Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 Marches solitaires [Drakariss]

Altaïr
Cendres du Passé
Cendres du Passé

Fiche de personnage
force:
Marches solitaires [Drakariss] Qkci26/100Marches solitaires [Drakariss] Qkci  (26/100)
agilité:
Marches solitaires [Drakariss] Qkci25/100Marches solitaires [Drakariss] Qkci  (25/100)
endurance:
Marches solitaires [Drakariss] Qkci26/100Marches solitaires [Drakariss] Qkci  (26/100)
Altaïr
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Jeu 12 Mai - 21:49


F: 11 / A: 8 / E: 11
Musique d'ambiance

Je marchais, les pattes lourdes. Il fallait que je trouve quelque chose à manger. Mais rien ne venait. Ou plutôt, avais-je seulement envie que quelque chose vienne? Le chagrin, la mélancolie, ils me prenaient l'âme à deux, un morceau de chaque côté, tirant, tirant. Je secoue la tête, lasse, mes oreilles battant sur mon crâne. Je soupire. Fatigué.
Ma patte frappe dans l'un des grenat qui roule rencontre les autres de son espèce. Nouveau souffle. Je baisse les oreilles sur mon crâne. Noëlle ne revenait pas. Drakariss ne revenait pas. Personne ne revenait, j'étais seul, sans doute pour la première fois...
Je me couchais sur le sol lentement, tel un fantôme, glissant contre les pierres rouges qui me rappellent un souvenir encore douloureux. Je restais couché là, à attendre. La pluie acide, les chiens, ce qu'ils veulent. J'ai l'impression que la vie n'a plus vraiment de sens... Noëlle n'est plus là, elle est partit, elle m'a abandonné. Comme Drakariss. La vie m'abandonnera un jour, elle aussi. Autant lui faciliter la tâche.
Je demeurais alors ainsi, couché, mon regard se perdant dans le pourpre sous mes yeux.
Je me relève lentement, finalement, tremblant sur mes pattes, avant d'entamer un long hurlement. Un chant, peut-être, je ne sais plus. Peut-être pour me rassurer, savoir qui pourrait se joindre à moi. Qui pourrait me soulager de cette solitude qui me tue. Qui? Qui le pourrait?


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Mer 25 Mai - 15:33

Le temps s'était écoulé, en même temps que les bourgeons avaient commencé à éclore. Les fleurs avaient repris leurs éclats de couleur baigné par un soleil encore timide. Je m'étais doucement rétablie. Mon corps est encore fatigué, et je n'ai pas non plus chassé une seule fois du mois. Il fallait dire que je n'avais tout simplement pas envie. Mon instinct de loup était encore bien faible et peu développer et mes pulsions bien contenues par une passivité indigne d'un vrai loup.
Cela ne m'empêche pourtant pas de marcher à travers ses terres, effleurant les herbes hautes de mes pattes et de mon corps dont les cicatrices s'effacent avec les jours et les heures comme elles peuvent.

La journée était déjà bien avancé, et mon esprit vagabondait avec le souffle du vent, et l'air doux et chaud sur ma truffe. Je m'étais retrouvé attirer par une odeur au milieu d'un champ ravagé. La prairie de Grenats avait énormément souffert de l'assaut des humains et quelques fleurs essayaient de se frayer une vie vers le soleil au milieu des herbes hautes et des grands trous boueux.
C'est alors que s'éleva dans l'air étouffant de la prairie, un long et lent murmure d'agonie. J'avais reconnue cette voix et mon cœur se mit à battre plus fort dans ma poitrine. Altaïr. Je restais bloqué tel un fantôme, écoutant ce chant mélodieux et triste. Devais-je le rejoindre, devais-je fuir? Une bourrasque de vent chatouille mes poils et intérieurement, je sais qu'il a déjà flairer ma présence.

Je marche alors vers lui, tête baissée, et oreilles plaquées en arrière. Il est devant moi, grand et beau bien que son être semblait souffrir de la solitude. Il me tourne le dos, et c'est alors que j'atone à voix basse:

- Je ne t'ai jamais remercier pour tes soins...

Je vois ses grands yeux se tourner sur moi.

- Pardonne moi d'avoir fui ce jour là... Je .. Je .. Je ne sais pas me comporter parmi les miens.

Je lui faisais face, un peu honteuse, et je n'osais regarder ses yeux brillant du même éclat que l'améthyste.

Altaïr
Cendres du Passé
Cendres du Passé

Fiche de personnage
force:
Marches solitaires [Drakariss] Qkci26/100Marches solitaires [Drakariss] Qkci  (26/100)
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Marches solitaires [Drakariss] Qkci25/100Marches solitaires [Drakariss] Qkci  (25/100)
endurance:
Marches solitaires [Drakariss] Qkci26/100Marches solitaires [Drakariss] Qkci  (26/100)
Altaïr
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Mer 25 Mai - 21:21


F: 11 / A: 8 / E: 11
Musique d'ambiance

Je me laissais hurler, vider ce que j'avais sur le cœur. C'était comme un flot, comme une bourrasque, un ouragan terrible qui me ravage l'âme, qui laisse place à la tempête. Mais après la tempête vient le calme. Oui, après ça, après cette souffrance, le calme allait revenir, allait me dominer une nouvelle fois, et voilà ce que j'espérais, ce que je souhaitais du plus profond de mon cœur qui hurle encore, encore, en vain. Je fermais les yeux à nouveau, et ma voix disparaît dans un courant d'air, balayé. C'est fini... Je garde la tête dressé, les yeux clos, le cœur qui saigne. Et lentement je me retourne pour voir mon propre sang dans ses yeux. A elle. L'améthyste confronte le rubis, mais c'est un combat inégale. L'un comme l'autre sont déjà perdant dans cette histoire. Et mille souffrance, ou mille pardon, ou mille excuse. Rien ne changera ça. Rien...
Alors pourquoi, sur mes babines, je sens un léger sourire se dessiner. Un sourire heureux, stupide, éphémère... Mais heureux.
Je me redresse sur mes pattes, et descendant lentement de mon promontoire, allant dans sa direction. Vers elle. J'avance vers elle si proche qu'avant même que je ne m'en rende compte, ma truffe glisse contre son encolure, et je la serre contre moi, de toute mes maigres, bien trop maigres forces. Ma voix semblait étouffée, perdue dans un vide, écorchée. Et pourtant, elle parvenait encore à sortir.

- Tu es revenue... Tu... Es revenue...

Je la serrais contre moi, ne pouvant que répéter ses mots. Peut-être profitais-je d'un effet se surprise, je n'en sais rien. Je ne voulais pas la lâcher, alors que mon corps tremblait sans que je ne le contrôle.

- Ne pars plus... Drakariss, ne pars... Plus... Je ne veux pas... Je ne te demande pas de me dire pourquoi... Tu n'as pas à me le dire mais... Mais par pitié, ne t'en vas pas... Pas une fois encore...


Je glissais ma truffe contre son dos, ne parvenant plus à me mouvoir, murmurant, marmonnant, plaignant, gémissant.

- Je t'aime... Je t'aime...

Finis-je par répéter, encore, et encore.
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Jeu 26 Mai - 10:10

Son être entier me blessait. Me forçant à vivre ce que jamais je n'ai souhaité ressentir. L'amour. La présence d'un être cher. Il était descendu de son promontoire et s'était jeter contre moi. Sa truffe chaude baignait mon poils dense, et de son museau, il me serrait contre lui.
La chaleur m'enveloppa et je me sentis bien, même mieux. Je sentais qu'à ses côtés, je pouvais peut être me sentir mieux chaque jours. L'instant dura un temps. Son corps tremblait à mes côtés, tandis que mon pouls s'était considérablement accéléré. Etait-ce ça de se sentir chez soit? J'aurai pu rester ainsi longtemps, et je finis par planter ma truffe dans son corps chaleureux à mon tour.

- Ne pars plus... Drakariss, ne pars... Plus... Je ne veux pas... Je ne te demande pas de me dire pourquoi... Tu n'as pas à me le dire mais... Mais par pitié, ne t'en vas pas... Pas une fois encore...


Son museau caressa l'arrête de mon dos, et un frisson me parcouru. Allait-il sentir? Allait-il voir que quelque chose avait changé chez moi? En mon odeur? Mon appartenance à une meute allait-il changer ses sentiments? Helya m'avait recueillis et désormais, j'allais avoir un meilleur contrôle de moi même, de mes connaissances et capacités. Même si pour l'instant, j'avais plus fuis mes responsabilités, gardant mes habitudes de solitaire, et vivant encore comme si rien n'avait changer. Désormais, j'étais une Navnik. Et je ne pourrais quitter la meute qui m'a accueillis, car ce serait surement grâce à leurs apprentissage qu'enfin... Oui enfin, je serais une louve respectable.

- Altaïr. J'ai rejoins une meute... Je ne peux pas rester auprès de toi, même si, je sens que quelque chose en moi est irrémédiablement attiré par toi. Je dois devenir plus forte, je ne veux plus dépendre de tes soins remarquables. Je ne veux plus être la faible louve inconsciente que j'étais quand tu m'as rencontré. Quand j'ai, par perfidie, et une rage mal placée, lâchement tué une louve, je n'aurais jamais dû être soigné, tu aurais dû me laisser mourir. Maintenant c'est trop tard, je sais que je ne serais plus cette louve.

Je reculais pour lui faire face. Oui ma décision était prise, je serais une autre louve, malgré mon passé, malgré mes faiblesses.
Je lui donne un léger coup de langue sur la truffe.

- Peut être qu'avec tout cela, je serais enfin capable de ressentir autre chose que de la haine, de la rancœur et du mépris. Peut être qu'avec tout cela, je pourrais enfin répondre à tes sentiments?


2/12/6
Altaïr
Cendres du Passé
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Altaïr
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Jeu 26 Mai - 14:01


F: 11 / A: 8 / E: 11
Musique d'ambiance

Je restais là, à ne plus en pouvoir bouger. Je respirais son odeur, qui me manquait tellement à présent. Je dévorais sa chaleur, quitte à m'y brûler entièrement. A me laisser consumer par la braise de son regard ardent que je ne peux voir dans cette position. Cette odeur que j'humais, elle était différente. Légèrement... Différente. Je me reculais, alors qu'elle même s'écartait de mon étreinte. Je lisais dans ses yeux. Je lisais dans son regard que la douleur était proche. Qu'elle allait arriver, comme un orage en plein mois de mai. Je sentais les muscles de mes pattes se crisper, alors que le trou béant déjà au creux de ma poitrine ne cessait d'enfler, enfler, encore et toujours. Finalement, les mots coulèrent de sa gorge à elle, et comme une pluie acide, chacun de ses mots me brûlaient la peau.
Mais en soit... En soit, je les comprenais bien. Trop bien. Elle a changé, qu'elle me dit. Elle a trouvé une meute. Une famille. Elle doit être heureuse. Elle semble... Heureuse. Je l'observe, face à face. Oui, tu as changé Drakariss... Un tout petit peu. Mais je me fiche de ce que tu as pu être par le passé, de qui tu es... Maintenant. Je t'aime. C'est inconditionnel, c'est maladif, je suis atteint, je vais en mourir. Je vais finir par en mourir.

Je fermais les yeux, alors que sa langue glisse contre mes babines. Un frisson électrise mon poil et je lui rend la même caresse, doucement, laissant le temps au temps de se faire, de se laisser couler. Je rouvrais les yeux, posant un nouveau regard sur elle, doux, aimant.

- Je l'espère aussi... Drakariss... Je l'espère...


Lui répondis-je, le souffle tiède, court, le cœur battant. Je ressentais mon corps pour la première fois depuis des jours. Je me sentais vivant.

- Me laisseras-tu au moins te suivre...? Même si tu ne me vois pas, même si tu ne m'aimes pas... Même si je dois être ton ombre, me laisserais-tu être à tes côtés...? J'attendrais autant de temps qu'il faudra pour que tu puisses prendre une décision... Mais si tu ne peux pas venir avec moi, alors je viendrais avec toi...

Je la regardais, droit dans les yeux. Oui... Je la suivrais, jusqu'au bout du monde...

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Mer 1 Juin - 10:50


- Me laisseras-tu au moins te suivre...? Même si tu ne me vois pas, même si tu ne m'aimes pas... Même si je dois être ton ombre, me laisserais-tu être à tes côtés...? J'attendrais autant de temps qu'il faudra pour que tu puisses prendre une décision... Mais si tu ne peux pas venir avec moi, alors je viendrais avec toi...


Il était si profond, si sincère qu'il me brisait encore un peu plus de tristesse. Comment lui dire non? Comment rejeter un loup si sincère? Je l'observais en reflechissant. Helya m'avait accepté parmi eux, mais accepterait-elle un loup qui est étranger?

- Je n'ai malheureusement pas ce droit de décision. L'alpha Navnik m'a adopté, et seule elle peut t'accepter dans la meute. Tu es guerisseur cela ne devrait pas être difficile. Mais tu dois confronter Helya et son autorité d'Alpha. Seule elle pourra décider de ta présence à mes côtés ou non !

Je le regardais avec un peu plus de sérieux. Oui, Altaïr allait devoir faire ses preuves auprès de ma mère adoptive. Il allait devoir être fort et les convaincre de les intégrer.




hrp: désolé c'est super court mon dieu....

2/12/6
Altaïr
Cendres du Passé
Cendres du Passé

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force:
Marches solitaires [Drakariss] Qkci26/100Marches solitaires [Drakariss] Qkci  (26/100)
agilité:
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Altaïr
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Mer 1 Juin - 11:10


F: 11 / A: 8 / E: 11
Musique d'ambiance
Je dardais mes yeux dans les siens, attendant un signe, une réponse. La tête basse, les oreilles vers l'arrière, le dos légèrement voûté, comme si le poids du monde coulait sur moi en ce moment même. Est-ce mon Destin qui se joue à présent ? Je n'en suis pas certain...
Finalement, elle ouvre la gueule, et je réalise. Je réalise que si j'intègre les Navniks, je renoncerais à ce passé qui est le mien. Prince. Mon clan. Tout ça n'était que cendre à présent. Mais dans mon cœur... Pourrais-je réussir à trouver ma place dans une autre meute que celle qui m'a vu naître ? Sans Noëlle, je ne pourrais faire revivre mon clan, je le sais. Je ne suis qu'un loup sans patrie et sans existence, qui subit un amour trop grand pour lui. J'en suis malade, déchiré, perdu. Es-tu mon antidote, Drakariss, ou mon poison?
Je ferme les yeux et inspire.

- Je confronterais tous les Alphas du monde pour toi Drakariss s'il le faut... Conduit moi au territoire Navnik, et je parlerais avec Helya...

Avec sa mère adoptive. Je fis un pas en avant, glissant plus bas qu'elle, posant lentement ma truffe contre ses babines, couché sur le sol.

- Même si elle me refuse, ma vie et mon cœur t'appartiennent... Qu'importe où, qu'importe le temps ou le danger, je ne serais jamais loin...

Je le jurais ainsi, d'une voix claire et solennel. Demain devant lune, j'hurlerais à nouveau cette promesse mille fois. L'améthyste ne revient jamais sur ses mots. Non... Jamais. Je serais là, pour elle. Dans la joie ou dans le malheur. Dans la santé ou la maladie, je serais à ses côtés. Que son bonheur ne soit pas le mien ne m'importe que peu. Tant qu'elle, elle l'est... J'en serais heureux. Je n'ai plus d'autre raison d'être après tout.




Pas de soucis Chatoune x) Je propose qu'on conclu avec ta rep ensuite *frappe Altaïr qui fait pitié*
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