La chasse, un art dont je n'avais pas maîtriser les bases depuis des mois, m'y remettre allait être chose difficile.

15 JUIN 2016

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'Dé de chasse' : 4, 18, 13, 3

15 JUIN 2016

4 + 4 = Rien

18 + 4 = 1 proie

13 + 4 = 1 proie

3 + 4 = Rien


1ère proie:

Chasser m'avait énormement manqué pendant mon enfermement. Les odeurs étaient là bas complétement absentes, inconnues. Ici, levant ma truffe, je pouvais percevoir des milliers d'odeurs savoureuses. Images de proies potentielles par centaine. Désormais, un rien me convenait, et était en ma gueule un met délicieux. J'avais appris à ne plus faire le capricieux. Je voulais juste tuer, manger, et tuer encore. Ma folie avait atteint un seuil où la pitié pour mes proies, mes victimes n'existait plus. Je ne respirais que pour chasser, me nourrir, survivre.
Cependant, les terres étaient bien plus dévastées qu'à mon départ. Les pénuries semblaient avoir touchées chaque zones, ce qui rendait les proies plus difficiles à trouver, à débusquer. Je devais me contenter de ce que je trouverais. C'est alors qu'un croassement me fit tendre l'oreille. Un corbeau pourfendait le ciel de ses ailes noires d'ébène. Ces oiseaux de malheur n'étaient pas des proies idéales en soit car la viande à en récupérer n'était qu'une mince consolation pour une chasse fastidieuse. Et pourtant, j'allais devoir m'en contenté, moi, l'écorché.
L'oiseau se dirigea vers un point d'eau, surement pour y attraper aussi, son repas.
Je me fis alors le plus discret et me dirigea à sa suite, furtif comme son ombre, silencieux comme un assassin masqué. Quand je parvins à trouver son perchoir, le corbeau observait un maigre crapaud qui clapotait dans l'eau croupit comme une âme perdue.
Les corbeaux étaient généralement avares de morts, de cadavres à béqueter comme lui surement et c'est ce qui les rendait difficile à attraper. Leurs chasses duraient si peu de temps, que le laps de temps passé au sol était trop court pour être favorable à une chasse comme la mienne, et pourtant j'allais tenter ma chance.

Je devais user de ruse pour l'approcher sans faire de bruit. J'observa de mon oeil valide, les lieux qui nous entourait.
Je devais prendre patience et être furtif. Je me posta campé sur mes pattes, les griffes plantées dans le sol, prêtent à m'élancer vers ma proie malgré le poids lourd de l'armure sur mon dos endoloris. Il était posé sur le haut d'un rocher, quand il décolla pour se rapprocher du crapaud. Je m'approcha alors de ce rocher, ventre à terre. Mes muscles criaient sous l'effet de l'impatience. Ils voulaient se détendre, bondir, et courir après leur proie. Et enfin, je fus assez près du rocher pour sauter en son sommet et bondir en contre plongé pour attraper attraper ma proie. Bandant mes muscles à leurs extrêmes, j'attrapa l'une des ailes du corbeau avant que celui ci n'ait pu décoller pour fuir!
Celui ci battit de son autre aile pour s'envoler, mais je tira de toutes mes forces sur celle que je tenais en ma gueule baveuse. Si ma condition s'était affaiblie, ma force elle, était la même et je sentis ses os se briser sous l'impulsion de ma mâchoire de fer. Mes griffes étaient ancrées dans le sol, et elles me permirent de prendre appuis dans la terre pour, d'un coup puissant de patte, frapper le volatile puis l'écraser sur le sol. Il émit un hoquet et son autre ailes craqua. Le temps qu'il reprenne conscience, je l'attrapa avec rage au niveau du cou! Il était désormais prisonnier de mes crocs. Mais il me balança de manière inattendu, les serres sur le museau pour me faire lâcher prise. La douleur fut puissante face à ces serres tranchantes comme le couteau des humains. L'animal retomba au sol, mais je ne dis pas mon dernier mot. Plongeant gueule grande ouverte sur lui, je lui infligea un coup mortel sur le haut de sa colonne.
L'animal saignait à perte, et je le vis se traîner lamentablement au sol.
Il était temps.
Ecrasant ma patte sur son crâne, je lui tordis le coup d'un coup de croc. Le vil corbeau présage de mort avait soufflé son dernier soupir.



2ème proie:

Alors que je rampais sur le sol percé de toute part par les explosions des guerres récentes, je restais silencieux du mieux que je le pouvais avec mon armure de guerre sur le dos. Patient, j'observais les alentours de mon trou d'obus. Ce jour, je fus chanceux car un second animal pointa le bout de son nez dans un bruit qui attira mon attention. Mon ouïe me dirigea vers la source de ce bruit, et c'est avec surprise que je découvris un animal que je méprisais de tout mon corps. Un chien d'humain, normalement malin et discret, ils restaient près de leur maître. Celui ci s'était peut etre perdu? Il se faufilait d'un point à un autre. Chassait-il à découvert? Oubliait-il que les prédateurs étaient désormais aussi des proies et surtout lui sans son maître? Où étaient les humains d'ailleurs? Les hell qui m'avaient enfermés les avaient-ils tous pris? Et si, les choses avaient évolué a ce point, ne devrais-je pas me renseigner quelque part? Non, la sociabilité n'était pas encore mon fort, et je devais clairement travaillé mon agressivité. Bref, ce chien devait chasser le mulot et son attention était diminuée. Il ne perçu pas ma présence, car je m'étais mêlé à la déformations des lieux. Trous dans le sol. Défoncement du terrain. Heureusement que mon armure poisseuse ne brillait pas.
Silencieux, les griffes plantées dans le sol, près à détendre mes muscles et bondir. Le chien s'approchait encore dans ma direction, la truffe toujours pointée vers le sol.
C'est arrivé à une vingtaine de mètres, qu'il sembla capté ma présence, levant la gueule dans ma direction. Je lu dans ses yeux, de la crainte, de la peur, mais aussi un brin de courage. Le canidé avait pour mérite d'être courageux, ou fou. Il semblait me confondre avec les chiens des hellhounds et pourtant, il hésitait. Chien ou loup? Qui étais-je vraiment? Qu'importe, pour lui, je ne serais que la mort.
Son poils se hérissa sur son dos, et il grogna. C'était maintenant ou jamais.
Bondissant hors de mon trou, je m'élance griffes dehors, et croc apparent sur la cible canine. Mais celui ci s'attendait à mon saut et glissa sous mon ventre pour mieux s'enfuir. Le petit m'avait surpris et je perdis une seconde de trop à l’atterrissage de mon bond, encore encombré par l'armure. Plantant mes pattes arrières dans le sol à la manière d'un chasseur, je changea de trajectoire, vif comme une panthère, et banda mes muscles pour accélérer ma course furieuse pour un repas copieux.

Le chien était devant moi, et courait à vive allure. Ses couleurs brunes et noires se mêlait très mal à la verdure toute jeune essayant de percer dans un été trop discret ou un printemps, que sais-je. Je sentais sa détresse dans l'air qui filait sur mon poils lupin, alors que je le suivais, le corps électrisé par l'impulsion de l'adrénaline dans mes membres, et mon cœur.
J'aperçu un tronc sur notre chemin, et je profita de l'opportunité pour sauter dessus, et gagner ainsi plusieurs mètres en décollant du sol. C'était un bon majestueux, clair et précieux, le bond d'un chasseur. Mes postérieurs m'avaient élancé en l'air avec une puissance enragée. Je savais que ce bond allait suffire pour atteindre ma cible. Ouvrant la gueule, exposant mes crocs, je m’apprêtais au choc imminent contre le cabot.

Celui ci fut plus rude que prévu, car la masse corporel du chien était limité par rapport à la mienne composé de plomb et de fer. Je sentis son souffle se coupé sous l'impact et nous furent projeté au sol. Mon attérissage fut un véritable échec, et je mangea la boue du museau a plat ventre. Jetant un coup d'oeil à la bombe sur mon dos, bien, celle ci ne sonnait pas. N'ayant pas le temps de m'apitoyer sur pareil réception, je me releva moins rapidement cette fois. Quand je repris contenance, le chien était face à moi en position d'attaque alors qu'il peinait clairement à reprendre son souffle. Du sang perlait de son dos, et tâchait son pelage brun, noir. Il bavait et grondait.
Il avait une lueur folle dans les yeux. Il était prêt à survivre, et donc a se battre pour y parvenir. Quand à moi, c'est l'odeur du sang qui attisa ma rage intérieur. Je voulais tuer! Je voulais chasser! Me nourrir! Survivre.
Je voulais que la gueule baigne dans son sang, et ma concentration s'intensifia. Il bondit alors sur moi, griffe sortit et sifflement puissant, et je me posta sur mes antérieurs, et banda mes muscles une secondes fois pour projeter ma gueule acéré sur son museau. L'attrapant comme une plume en plein vol, je le plaqua fortement au sol avec la prise de ma mâchoire. Le canidé griffa mon museau déjà marqué par la guerre passée. Je relâcha ma prise et il tenta de s'enfuir. Mais cette fois, je le rattrapa par une patte arrière, la broyant de mes carnassières. Les chairs se déchirèrent sous l'impulsion de mes crocs, et ma bouche se remplit de son sang, ce qui, rendit le chien fou, mais je ne pouvais le laisser m'atteindre une seconde fois, alors j'abattis ma patte antérieur le long de son ventre, et mes griffes aiguisées percèrent sa peau sur toute la longueur de son flanc. Il jappa comme un chiot, mais je ne lui permis pas de se mouvoir de nouveau, alors vif, je lui attrapa la nuque de mes crocs, et le projeta contre une pierre épaisse qui était toute proche. Son corps se plaqua avec rage contre la roche, et je le vis tomber amorphe sur le sol froid. J'avais gagné ce combat et pourtant, la vision de ce chien qui tentait de survivre coûte que coûte, comme moi dans les cage humaine, remua en moi un souvenir encore douloureux. Etais-je mieux que les humains qui nous tuais aussi pour nourrir leurs soif de pouvoir..? Bonne question


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16 JUIN 2016

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'Dé de chasse' : 4, 3, 5, 9

17 JUIN 2016

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'Dé de chasse' : 9, 17, 11, 10

17 JUIN 2016

'Dé de chasse' : 9, 17, 11, 10

9 + 4 = Rien

17 + 4 = 1 proie

11 + 4 = 1 proie

10 + 4 = 1 proie



1ère proie:

Je n'avais pas pour habitude de manger du poisson, mais en ce moment, en dehors des prédateurs et d'eux même, les proies juteuses se faisaient rares. La bonne chair était ce qui manquait, et l'avantage du poisson était qu'au moins celle-ci serait fondante et emplis de vivacité. J'avais donc fouillé le styx à la recherche d'un gros poisson bien frétillant. Jusqu'au moment où j'aperçois un poisson dont la longueur signifiait beaucoup de chair à se mettre sur la dent. Je me décida donc de me mettre en chasse. Je me jette à l'eau crocs dehors, et là où le poisson se trouvait auparavant, je plongea la gueule. Mes crocs ne mordirent qu'une immensité d'eau limpide, et quand mon œil vif chercha un signe de ma proie, celle-ci se faisait la male. L'eau n'était pas profonde à l'endroit où je m'étais posté pour chasser, ce qui me laissait la possibilité de courir en touchant le fond. Mais les éclaboussures finirent par me trempé entièrement, et durent surement faire fuir toute la faune environnante. Je n'avais donc plus le choix que d'attraper cette anguille ci!
J'avançais en frappant l'eau avec mes pattes, mais l'anguille semblait se moquer de moi et me glissait à chaque fois entre les pattes. Me narguait-elle? Sûrement car elle s'enroula sur la patte qui maintenait mon équilibre alors que la seconde frappait l'eau, et tira. Je finis la gueule entière sous l'eau qui n'avait clairement pas bon goût.
La colère m'envahit alors. Elle se moque de moi, et me traîne dans la flotte comme un stupide prédateur. Je l'aurais! Sur mon honneur, je l'aurais! me secount, ainsi que tout mon attirail gênant sur le dos, je repartis motivé de plus belle.

J'entrepris de mordre alors dans l'eau, patientant qu'elle passe sous mes yeux pour me lancer la gueule en avant. Mais mes crocs continuaient à manger et mordre de l'eau. Savez-vous comme il est difficile de répéter cet exercice encore et encore? Si ma mâchoire n'était pas puissante avant, elle allait le devenir avec un tel entraînement de répétition. Cela faisait au moins une heure que je m’évertuais à mordre, encore et encore, et frapper l'eau de mes pattes quand la fatigue ce fit trop grande, et mon souffle épuisé.
J'allais abandonné quand une idée me vint en voyant un renfoncement dans un coin du marais. J'allais l'attirer dans celui ci et me jeter entièrement à l'eau! Alors j'avança et l'anguille devant moi recula. L'eau avait beau porter les corps, marcher depuis une heure dans celle ci était un véritable exercice de force et d'endurance. Quand l'anguille fut où je désirais, je me jeta tout entier sous l'eau l’œil grand ouvert!
Je te tiens! Dévoilant mes crocs et écartant les pattes pour barrer le passage, je posa mes postérieurs bien ancrées au fond de la vase, et m'élança dans une extension puissante dans la direction du poisson pris au piège. Mes crocs rencontrèrent enfin la chair du poisson et je sentis celui ci gigoter immédiatement dans tout les sens, prisonnier de ma gueule. Je ressortis la tête de l'eau, et secoua ma proie dans tout les sens. Remontant sur la terre ferme, je frappa sa tête contre un rocher et enfonça encore plus profondément, mes crocs. L'anguille finit par arrêter ses mouvements, et moi, j'entrepris de rentrer à l a tanière, un bon repas dans la gueule.

+1 anguille


2 ème proie:

J'entendis soudain des petits cris stridents. Surement un rongeur qui se faisait attaquer. Je parvins à distinguer la direction de ceux ci et m'approcha furtivement. Une chouette était en train d'attaquer un rat qui était déjà couvert de sang. Mais cette chouette, elle ne m'avait pas vu. Alors qu'elle ingurgitait sa proie, je savais que l'occasion n'allait pas se représenter de si tot.
Fou de satisfaction de pouvoir ainsi la prendre par surprise, je bondis sur elle crocs dehors. Je lui arracha les plumes des ailes d'un coup de crocs, et la fit valdinguer de toute ma force dans un fouret. Je m'approcha d'elle vif comme l'éclair, rapide et efficace, comme je devais l'être avec un tel oiseau et je lu dans ses yeux la peur de mourir. J'étais si satisfait, que je pris plaisir à lui faire subir sa mort. Mes crocs plongèrent sur elle, arrachant les plumes de sa queue d'une force brutale. Broyer de mes carnassière un oiseau si frêle était un pur plaisir. Je m'en pris alors à son aile gauche, écrasant de ma patte lupine celle ci contre le sol, je la dépluma alors qu'elle hurlait à son tour de douleur. Le chasseur, chassé. Cela me fit rire intérieurement alors que j'usai d'une force inégale face à elle. Pour une fois qu'une proie c'était elle même mise en danger, et que l'attraper était aisé.

Je brisa alors sa nuque, car ses piaillements me fatiguaient. Un simple coup de crocs, enfoncer profondement dans sa chair, sa nuque, ses plumes, et renversant ma tête en arrière, je l'abatta sur le sol terreux. Le craquement ainsi que l'inertie de son corps suffit à me prouver que c'était bien fini. Je la dépluma encore au niveau du torse, et planta mes incisives dans son thorax. Le sang me gicla au visage, et je brisa ses côtés d'un grand coup de griffes pour mieux dévorer son coeur tant qu'il était encore chaud et juteux.

+1 chouette


3ème proie:

J'avais déjà remarqué l'agilité, et la fluidité de ces petits rongeurs qu'était les furets.
Je savais qu'en attraper un ne serait pas chose aisée surtout quand on pèse une tonne avec une armure de cette taille, et que je devrais redoubler de talents pour parvenir à attraper cette fouine.
Alors quand j'en aperçu une sur un tronc face à moi, je bondis de ma cachette dans une extension puissante, et banda mes muscles pour courir plus vite que ce dont j'étais capable habituellement avec mon armure bruillante. Mais ce n'était sans compter que je serais pas discret, ainsi, ma proie m'aperçu et entreprit son escalade sur un arbre voisin du tronc où elle se trouvait.
Je courrais, je courrais à en cracher mes poumons car cette fois, ce n'était pas de force dont je devais user, mais de tact, de rapidité, et d'agilité et comment être agile quand vous ressembler à un char d'assaut humain!?
L'endurance allait être mon alliée sur cette chasse, car je ne voulais pas perdre de vue ma proie, elle était mon nouvelle objectif. Après tout, j'avais une famille à nourrir, je devais être efficace.

Bondissant sur mes postérieurs arquant mes antérieurs pour filer plus haut, j'entrepris d'attraper dans ma gueule la queue du furet qui grimpait dangereusement haut. Ainsi mes crocs se refermèrent tels une prison meurtrière sur la fourrure duveteuse de ma proie. Un crissement sortis de sa bouche sous l'impact de la douleur, et nous retombèrent ensemble à terre. Ma réception ne fut pas terrible, car mon agilité n'était pas encore à un niveau convenable et je dû vérifier que ma bombe n'avait pas pris de choc, et ne sonnait pas.
Je laissa donc échapper mon butin par mégarde. Celui ci, dont la queue se recouvrait peu à peu de sang, se remit à courir au sol pour me fuir, moi le monstre.
Me relevant, je me mis à courir derrière lui, il faisait des esquives de droites à gauche et de haut en bas sur divers troncs. Je parvins à le faire voler d'un coup de pattes bien placé sur le ventre, mais il profita de l'envolé qu'il avait fait pour essayer, gauchement, de grimper au sommet d'un arbre.
Je n'allais cependant pas le regarder faire et fuir. L'odeur de son sang m'était délicieuse, et je me délectais de goûter sa chair fine. Je pris appuis sur un rocher pour bondir de nouveau sur mes postérieurs pour mieux reprendre de la vitesse et de la hauteur, prenant juste avant le saut, un grand élans, bandant mes muscles plus fort, et, tel un ressort, jaillissant en l'air avec toute la vitesse donc mon corps en était capable.
J’atterris ainsi au dessus du gibier qui, surpris de mon saut, perdis l'équilibre et s'écrasa au sol une seconde fois. Quand je réussis à tomber au dessus de lui, amortissant le choc de atterrissage de mes quatre membres frêles et déstabiliser de mon armure trop lourde, je plongea mon crâne couvert de pics sur le furet qui fit un vol en l'air de plusieurs mètres. J'avais entendu le bruit de ses os craquer sous l'impact du fer contre ses frêles petits os. Et je l'avais observer retomber, inerte sur le sol.
Le prenant en ma gueule acérée de canines meurtrière, je mordis plus fort encore et le sang gicla sur ma truffe, signe que la mort avait frappé, que j'avais frappé.

+ 1 furet

18 JUIN 2016

lancé de dés

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'Dé de chasse' : 2, 9, 12, 12

18 JUIN 2016


'Dé de chasse' : 2, 9, 12, 12

2 + 4 = Rien
9 + 4 = Rien
12 + 4 = 1 proie
12 + 4 = 1 proie



1ère proie:



Il me scrute. Sa bave s’écoule lentement de ses babines. Impassible. Il me regarde. Ni lui ni moi ne bougeons. Cependant en moi, mes muscles hurlent. Ils rêvent d’ôter la vie de ce putride chien. Ce abject esclave des humains. Il attend que je bouge que je réagisse. Mais ni mon souffle précipité ni mes pattes ne me trahissent. Je me maîtrise, attend le moment opportun pour arracher ses membres un à un.

La tension est palpable, et le chien commence à trembler. Il perd patience. Je découvre alors lentement mes crocs en relevant mes babines dont la bave de la faim commence à s’écouler. Nos grondements mutuel font écho au calme impassible de la forêt.
Il s'élance alors, crocs dehors, et je repond en un coup de heaume puissant. Je sens le déchirement de sa peau sur l'acier puissant de mon armure, et un jappement sort de sa gueule. Il tombe alors au sol, et je plonge crocs dehors dessus. Ma mâchoire se veut assassine, meurtrière, assoiffée de sang. Sa peau se déchire une nouvelle fois sous l'impulsion de mes carnassières et j'arrache dans un mouvement de tête sauvage, un lambeau de peau. Le sang me gicle au visage, et le chien me flanque une patte alors qu'un instant je ne vois plus rien.
Sonné, je met un instant à me ressaisir. M'ébrouant, rapidement, il en profite pour m'attraper à la juggulaire vu qu'il est dans un angle d'attaque idéal. Mais je lui écrase alors la gueule avec la force de mes deux pattes et son accroche cède immédiatement. Le fourbe ne perd pas l'envie de se battre pour autant et attrape l'une de mes pattes dans sa gueule. Je couine alors de douleur.

Mes yeux s'injecte de sang sous la pulsion de rage qui m'envahit. Et je replonge immédiatement sur lui, oubliant ma patte coincée dans sa gueule. Je mord alors son poitrail, et de mes canines, lui laboure plusieurs fois la peau. Le sang imbibe mon poils et son emprise se relâche sur ma patte. J'en profite pour lui griffer alors, d'un coup puissant, le museau. La giffure lui marque la peau au fer rouge, et des poils virevoltent de partout.
Il essaye de se relever, mais je plante une nouvelle fois ma machoire dans ses flancs.
L'animal couine et gronde. Il m'attaque de nouveau, mais je bondis de côté pour eviter sa mâchoire et ses canines acérées. Je prend une grande extension pour atterrir sur son dos, et plante alors mes crocs sur sa colonne vertrébrale. Je plante mes griffes sur les deux côtés de ses épaules pour bien m'accrocher alors qu'il se rue dans tout les sens.
Mais je ne perds pas espoir, et continue de mordre de plus en plus profondement. La chair est a vif, ainsi que l'animal, bientôt épuisé.
Il tombe alors au sol, et le moment est enfin propice.
Réunissant toutes mes forces, je donne un coup de crocs puissant au sommet de son crâne pour lui assener le coup fatal.
Le chien essaye de m'échapper mais il est trop tard, il rampe dans le vide, et je le tiens en ma gueule.
Le sang s'écoule lentement sur le sol, et se répand telle une marre autour de son cadabre.

+1 Chien.




2ème proie
Il fait nuit, et alors que je suis sur le chemin du bunker, des petits bruits stridents s'élèvent dans les airs. Des chauves souris. Je n'avais jamais goûter leur chair, mais je savais que mère m'avait avertis de leur danger possible. Certaines d'entres elles étaient infectées par la rage et il fallait être prudent en les voyant.
Mais la faim grondait en mon ventre, et l'idée d'en attraper une était attrayante. Cela me permettait aussi de prendre mon temps avant de rentrer auprès de ma famille, mais surtout, de tuer une nouvelle fois.

J'entrepris de bondir plusieurs fois en apercevant les ombres voler au dessus de moi, mais à chaque fois que je mordais de mes crocs, ce n'était que du vent que je rencontrais.
J'étais attentif, agile, et camper sur mes pattes arrières. Bondissant de nouveau, je sentis non pas la chair se déchirer, mais le museau de l'une d'elle rencontrer ma gueule.
Cela du suffir à l'assomer et elle tomba au sol.
Aveuglé par l'obscurité, je la chercha, truffe au sol, et quand enfin je la trouva, elle battait deja des ailes pour s'envoler de nouveau. Je mordis à l'aveugle et sentis quelque chose se déchirer? La membrane de ses ailes peut être, mais voilà que l'ombre s'élève dans les airs, plus vite que précédamment. Je lui cours derrière, obnubilé par la trajectoire floue de celle ci. Elle est blessée, c'est le moment ou jamais.
Pliant de nouveau mes pattes arrières, je pris une puissante extension pour sauter encore plus haut. Mordant en sa direction, je sentis mes canines se planter dans sa chair. Ce fut assez profond pour l'entraîner au sol avec moi. N'y voyant rien, je projetta ma gueule avec force vers le sol. Je sentis le hoquet de son corps contre la terre. Relachant prise pour mieux replanter mes carnassières dans sa chair tendre, je sentis sa peau se déchiré avec une facilité déconcertante.
Le sang s'écoulait le long de mes crocs, la petite bete n'avait eut aucune chances de s'en sortir dès l'instant ou je l'avais prise pour cible.

+1 chauve souris

20 JUIN 2016

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'Dé de chasse' : 13, 4, 16, 5

20 juin 2016

'Dé de chasse' : 13, 4, 16, 5

13 + 4 = 1 proie
4 + 4 = rien
16 + 4 = 1 proie
5 + 4 = rien

1ère proie:

J'avais compris que le styx possédait une ressource inestimable de poisson. C'était le lieux le plus propice à la chasse quand on était affamé. Mais il fallait être reposer car c'était une chasse épuisante. Une chasse qui mettait à rude épreuve l'endurance de tout êtres.
Ce fut cependant cette fois, des croassements qui m'interpelèrent et non la silhouette d'une anguille. Le crapaud m'observait de son rocher sur la rive. Il semblait me narguer.
M'approchant doucement, j'entra petit à petit dans l'eau, mes pattes touchaient encore le fond quand j'arriva à son niveau. Me stoppant, je pris une impulsions sur mes membres postérieurs pour m'élancer sur le sommet de son rocher. Mais le crapaud bondit lui aussi, et atterrit sur mon crâne.
Ecoeuré, je m'ébroua, et il bondit encore sur un autre, rocher. Je couru, nageant à moitié vers, lui, et il bondit encore. Le manège dura un instant, et je commençais à sentir mon souffle s'épuisé.
Fut un moment, ou il du en avoir marre aussi et choisit de s'échapper dans le courant. Dommage pour lui, il me laissait alors l'occasion d'utiliser mes pattes pour l'écraser.

Alors, tel les bonds d'un renard, je projetta mes deux pattes antérieurs à plusieurs reprise dans l'eau. L'une de mes griffes finit enfin par le toucher, et je vis dans son sillage, quelques traînées de sang. J'étais parvenu à le blesser, je ne devais donc pas lacher prise et continuer ainsi.
M'épuisant à la tache je finis enfin par bloquer son corps sous l'une de mes pattes. Plongeant ma gueule dans l'eau en apnée, mes crocs se refermèrent sur l'une de ses pattes que j'arracha d'un coup de gueule, la gobant à l'air libre.
Le sang s'écoulait de son petit corps mais il ne cessait de se débattre, et profitant de son nouvel handicap, je releva la patte pour l'attraper cette fois dans mes carnassières.
Je fondis alors une nouvelle fois, la gueule dans l'eau en apnée.
Je sentis sa peau glissante s'écraser tel un insecte dans ma gueule.

+1 crapaud.



2ème proie

Je voulais encore tuer, manger, et tuer encore. Et cette fois, un nouveau croassement me fit tendre l'oreille. Pas le même que le crapaud précédent cependant. Un corbeau pourfendait le ciel de ses ailes noires. Ce n'était pas une proie idéales en soit car la viande à en récupérer n'était qu'une mince consolation pour une chasse longue et ennuyante. Mais toute viande valait le coup d'être chassée.

L'oiseau se dirigea vers la rive ou je me situais, surement pour y attraper aussi, quelques crapaud ou poissons.
Je me fis alors le plus discret et me dirigea à sa suite, furtif comme son ombre, silencieux. Quand je parvins à trouver son perchoir, le corbeau observait les alentours. J'usa alors de sratégie et lui lança le corps de mon crapeau sans vie.
Les corbeaux étaient généralement avares de morts, de cadavres à béqueter comme lui surement et c'est ce qui les rendait difficile à attraper. Leurs chasses duraient si peu de temps, que le laps de temps passé au sol était trop court pour être favorable à une chasse comme la mienne, et pourtant j'allais tenter ma chance en l'attirant vers ce cadavre encore chaud.

Je devais prendre patience et être furtif. Je me posta campé sur mes pattes, les griffes plantées dans le sol, prêtent à m'élancer vers ma proie malgré le poids lourd de l'armure sur mon dos. Il était posé sur le haut d'un rocher, quand il décolla pour se rapprocher du crapaud qui gisait dans une petite marre de sang. C'est ca... rapproche toi, pensais-je.Mes muscles étaient tendus sous l'effet de l'impatience. Ils voulaient se détendre, bondir, et courir après leur proie. Soudain, le corbeau fus assez près du rocher pour sauter en son sommet et bondir en contre plongé pour l'écraser.

Bandant mes muscles à leurs extrêmes, j'attrapa l'une des ailes du corbeau avant que celui ci n'ait pu décoller de peur de se faire attraper dans mon piège évident.
Celui ci battit de son autre aile sur mon museau pour me faire lacher prise, mais je tira de toutes mes forces sur celle que je tenais en ma gueule baveuse. Je sentis ses os se briser sous la pression de mes carnassières.
Je planta mes griffes dans le sol, pour me permettre de prendre appuis dans la terre , et d'un coup puissant de l'une de mes antérieurs, je frappe le volatile pour l'écraser sur le sol.

Il émit un hoquet sous l'effet de l'impact et de la douleur et son autre ailes s'écrasa dans une position anatomique anormale.
Le temps qu'il reprenne conscience, je l'attrapa au niveau du cou! Il était désormais prisonnier de mes crocs. Mais il me balança de manière inattendu, les serres sur le museau. La douleur fut forte mais face à mes anciennes cicatrices, elle était largement supportable.

L'animal retomba au sol, et, plongeant gueule grande ouverte sur lui, je lui infligea un coup mortel sur le haut de sa colonne vertebrale.
L'animal saignait beaucoup mais ne semblait pas être décidé à mourir. Ecrasant ma patte sur son le haut de son crâne, je lui écraser celui ci, et cette fois, ses muscles se détendirent complètement.

+1 corbeau

21 JUIN 2016

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'Dé de chasse' : 19, 8, 19

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'Dé de chasse' : 15

21 JUIN 2016

'Dé de chasse' : 19, 8, 19, 15

3 PROIES:


1ère proie:

Je prends tout mon temps pour renifler et analyser les effluves apportés par le vent qui vient de se lever. L'écorce, les feuilles, l'humus, la putréfaction des cadavres se balançant au gré du vent. Rien d’intéressant pour le moment. Tout est une question de patience dans cette pratique. Mais quand on pèse mon poids, que l'on entend les grincements agaçant de mon armure épaisse, il est difficile de se concentrer.
Les impatients ne sont généralement pas de bons chasseurs, mais mon envie de sang me rend différent, je veux tuer et dévorer des proies par millier.
Mais il est vrai que c'est une routine qui se répète inlassablement. Les mêmes gestes, la même attente et le même plaisir de sentir la vie de la proie quitter peu à peu la carcasse.

Le prédateur chasse car c'est dans sa nature. Je chasse pour tuer.

Je ferme mon oeil valide un instant pour me concentrer encore mieux sur les odeurs environnantes. En voilà une, de bonne odeur.
Un lapin à mon avis. Oui, un bon lapin bien grassouillet. Ils se font rare en ces temps de famine.
Je marche le plus discrètement possible vers la source du fumet en essayant de limiter les bruits de mon attirail de guerre.
J'arrive finalement devant son terrier. Je réfléchis un instant à la meilleure façon de procéder. Je pourrais le forcer à sortir de là dessous puis lui courir après avant de lui bondir dessus. Mais, je préfère économiser mes forces, pour toutes les autres proies a venir.
Je prends alors plusieurs branches dans la gueule et la pose sur l'entrée du terrier. Ne reste plus qu'à trouver la sortie. La voilà à quelques mètres. Je m'approche et me positionne devant, prêt à bondir sur le malheureux herbivore.
L'animal sort la tète de son trou et semble observer les environs, se demandant surement qui a bouché l'autre trou. Il sort encore plus et je bondis. Mes crocs se plantent dans son dos et fais gicler le sang de son maigre corps de proie. Mais le relachant, il se met a détaller droit devant. Jurant, je me met à courir derrière lui. L'animal perd trop de sang pour vraiment pouvoir fuir, mais je ne lâche pas ma proie de l'oeil. Ne sait(on jamais si il vient à tomber sur un autre loup.
Au bout de plusieurs minutes de course effrainée, l'animal ralentit. Il a dû comprendre que c'était la fin. Il tombe de côté et j'arrive à le rattraper enfin. Je le saisis dans ma gueule alors que mes crocs transpercent sa peau faisant couler son sang sur mes babines, et le jette contre un tronc pour l'achever.
Je ramasse alors ma proie sur le sol et m'amuse à broyer ses pattes de mes crocs. Le son de ses os craquant dans ma gueule me délecte d'une satisfaction immense.

+1 lapin



2eme proie:

Alors que je marche sous l'orée des arbres, mon oeil croise le chemin d'un animal peu commun. Un épervier.
Son regard noir se planta sur sa future proie qui devait être une souris non loin de nous.
Je savais que le moment idéal pour l'attraper serait quand il sera assez proche du sol pour que je bondisse à sa hauteur.
Me plaquant au sol, je rampe un peu, le plus discret possible. Les sangles de mon armure me gêne, et je ronchonne dans mes babines. Mais l'oiseau bouge enfin, pret à passer à l'action!
Me ramassant sur moi-même, je parcours les quelques mètres qui me séparent du volatile. Il s'envole enfin pour mieux chuter vers le sol, et le moment semble enfin propice.

Lui sautant dessus au moment où celui-ci est au plus près de mon point d'extension, je l'attrape en plein vol. L'animal est surpris et hurle dans mes oreilles, mais mes crocs se plantent dans son aile, alors que mon poids important , entraîne ma victime avec moi se cogner durement au sol.
Je sens l'animal hoqueter sous l'impact. Et bientôt son aile craque sous mes carnassières.
L'oiseau qui se débat vainement, tente de me donner des coups de serres dans les yeux. Il toucha surement l'invalide, mais je ne ressentis aucune douleur, celui ci étant mort depuis des mois. Je le frappa avec force de nouveau sur le sol. Il commence à faiblir. Je recommence contre un arbre cette fois, mais l'animal ne cesse de se débattre. Agacer je le relache pour mieux planter mes crocs dans son cou, et avec l'aide de ma patte , l'appuyant sur son corps, je le tord d'un coup sec et violent.
Quelques secondes après, le volatile gisait entre mes dents, ensanglanté, mort.

+1 epervier

3eme proie:

Il est tard, et rentrer serait une bonne idée. Mais je sais que quelque chose est proche de moi. Je le sens. Je peux sentir sa peur faire vibrer son corps. Je me stop alors dans mon avançé. Regarde autour de moi, tend l'oreille.
De petits "tac tac tac" me font tourner la tête vers le sol. Un rat. Un rat putride et écoeurant. Mais un rat. Je souris alors quand je vois que celui ci croise mon regard monstrueux. Il se met alors à courir, à dévalé la forêt et je le course, galopant vif et agile comme le vent. Je bondis par dessus divers obstacle. Je sens mon coeur battre au rythme de la chasse endiablé, pour une si petite proie. Mais dieu que c'est excitant!

Le rat ne se fatigue pas et continue à courir à zigzaguer de droite à gauche. Il sait que si je l'attrape dans ma gueule, s'en est finis de lui. J'essaye d'anticiper ses trajectoires et de le suivre, mais voilà que je trébuche et que le rat gagne en avance. Je me relève, gromelle contre moi même et me remet à courir. Je suis tellement agacée que je retrouve assez de force pour accélerer et lui faire perdre son avance. Ou même plus, le rattraper. Et voilà alors que je le sens, j'arrive à comprendre ses choix de directions pour sa survie. Le rongeur n'est pas si malin. Plantant mes griffes de postérieurs dans le sol, je bande mes muscles dans une extension puissante en avant, côté droit, où je sais que l'animal va tourner. Et comme prevu, il tourne, me voit trop tard, et le voilà prit entre mes crocs. J'atterris lourdement sur le sol, alors que le rat gigote dans ma bouche et je décide de l'écraser avec force sous mes carnassières. Celles-ci déchirent sa peau, faisant s'écouler son sang dans mon tube digestif. Je jouis d'une statisfaction immense en sentant la vie l'abandonné.

Il n'y a pas de petites mort.

+1 rat