. Je ne devais pas laisser ma faim et ma folie meurtrière me guider car le plus dangereux dans la chasse au ourson, ce n'était pas la proie, mais c'était le garde de la proie! Une maman ours.

C'était donc perdu dans mes pensées, à m'imaginer la scène où je plantais mes crocs dans sa chair juteuse que je trébucha comme un débutant sur un rocher, mon armure lourde rendant le choc encore plus violent. Ma tête heurta le sol douloureusement et je grogna d'agacement. Un rocher! Sérieusement? Je me redresse sur mes antérieurs et me retourne. Le rocher bougeait. Rocher qui n'en était pas un finalement, car c'est un ourson qui me regarda de ses yeux bruns remplis de peur et de panique a ma vue. L'ourson!
Je redressa les oreilles presque heureux de l'avoir finalement trouvé. Mais d'un coup, le soleil disparut, et une ombre embrassa mon corps tout entier. Je me retrouva dans ce qui semblait un nuage de tempête à venir. Retournant doucement ma gueule vers ce qui se trouvait derrière moi, je vis la fin de ma vie venir d'un coup de patte! Je bondis pour esquiver et me plaquer au sol. Mon armure grincait et me rendait lent. Terriblement lent.
C'était la mère de l'ourson. J'aurai du m'en douter. Elle hurlait de rage de son grognement puissant qui rendit mes poils hirsute sur mon dos. Je gronda aussi tel un monstre enragé et elle recula elle aussi. Ses yeux scrutaient mon armure. Elle avait dû en voir elle aussi, des hellhounds. Etais-je une menace à ses yeux ou un moucheron qu'elle pourrait écraser? La réponse ne se fit pas attendre, j'étais un moucheron. J'allais me faire tuer. C'était une évidence, l'ours frappait trop haut! Elle allait touché ma bombe, et je finirais par y passer aussi. Elle redescendit sur ses antérieurs, et je su que je devais fuir. Je devais courir avant qu'elle ne m'écrase de rage et nous face péter tout les deux.

Je me retourna, le cœur battant. L'adrénaline battait dans mes tampes. Je me sentais vivre. Je parvins à faire un départ rapide, mes pattes dérapaient sur le sol poussiéreux avant de parvenir à trouver une accroche complète et de partir en trombe dans le cœur de la forêt.
Je courrais comme jamais je n'avais couru avec un tel poids à porter. Bandant mes muscles dans un effort ultime, pour gagner de la vitesse. Je n'avais pas besoin de me retourner pour savoir que l'oursonne me suivait. Ses pas faisaient trembler le sol et mon âme. Je flippais et c'était rare.
Sa patte me frappa l'arrière train me faisant perdre l'équilibre et me faisant glisser au sol dans un cliquetis de ferraille. Elle ne m'avait pas blesser mais assez déstabilisé pour perdre l'avance que j'avais pris. Elle se leva devant moi, et je la vis écraser de ses pattes avant sur mon corps. J'eu le temps de rouler sur le côté alors que ses antérieurs laissèrent des trous dans le sol. Je me permis un rapide coup d'oeil à la bombe, pas de bruit. Heureusement que l'épaisse carapace la rendait moins sensible aux mouvements et accoues.
Elle se releva de nouveau, et recommença. Je préféra ramper cette fois et évita une seconde fois le coup, ce qui, au vu de la puissance du grondement, l'agaça au plus haut point! Je profita de ce moment pour me redresser et filer de nouveau. Cette fois, j'avais bien sortis mes griffes pour ne plus glisser alors que j'essayais de gagner de la vitesse et de la puissance d’extension.
C'est ça Châtiment, flexion, extension. Mes muscles se tendent et se détendent dans une course où tout mon corps est à bout de souffle. Je sens mon rythme cardiaque s'accélerer. Un arbre sur mon chemin, me fait tendre mes postérieurs encore plus fort, je parvins à sauter sur son écorce et à dégager encore plus loin dans une extension presque parfaite, mais encore une fois, le poids de mon armure est une gêne et je souffre à atterrissage. Bien, encore un effort, je peux fuir! L'exploit de mon saut m'emplis de volonté et je continue à courir déjà à bout de forces.
Mais cela n'allait pas suffire à semer le monstre. Je devais la semer dans une course d'obstacle. Courant à vive allure alors que le sol tremblait toujours derrière moi a chacun de ses pas, je cherchais du regard un obstacle assez propice pour semer la mère ours. Je connaissais cette forêt par cœur, et une idée me vint à l'esprit, à 200 mètres à peu près, se trouvait le styx, une rivière tempêtueuse avec ses caprices meurtriers. Réussirais-je à parvenir jusque là et à traverser son cour pour la semer? Je priais pour. J'essaya de gagner encore de la vitesse mais l'effort était vin. L'ours était rapide aussi et très endurante. Mais l'espoir me gagna quand j'entendis le torrent en contre plongé devant moi! Plus que quelques mètres! Je sentais l'adrénaline battre dans mon sang alors que le souffle de l'ours me chatouillait l'arrière train!
C'était maintenant ou jamais. Je banda mes muscles encore pour longer le long du courant à la recherche d'une échappatoire pour traverser celui ci.


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Jeu 16 Juin - 11:29

16 JUIN 2016

Suite

Cela faisait bien trop longtemps que je courais, bien trop longtemps que l'ours n'avait abandonné. Ses petits devaient être loin, mais je pense que c'etait autre chose qui l'habitait elle aussi. La faim. Cette faim qui nous rendait tous fous. Cette destruction de nos terres qui poussait à son extrême notre instinct de survie.
Devant moi, sur le courant du styx, un tronc se faisait secouer. C'était ma seule occasion de prendre le large et tenter de fuir. M'écartant un peu du rebord tout en courant, je m'élança dans une extension puissante pour parvenir à attérir sur le tronc mort. Mais dans mon saut, la patte de l'ours m'avait ébranler. Allais-je avoir assez d'élan pour m'aggriper sur celui ci? Le saut et long mais le tronc avance à vive allure dans le courant, et je tombe dans l'eau à quelques centimètres de celui ci, incapable de l'attraper. Je met met alors à nager pour ne pas couler. Je sens mes poils me coller à la peau, me rendre lourd, alors que déjà mon armure me dérange énormément. Un énorme bruit derrière moi me fit comprendre que l'ours elle non plus ne s'arrêterait pas à un courant d'eau pour me poursuivre, et je savais que es ours étaient bon nageur.

Alors que je nageais pour ma survie, lutant contre les flocs, j'aperçu derrière moi plusieurs rondin qui nous arrivait dessus. L'oursonne parvint à en attraper un entre ses pattes et a se hisser dessus. Moi? Je nagea gauchement vers la droite pour en attraper un dans son passage. Mes crocs se plantèrent dedans, mais ce fut un véritable combat pour faire passer mes pattes par dessus. J'avais mal, j'étais épuisé. Je parvins cependant à mettre en équilibre a partie supérieure de mon corps sur le rondin, me laissant aller avec lui dans notre descente à vive allure. L'oursonne me faisait face sur l'autre rondin que les flots du Styx emportait aussi. Elle m'avait rattrapé même dans l'eau et sur un tronc. Etait-ce donc ma fin? Battut par une ours alors que j'avais survécu aux humains? Ses babines retroussées, j'avais une vue parfaitement dégagée sur son anatomie buccale. Une vraie bouche d'assassin. Alors que nous chutions dans les courants, le tronc lui aussi bougeait, rendant mon équilibre réduit au possible. Je n'avais aucune stabilité, et il fallait vraiment que je face attention de ne pas tomber. Mon agilité étant limitée, je ne voulais pas risquer le diable.
Mais l'ours elle avait l'air dresser pour tenir sur n'importe quel objet. Animal de cirque, pestais-je intérieurement. Ses griffes bien plus pointue et acérées s'enfonçaient aisément dans la chair tendre du tronc mort, lui permettant de gagner du terrain quand à ma position. Je ne pouvais clairement pas laisser l'ours trop se rapprocher de moi car la situation n'était pas à mon avantage.
Je tourna le regard en entendant un bruit assourdissant. Là au bout du chemin, il n'y avait plus de vision. Plus de chemin, mais une suite mortelle de cascades et de rochers, le tout dans un torrent mortel.
Je devais me sortir de cette situation au plus vite. Grondant contre l'ours, je concentra mes forces dans mes pattes arrière pour monter sur mon tronc d'un saut. Il m'en fallut plutot deux. L'équilibre de l'arbre varia et il se mit à tourner légèrement, mais je parvins à me tenir dessus sur mes quatre pattes. L'arbre bougeait beaucoup et maintenir mon équilibre n'était pas chose facile. Je mettais baissé sur mes pattes postérieurs, pour ne pas tomber. L'ours, elle, tournait le dos aux chutes qui arrivaient, trop obnubilé par ma mort.
Je n'avais que quelques minutes avant que nous nous engouffrions ensemble dans ces cascades d'où ni l'un ni l'autre ne ressortiraient vivant.
Je regardais autour de moi, la panique me serrant la gorge. Si je prenais le risque de nager, je prenais le risque d'être emporté par le courant. Si je restais sur ce tronc, soit je finissais dans la gueule des cascades mortelles , soit en charpie dans celle de l'ours.

Une solution m'apparut. Un rocher, un seul. Dans l'axe de mon tronc avant les remous. Je regarda l'ours, elle allait sauter sur mon tronc! Je devais réussir à courir avant qu'elle ne bondisse sur mon tronc et nous face tuer et bondir sur ce rocher. Sans élan je n'y parviendrais pas. Je devais réfléchir et vite mais le monstre ne me laissa pas ce luxe et se balança d'un coup de tout son être sur mon arbre. Je parvins a reculer à l'extrémité de ceui ci, mais l'arbre eut un mouvement de balancoire quand elle s'écrasa sur son bout, et je fus ejecter en l'air! L'eau amortie ma chute, mais désormais, mon espoir de gagner le rocher était limité. Je nagea une ultime fois, donnant toute ma force et mon endurance dans mes pattes pour parvenir à ne pas mourir et atteindre mon but.
Je ne vis pas la patte dans mon angle de vision mort et l'ours de son arbre parvint à me frapper la tête. Soudain sonner, mes pattes me laissèrent couler dans l'eau.
Mon champ de vision se limita aux bulles qui perlaient de ma bouche. Je me laissais couler...
Ainsi après tant d'efforts pour survivre, j'allais mourir?

L'image de mon fils m'apparut alors. Non, je ne le laisserais pas mourir. Je n'avais pas le choix, je devais utiliser toute la force qui me restait une dernière fois. Nageant avec mes postérieurs à travers l'eau pour me faire remonter du mieux que je puisse à la surface et le plus vite possible, je pu enfin reprendre mon souffle à l'air libre, crachant l'eau qui s'était engouffré dans mes poumons au passage. Je devais réussir à me hisser hors de l'eau.
Dans mon esprit, la scène se jouait au ralentit. Le rocher arrivait dangereusement, ainsi que les cascades. L'ours quand a elle n'était plus sur le tronc car celui ci m'avait doublé, vide. Un coup d'oeil en arrière me fit comprendre qu'elle avait sauté et nager sur la rive. J'étais jaloux de sa force, mais je n'avais plus le choix, c'était le rocher ou la mort.

Je parvins à m'écraser dessus , planquant mes griffes sur sa surface glissante.
Bandant mes muscles à leurs extrême encore une fois, j'écrasa mon antérieur avec force sur le dessus du rocher et m'y hisse entièrement. Mon corps s'y effondre, épuisé alors que j'entend le tronc être broyer en contre bas dans la cascade.

Aujourd'hui j'aurais pu mourir, mais encore une fois, la mort n'était pas pour aujourd'hui...


Fin.
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Ven 17 Juin - 12:03

17 JUIN 2016

J'avais couru plus qu'il ne fallait hier dans les collines, et contre cet ours. Mon escapade dans ces lieux vertigineux n'avait pas été sans risque, et sans peur. J'avais donc pris du repos, une nuit entière aux côtés de mon fils. Quand le soleil fut à son zenith le lendemain, je su qu'il était l'heure pour moi de reprendre l'entraînement.
Je sentais la terre bercer mes pattes à chaque foulée qui me rapprocher des reflets nauséeux du Styx. L'herbe s'arrachait alors que je courais, et que de mes griffes, je perçais le sol et l'herbe. Mon souffle était contrôlé, rythmé en accord parfait avec mon corps métalique. La course fut rapide et brève, comme le souffle de l'air d'été contre mon visage transpirant.
Quand j'aperçu les premiers éclats de l'eau, je ne ralentis pas, mais pris la direction de son embouchure. J'étais à la limite du styx et de sa rivière. La zone était particulièrement reconnu pour ses courants, et je savais qu'il ne fallait pas prendre la force de l'eau à la légère.
Je pris un dernier élan, plantant mes postérieurs dans le sol, pour mieux déplier me muscles, dans un saut parfait. J'atterris dans un bruit conséquent, la rivière accueillant mon corps meurtris, épuisé. Je n'avais pas été très discret et il valait mieux espérer qu'aucun être indésirables ne se présentent, tel que des hellhounds où loups curieux de mon apparence particulière.
Le courant se fit immédiatement ressentir, et je dû lutter pour ne pas perdre pied d'abord. Nageant contre le courant, battant des battes alors que ma truffe luttait pour rester a la surface. L'exercice était difficile voir impossible. La fatigue me rattrapa aussitôt et je vis le paysage autour de moi défiler à mesure que j'étais emporté.
Quelle folie m'avait pris d'agir ainsi. Luttant contre les flots, je ne perdais pas espoir, je savais que je visais la puissance alors je fis battre mes muscles plus rapidement, plus durement. Je les tendais, les détendais en rythme parfait.
Ma truffe essayait de capter l'air hors de l'eau, mais je bu la tasse à deux reprise. Tousser me fit perdre la synchronisation que j'avais établis avec mes membres et je dû rester en apnée le temps de retrouver un appuis à mes pattes. Un rocher fila sous mes coussinets, mais j'allais trop vite pour réussir à m'y accrocher.

Je savais que pour retrouver contention, je devais faire face au courant. Nageant gauchement pour avoir la tête vers le bas de la rivière, j'observa le paysage qui défilait. Plus loin, à presque une trentaine de mètre, un arbre était éventré en travers de la rivière. C'était ma seul chance! Prenant une grande respiration , je me laissa glissé sous l'eau. 3..2...1 et je bondis sur le sol de la rivière. Ma cage thoracique heurta de plein fouet le tronc géant, mais mes griffes m'accrochèrent fermement à son écorce!
Bien, maintenant je devais me hisser dessus, ne rien lâcher, ce que je parvins a faire avec un effort de mes antérieurs considérables. Mes griffes se plantaient avec envie dans la chair attendrie par l'eau de l'arbre mort. Mes postérieurs s'accrochèrent à leur tour et se hisser fut facile. Mais une fois remonté sur le tronc, la partie n'était pas finis. Je rampais pour ne pas glisser de sa surface, concentré , mais grelotant. J'avais plus qu'a prendre un élan, tout en étant sur mon équilibre et bondir loin pour rattraper la terre. Fléchissant mes postérieurs , et les détendants avec puissance, je couru, pour mieux bondir au loin. Les galets amortir mon être entier et sa féraille dans un gros boum.
Je mis du temps à me relever. En ce moment je testais un peu trop mes limites, et j'étais au bord de l'épuisement. Je marcha jusqu'à ma tanière, cassé, brisé. Chaque foulées étaient un cris de mes pattes. Je devais me reposer, toute une journée si il le fallait, mais le prochain entraînement allait attendre.


FIN
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Sam 18 Juin - 15:22

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Mer 22 Juin - 15:37

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Jeu 23 Juin - 6:35

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